Poumon vert de Cronenbourg, le parc de la Bergerie voit se croiser familles, joggeurs et promeneurs solitaires. Déambulation automnale sur les sentiers sablonneux d'un jardin où tout le quartier se retrouve.
Les Structures d'insertion par l'activité économique (SIAE)
Les structures de mise à disposition
Les Associations intermédiaires (AI) concernent les personnes rencontrant des difficultés sociales et professionnelles. Elles délivrent un travail occasionnel, des chantiers éducatifs, par exemple.
Les Entreprises de travail temporaire d’insertion (ETTI) sont des agences d’intérim centrées sur l’insertion professionnelle.
Les structures de production
Les Ateliers et Chantiers d’Insertion (ACI) sont des associations qui proposent une activité professionnelle aux personnes éloignées de l’emploi. Ils offrent un travail temporaire aux personnes en insertion et constituent un tremplin vers le monde du travail.
Les Entreprises d’insertion (EI) opèrent dans le secteur marchand avec une finalité sociale et propose une activité productive assortie de prestations. Elles offrent un emploi stable après un parcours d’insertion et peuvent être vues comme une dernière étape avant une insertion définitive dans l’emploi. Le parcours d’insertion peut durer des années ou ne jamais aboutir.
Référents sociaux
La Mission locale pour l’emploi a un statut d'association et est membre du Service public de l'emploi. Elle accompagne les jeunes de 16 à 26 ans dans leurs recherches d'emploi et d'orientation.
Le SPS travaille en réseau avec d’autres acteurs de la réinsertion, par exemple la mission locale pour l’emploi. Son but est d’accompagner les jeunes de 16 à 26 ans vers l’emploi. Outre les jeunes déscolarisés qui ne trouvent pas de travail, ces acteurs accompagnent des mères de familles et des personnes qui ont quitté leur emploi suite à un accident de parcours. Selon Frédéric Cisnal, accompagnateur socio-professionnel chez Novea 67, "quand on rencontre des gens qui veulent entrer dans un parcours d’insertion, il y a souvent des accidents de vie, différentes raisons qui font qu’ils sont sans ressources : des SDF, sortants de prison, travailleurs handicapés, réfugiés politiques, etc". "Sur le territoire, on a tous un rôle. On doit s’imbriquer avec les autres, précise Nathalie. Quand les liens commencent à se distendre entre nous, il y a moins de jeunes qui viennent".
Aussi dense que soit ce réseau, une partie des jeunes lui échappe toujours. Marie le dit : "Mon objectif personnel, c’est de rencontrer plus de filles."