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Après plusieurs années passé à récolter les fonds nécessaires à leur voyage, neuf jeunes du Neuhof de 16 à 21 ans s'envoleront en fin de semaine pour Los Angeles. L'aboutissement d'une longue préparation pour réaliser un «rêve américain»

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D'un coté, des jeunes impatients de partir, de l'autre, leurs parents, circonspects. Ce vendredi soir, à l'espace jeune du Centre socioculturel (CSC) du Neuhof, c'est l'ultime réunion. Celle qui permet de régler les derniers détails et de présenter le dérouler du voyage tant attendu à Los Angeles.

Mais lorsque Jamila Haddoum, responsable du service jeunesse du CSC, ouvre la réunion, elle commence d'abord par faire un point sur cette aventure. «Notre premier autofinancement, c'est en octobre 2014», rappelle t-elle. A cette époque, un petit groupe de six jeunes rêve de partir loin, mais cherche les moyens d'y parvenir. Jamila et Kenny Tanovan, deux animateurs du CSC, décident alors de les prendre sous leur aile et de les aider à trouver les fonds pour entreprendre leur voyage. Il faut dire que le centre a déjà accompagné deux projets comme celui-là: un voyage au Canada et à New-York en 2010, et un autre à Miami et aux Bahamas en 2013.

Pendant trois ans, un groupe de neuf jeunes se construit, et se fédère autour des projets «d'autofinancement». Ils organisent régulièrement des événements comme des barbecues, des loto-bingo, ou des tournois de foot, mais effectuent aussi des services à la personne, comme du jardinage. Ces activités leur permettent de réunir 17 000 euros, sur les 25 000 que coûte le voyage. Le reste est récolté via des dons et la participation personnelle de chaque jeune, qui s'élève à 250 euros. 

Mais le chemin jusqu'à L.A. n'est pas un long fleuve tranquille. «On va pas mentir, à plusieurs reprise on a failli lâcher», se souvient Jamila. Elle et Kenny aident alors le groupe sur leur temps libre, en tant que bénévoles, et ont parfois du mal à faire face à la démotivation des jeunes. Certains d'entre eux abandonnent d'ailleurs l'aventure en cours de route, tandis que d'autres se greffent au projet. «On a dû prendre des décisions très difficiles», explique Jamila. «Il y avaient beaucoup de personnes interessées mais on a gardé ceux qui venaient le plus souvent, qui étaient les plus motivés.»

Ibrahim, Nacer, Lydia, Camellia, Ryan, Souhaïla, Soraya, Ali, Carla, et leurs quatre accompagnants s'envoleront pour la Californie le 20 octobre. Les Neuhofois ont vu les choses en grand: ils occuperont une villa à Los Angeles, et passeront quelques jours à Las Vegas à la fin de leur séjour, avant de rentrer en Alsace. Jamila se veut rassurante pour les parents: «C'est pas parce que vos enfants sont majeurs qu'ils seront autorisés à sortir seuls. On sortira toujours tous ensemble.»

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Mais du coté des parents, on s'inquiète quand même un peu. On pose des questions sur la logistique: l'heure du départ, les assurances... «C'est un peu l'inconnu quand même, explique un papa. Et puis 15 jours c'est trop long. Dix c'est bien. On les aura sur Facebook mais on est un peu inquiets quand même.» 

Du côté des jeunes en revanche, pas d'inquiétude particulière. C'est l'impatience qui domine, et l'envie de voir Hollywood Boulevard fait déjà briller des étoiles dans leurs yeux. 

Ahmed Foulouh, coordinateur et Amandine Schwartz, référente à Koenigshoffen, nous parlent de VRAC. 

LEGENDE

Mardi matin, les bénévoles du VRAC ont préparé les commandes pour livrer les quartiers. Crédit Photo : Aurélia Abdelbost

Depuis la rentrée des classes, un art martial inédit a débarqué dans la cité d'Ill, venu tout droit… de Corée du Sud. Le « maitre » Jamel Benaouidha a décidé de s'installer dans les quartiers de Strasbourg plutôt qu'en son centre. Son but : éviter que les jeunes tiennent les murs ou se contentent de jouer au foot. Et leur apprendre la discipline, le respect de soi par l'autodéfense.

 

 

 

Les membres de la communauté mauricienne, tamoule et hindoue commémoraient la descente sur Terre de Krishna, dieu de l'amour, samedi 14 octobre à la paroisse Saint-Paul de Koenigshoffen.

Tous les samedis après-midi, dans la cour d'immeuble entre les rue Kentzinger et Migneret, des bénévoles d'ATD Quart Monde mettent des livres à disposition des enfants du Port-du-Rhin. Une aubaine pour ces jeunes qui n'ont pas de bibliothèque dans leur quartier. L'objectif de cette bibliothèque de rue : donner le contact du livre en-dehors de toute contrainte. 

Pablo Guimbretière et Léa Schneider

La banque alimentaire du Bas-Rhin va ouvrir ses nouveaux locaux le 26 octobre prochain, au 9 rue de l'Industrie. Ceux-ci serviront à stocker les 2000 tonnes de denrées alimentaires destinées à nourrir les bénéficiaires. Ce chiffre, en constante augmentation, a obligé l'association à s'adapter.

« Aider l'homme à se restaurer » est le credo de la banque alimentaire. Plateforme de redistribution de dons alimentaires pour 89 associations (Emmaüs, Caritas, Secours Populaire…), la structure profite à 42 000 personnes dans le Bas-Rhin. Les grandes et moyennes surfaces participent à près de 50 % des dons, souvent en produits frais proches de la péremption. Afin de respecter la chaîne du froid, l'association manque de grands « frigos » et de fonds pour les financer. D'habitude, elle ne sollicite pas de dons pécuniaires de la part des particuliers, mais face au coût du déménagement (700 000 €), un crowdfunding (campagne de financement participatif) a été lancé il y a un mois, pour aider à payer l'une des trois chambres froides prévues. Elle a déjà réuni 7000 € sur les 20 000 escomptés et se poursuit jusqu'à la fin de l'année.

Clément Nicolas et Thomas Porcheron

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