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La procédure de destitution a échoué, mercredi 5 février, à déboulonner le président américain. Pas vraiment surprenant vu des Etats-Unis.
Le suspense n’était pas vraiment à son comble. Mercredi 5 février, Donald Trump a, sans surprise, été acquitté par les élus des Etats-Unis sur les chefs d’abus de pouvoir et d’obstruction au Congrès. Un échec pour les démocrates, qui avaient entamé la procédure d’impeachment après la découverte d’échanges téléphoniques entre le 45e POTUS (President of the United States) et son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, visant à incriminer l’ex vice-président Joe Biden.
Le juge de la Cour suprême, en charge du dossier, a prononcé l’acquittement en direct sur la chaîne parlementaire C-SPAN : « Il est ainsi ordonné et jugé que ledit Donald John Trump soit, et est par la présente acquitté des charges desdits articles. »
Par : Clara Guichon
À 23 ans, Jonathan travaille en service civique et loue une chambre à un prix modeste.
Un quotidien bien différent de celui qu’il a connu. Pendant plus de 4 ans, il a vécu à la rue.
A une exception près : la compagnie de ses deux chiens, Taïzone et Coca.
Manches hivernales, nuits en squats et rencontres périlleuses… La « petite meute », comme il l’appelle, avance toujours en groupe.
Plusieurs manifestations sont prévues jeudi, pour la neuvième journée interprofessionnelle contre la réforme des retraites. A Montpellier, Nice, Béziers et Sète, les manifestants ont commencé dès le matin à réclamer le «retrait d’un projet injuste et dangereux», à l’appel de la CGT, FO, Solidaires, de la FSU et d’organisation de jeunesse (Unef, MNL, UNL). Suivez nos informations, actualisées régulièrement par notre deskeur, Nicolas Massol.
Strasbourg : près de 1000 personnes
Un millier de personnes sont parties de la place de la Bourse à 14 heures. Dans la capitale alsacienne, la mobilisation a commencé très tôt ce matin : à partir de 6h30, lycéens et professeurs ont organisé le blocage de l'établissement Marie-Curie, pour protester contre le contrôle continu dans le nouveau baccalauréat. Une partie d'entre eux avait l'intention de rejoindre l'Assemblée générale contre la réforme des retraites, à l'Institut le Bel.
2 lycéens et 1 surveillant interpellés lors du blocage du lycée Marie-Curie de @strasbourg ce matin. Elèves et professeurs protestent contre la réforme du #Bac #E3C de @jmblanquer
Notre journaliste @NicolasArzur s'est rendu sur place. Vidéo pic.twitter.com/Rk5Sm0cHKn— Webex (@Webex_Cuej) February 6, 2020
Arrivés quai des Bâtelier, au niveau de la permanence d'Alain Fontanel, les manifestants ont fait une station. Et protesté contre leur expulsion musclée lors des vœux du premier adjoint au maire de Strasbourg et candidat LREM à l'élection municipale, jeudi 30 janvier.
#Strasbourg: arrivés devant la permanence d'Alain Fontanel, des militants expulsés de la cérémonie des voeux du premier adjoint prennent la parole #greve6fevrier pic.twitter.com/NpXomen8H5
— DNA (@dnatweets) February 6, 2020
Vers 15h45, le cortège est passé sans s'arrêter place Kléber. Direction le commissariat pour demander aux forces de l'ordre de relacher les trois bloqueurs du lycée Marie-Curie en garde à vue. On attend la traditionnelle antienne "Libérez nos camarades" incessamment sous peu.
Mulhouse : 500 personnes selon les organisateurs, 350 selon la police
Les manifestants haut-rhinois sont partis peu après 14h15 de la place de la Bourse. C'est légèrement plus que le mercredi 29 janvier, où l'on avait compté environ 300 batteurs de pavé.
