Thierry Vogel en est convaincu : « La digitalisation, on va nous aussi y passer à un moment ou un autre. » Cet ingénieur méthode chez Hydromat (Éléphant bleu), qui gère quelque 470 stations de lavage, est à l'affût des nouvelles technologies qui pourraient trouver une application dans son entreprise. Récemment, il a repéré un modèle de casque de réalité virtuelle : « Lorsque nos clients, qui gèrent les sociétés de lavage, appellent notre hotline pour un dépannage, on est forcé de se fier à ce qu'ils nous disent. Or certains n'ont pas toujours la formation nécessaire pour comprendre nos conseils et agir correctement. Les équiper d'un tel casque pourrait nous permettre de voir ce qu'ils voient et de mieux les diriger, par exemple en entourant en rouge une zone. » Mais ce projet n'est pour le moment qu'un vœu pieu : « Le produit est encore beaucoup trop cher. Et puis, ce n'est pas encore tout à fait au point, on a le mal de mer si on l'utilise trop longtemps. Cela dit, on sait que ce genre de technologies évolue vite et que les prix baissent. Donc, en attendant, on reste au contact pour voir ce qui se développe. »
Chaque start-up aspire à l'originalité et à un maximum d'innovation. Mais leurs parcours se ressemblent souvent. En voici les principales étapes, qui déterminent leur sort.
Thomas Porcheron
Margaux Tertre