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Zoltan Szilagyi est prêtre prostestant à Cehu depuis 2013.
© Pierre Thevenet

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Ervin Balint, maire hongrois de Cehu.
© Pierre Thevenet

Par Pierre Frasiak et Pierre Thevenet

En Transylvanie, région au Nord-Ouest de la Roumanie, deux peuples cohabitent. Les roumains bien sûr, et les hongrois, présents dans cette zone depuis plus de 1 000 ans. La région fait partie de la Roumanie depuis la fin de la 1ere Guerre Mondiale, mais les hongrois sont restés. Ils continuent de vivre à leur manière, avec leur langue, leur religion, leurs écoles. Ils vivent donc en parallèle des roumains, sans animosité, mais avec une volonté farouche de défendre leur culture.

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Sur cette affiche de campagne, le slogan “l’amour ne devrait pas être soumis au vote”. L’association LGBT MozaiQ l’a réalisée pour protester contre la loi anti-mariage gay de 2018.
© Sophie Pouzeratte

Par Sophie Pouzeratte

A l’heure où les droits des minorités reculent dans plusieurs pays d’Europe de l’Est, la communauté LGBT de Roumanie se bat pour garder sa liberté.
Dans un pays très religieux et sans le soutien des institutions, les jeunes LGBT sont tiraillés entre rester pour construire un avenir meilleur, et partir, pour trouver leur bonheur ailleurs.

Le drapeau arc-en-ciel trône au siège de l’association MozaiQ. Symbole de la communauté LGBT, il est de sortie à chaque Gay Pride de Bucarest.
© Sophie Pouzeratte

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© Mathilde Iehl

Cette année, la spécialité radio du CUEJ vous invite à entendre cette Roumanie du XXIeme siècle, il y a 30 ans encore communiste, et aujourd’hui membre de l’Union européenne. D’est en ouest, du nord au sud, nous avons découvert un pays qui fait face à de nouveaux enjeux sociaux.

Dans la capitale, des activistes se mobilisent pour faire valoir les droits des personnes LGBT encore peu reconnus. En Transylvanie, d’autres communautés, comme les Hongrois, tentent de trouver un équilibre entre intégration et défense de leur culture d’origine.

Le pays est aussi aux portes du conflit entre Russes et Ukrainiens. A la frontière, l’Etat peine à financer l’accueil des réfugiés, alors que les associations tentent de leur venir en aide.
La société roumaine essaye aussi de s’organiser face à l’importante migration économique des adultes dans les zones les plus rurales.

Et dans les montagnes des Carpates, la cohabitation entre les habitants et les ours n’est pas toujours simple.

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