Paris : 130 000 personnes selon la CGT, de la Gare de l'Est à la place de la Nation
"La mobilisation, elle est là, et tous ceux qui refusent de la voir doivent ouvrir les yeux", a déclaré le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, juste avant le départ du cortège de la Gare de l'Est en direction de la place de la Nation (AFP). Malgré l'enthousiasme du syndicaliste moustachu, nos confrères du journal Le Monde ont noté que "le cortége semblait plus maigre que lors des précédentes journées de mobilisation". Le patron de Force ouvrière, Yves Veyrier, a lui reconnu qu'il était "difficile de mobiliser largement parce que le mouvement est très long.". Pour faire durer le mouvement, il a promis à l'AFP que les syndicats s'efforceront d'être "imaginatifs" pour la suite. De là à appeler l'imagination au pouvoir...
On a aussi noté la présence de Jean-Luc Mélenchon, au bord du cortège. Comme à son habitude lors des manifs intersyndicales, le leader de la France insoumise a planté son chapiteau sur le parcours du cortège.
2 mois de lutte contre la #reformedesretraites. Ça suffit ! Maintenant, retrait ou référendum ! #greve6fevrier
➡️ https://t.co/TfWJ9aFiHX pic.twitter.com/CuA32C7s9B
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) February 6, 2020
De son côté, l'Unsa-Ratp a appelé à un "lundi noir" le 17 février dans les transports en Ile-de-France.
Rappel : lors de la précédente manifestation, le 29 janvier, ils étaient 180.000 selon la CGT, 13.000 selon le ministère de l'Intérieur.
Lyon : 8 000 manifestants selon les syndicats, 5 300 selon la police
Partis de bon matin, à 11h30, de la manufacture des tabacs, les manifestants se sont retrouvés place Bellecour à 14h45. La manifestation s'est prolongée en fanfare et dans une ambiance sympathique, captée par nos confrères du Progrès.
Autre ambiance avec la fanfare #greve6fevrier #lyon pic.twitter.com/XGQjyx1eie
— Le Progrès Rhône (@leprogresrhone) February 6, 2020
Toulouse : 35 000 personnes selon les manifestants, 3 500 selon la préfecture
Deux cortèges sont prévus ce jeudi. La manif intersyndicale est partie à 10 heures de Saint-Cyprien. Moins matinaux, des Gilets jaunes se sont donné rendez-vous à 14 heures à la station de métro Capitole, pour une manifestation non déclarée.
Au menu du cortège syndicale, des tubes un peu old school pour que tout le monde puisse chanter :
Fin de manifestation. Les manifestants entonnent "l'internationale". #toulouse #ddm #manifestation6fevrier #reformedesretraites pic.twitter.com/xvQQu39Mmu
— La Dépêche 31 (@ladepeche31) February 6, 2020
Mais aussi des morceaux disco en bleu de travail, pour montrer qu'après deux mois de mobilisation, les anti-réforme des retraites ont encore du punch :
Petite chorégraphie des enseignantes, et militantes de la CGT #toulouse #ddm #manifestation6fevrier #reformedesretraites pic.twitter.com/iDQKZWi2u3
— La Dépêche 31 (@ladepeche31) February 6, 2020
Mamadou Niang sera aussi de la partie ! L’ancien attaquant de l’Olympique de Marseille et de l’équipe du Sénégal rejoint Yvon Berland, président de l’université d’Aix-Marseille et candidat LREM dans la cité phocéenne pour ces élections municipales. C’est ce dernier qui l’a annoncé, mercredi 5 février, sur Twitter.
Bienvenue dans notre équipe mon cher @mamadniang11 ! Ton engagement & ton énergie nous seront précieux pour gagner cette campagne et transformer #Marseille ! #Berland2020 #Municipales2020 pic.twitter.com/wP2wHWNeQp
— Yvon BERLAND (@YvonBerland) February 5, 2020
Désormais directeur sportif de l’Athlético de Marseille, club de national 3, Mamadou Niang sera candidat dans le 15e et 16e arrondissement, quartiers nord de la ville, dont la liste sera menée par le député Saïd Ahamada. « Très attaché à Marseille, je vais transformer demain la ville dont j'ai été si fier de porter les couleurs hier », a déclaré dans un communiqué le champion de France 2010 avec les ciels et blancs.
Un renfort de poids pour La République en Marche
« Je suis très heureux que Mamadou rejoigne notre équipe, a affirmé Yvon Berland. Au-delà du symbole qu’il représente pour l’ensemble des Marseillaises et des Marseillais qu’il a tant fait vibrer au cours de sa carrière, il incarne également un modèle de réussite et d’engagement. »
À 40 ans, cette figure populaire emblématique sera un renfort de poids pour La République En Marche, qui a fait de la prise la cité phocéenne l’un de ses principaux objectifs. La succession de Jean-Claude Gaudin est un enjeu majeur de ces municipales.
Niang ne sera pas le seul sportif à s’inviter dans la lutte des urnes. Jackson Richardson, ancien international français de handball, s’est engagé aux côtés du sénateur des Bouches-du-Rhône, Bruno Gilles, candidat dissident Les Républicains - Martine Vassal ayant remporté l’investiture du parti. Cette dernière avait également annoncé le soutien d’un ancien grand nom du football, Manuel Amoros, qui a connu ses heures de gloire dans les années 1980.
« On est tous capables de prendre nos destins en main »
Rarement un scrutin n’aura été autant marqué par la présence d’ex-sportifs, footballeurs pour la plupart, parmi les candidats. Outre Ludovik Obraniak (LR) à Lille, Patrick Revelli (LREM) à Saint-Etienne, c’est Vikash Dhorasoo, candidat La France Insoumise dans le 18e arrondissement de Paris, qui avait attiré l’attention des médias dans un premier temps.
L’ancien milieu de terrain du Paris Saint-Germain a toujours été réputé pour être un footballeur à part, loin du bling-bling et du foot business. En 2005, il devient parrain du Paris Foot Gay afin de lutter contre l'homophobie dans le monde du football. « On nous fait croire que la politique n'appartient qu'à certaines personnes, mais on est tous capables de prendre nos destins en main, y compris les footballeurs », expliquait-il au journal Le Parisien le 25 janvier.
Toucher les quartiers populaires
L’engagement des sportifs dans la politique, un phénomène de plus en plus fréquent ? Cela n’a rien de surprenant pour William Gasparini, sociologue du sport à l’université de Strasbourg. « On a commencé à utiliser les sportifs pour la politique après la période gaulliste. Cela s’est développé parallèlement à la médiatisation croissante du sport. »
« Plus la ville est importante, plus on va chercher des sportifs avec un palmarès important. Un rayonnement national qui leur confère une aura dans l’opinion publique, poursuit l’universitaire à Cuej Info. Dans le cas des petites communes, le champion local peut apporter de nombreuses voix. »
Le choix des secteurs où se présentent Vikash Dhorasoo et Mamadou Niang n’a rien d’un hasard. Que ce soit le 18e arrondissement de la capitale pour le premier ou le secteur nord de Marseille pour l’autre, leur trajectoire leur permet de toucher des quartiers populaires où l’abstention est élevée. « Ils représentent la réussite, c’est symbolique », explique William Gasparini.
« Mon étiquette n’est pas politique, c’est le sport »
« Mon étiquette n’est pas politique, c’est le sport », déclarait Jackson Richardson, dans les colonnes du Parisien, le 11 septembre 2019. Le champion du monde 1995 s’est vu promettre un poste d’adjoint en charge de l’organisation des Jeux olympiques 2024 en cas de victoire de la liste divers droite, où il figure.
Pourtant, les questions liées au sport ne sont pas l'apanage des anciens athlètes. Olivier Rouyer (UMP-UDI), ex footballeur de l’AS Nancy-Lorraine, siège au conseil municipal de la capitale des ducs de Lorraine depuis 2014, où il s’occupe du commerce. Tout comme Fabien Cool, gardien de l’AJ Auxerre au début des années 2000 : il a été conseiller municipal d’opposition (UDF) et membre de la commission logement de la ville bourguignonne entre 2008 et 2014.
Robin Magnier