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Une émission réalisée par :

  • Pierre Bazin, Simon Cheneau,
  • Marine Corbel, Louise Forbin,
  • Martin Hortin, Anthony Jilli,
  • Paul Le Guen, Louison Leroy,
  • Servane de Pastre, Delphine Schiltz,
  • Amine Snoussi.

Un projet encadré par Sophie Constanzer

 

 

Gagnant en popularité chaque année, la rose est l’essence la plus achetée par les Français pour la fête de l’amour. Pourtant, le business de la fleur rouge est extrêmement polluant.

Mbappé chaud comme la braise

Trois minutes plus tard, l’entraîneur parisien Christophe Galtier fait rentrer Kylian Mbappé, longtemps incertain pour le match, à la place de Carlos Soler. Ovationné par le Parc, le meilleur buteur de la Coupe du Monde au Qatar (8 buts), est d’abord timoré. Les Bavarois manquent d’ailleurs de creuser l’écart à la 63 et 64e minute. Par deux fois, Choupo-Moting se heurte à un grand Donnaruma, imperturbable malgré le but encaissé dix minutes plus tôt. A la 73e minute, le show Mbappé commence. Lancé en profondeur, l’attaquant français se présente face à Sommer. Mais le gardien bavarois sort une parade du visage.

Huit minutes plus tard, l’action se répète avec Nuno Mendes. Neymar transparent jusqu’alors, transmet une superbe passe dans la course du Portugais dont le centre est victorieusement coupé par Mbappé. 1-1. Le Parc explose. Mais la joie est de courte durée. Le but est refusé pour un hors-jeu de Mendes au départ de l’action. S’ensuit une déferlante parisienne sur les cages allemandes. Dans le money-time, l’heure du dessert, Paris donne tout.

Dans le temps additionnel, Benjamin Pavard découpe Messi aux abords de la surface de réparation bavaroise. En plus de se voir infliger un carton rouge synonyme de suspension pour le match retour prévu en Allemagne le 8 mars, il offre un coup franc de la dernière chance aux Parisiens. Neymar s’en saisit et le rate complètement. Comme Messi et même Verratti, le Brésilien est une nouvelle fois, passé à côté de son match.

Paris enchaîne une troisième défaite consécutive toutes compétitions confondues, une première depuis 2011 et l’arrivée des Qataris à la tête du club. Soporifique sans Mbappé, enivrant avec, le PSG devra s’employer dans trois semaines pour éviter un énième râteau en coupe d’Europe.

                                                                                                                                                                                                                                                 Julien ROSSIGNOL

                                                                                                                                                                                                                                                 Edité par Cyprien DURAND-MOREL

Sur les terrains du sexisme

Le sport est-il toujours aussi inégalitaire ? De ces joueuses de Beach-handball norvégiennes condamnées à une amende pour avoir porté un short au lieu d’un bikini, à l’équipe américaine de football qui porte plainte pour des questions de salaires inégaux par rapport aux hommes… L’actualité de ces dernières années, ne dit pas autre chose. À l’école, sur les terrains, dans les fédérations, les femmes sont souvent laissées sur la touche. L’équipe radio du CUEJ vous emmène sur les terrains du sexisme. 

Le PSG hanté par ses exs

A la 30e minute, Eric Maxim Choupo-Moting, ancien buteur rouge et bleu, place une première tête dangereuse. Paris est prévenue. Son ex n’est pas là pour la reconquérir mais bien pour lui briser le cœur une seconde fois. Face à un Kingsley Coman tranchant sur son côté gauche, à un Josua Kimmich en chef d’orchestre au milieu du terrain, le PSG fait le dos rond. La première période est fade.

Au retour des vestiaires, les intentions de jeu sont différentes. Les Parisiens se montrent un peu moins timides mais sont punis par les Allemands à la 52e minute. Fraîchement rentré en sur l’aile gauche, Alphonso Davies sert sur un plateau Kingsley Coman avec qui il venait de permuter de côté. D’un centre bien travaillé, le Canadien trouve l’international français, qui d’une reprise du plat du pied, vient tromper le portier Gianluigi Donnarumma, loin d’être exempt de tout reproche. Formé dans le club de la capitale, le « titi parisien » le crucifie une seconde fois, après avoir marqué le but victorieux en finale de la Ligue des Champions 2020. Cette fois-ci, Coman ne le célèbre pas. Il a toujours gardé des bonnes relations avec son ex, pas question de tout gâcher.

Mais dès l’entame du match, c’est le Bayern Munich qui engage la conversation avec le PSG. Les Bavarois monopolisent même la parole. Impossible pour les Parisiens d’en placer une. Sans sa star sénégalaise Sadio Mané sur le front de l’attaque, l’équipe allemande parvient à se procurer les occasions les plus chaudes, quand Neymar et Messi tentent des fulgurances individuelles mais vaines pour exister.  

« Le changement climatique provoque plus de séismes. » C’est le titre d’un article d’opinion publié sur le site anglophone d’Euronews le 9 février dernier, trois jours après les tremblements de terre qui ont secoué le sud de la Turquie et la Syrie. L’auteur y affirme qu’ on « ne sait pas avec certitude ce qui a déclenché cette horrible catastrophe naturelle ». Existe-t-il vraiment un lien entre les bouleversements du climat et les séismes ? Deux sismologues de l’École et observatoire des sciences de la Terre de Strasbourg nous répondent.

Un mécanisme qui vient des profondeurs de la Terre

« Il faut arrêter de vouloir toujours tout relier au changement climatique ! », peste Jérôme Vergne lorsque nous lui posons la question, avant d’ajouter que, « d’une manière générale, les séismes sont une manifestation de l’activité interne de la Terre, [NDLR: noyau et manteau] et non pas de l’activité externe [NDLR: océans et atmosphère] ».

Pour expliquer le mécanisme des tremblements de terre, le chercheur assimile la planète à une énorme « machine thermique ». Tout commence en profondeur, où des réactions radioactives génèrent de la chaleur dans le noyau et le manteau terrestre. Cette chaleur s’échappe vers la surface de la planète par « convection », c’est-à-dire en se déplaçant à travers les fluides. « C’est comme quand on met une casserole d’eau à bouillir : on voit des mouvements circulaires qui font remonter l’eau chaude vers la surface », précise Jérôme Vergne. Ces mouvements de convection dans le manteau entrainent les plaques tectoniques, qui se déplacent de manière « saccadée ». « Des frictions peuvent alors apparaître, et provoquer des séismes », conclut le chercheur.

Pas d'effet sur les gros séismes

Cette règle générale explique la plupart des tremblements de terre, et notamment celui qui a secoué la Turquie et la Syrie. Il existe néanmoins quelques exceptions liées au changement climatique. « Si on veut rentrer dans le détail, il y a des études qui montrent que des variations de l’épaisseur de la glace en Antarctique ou en Arctique peuvent très localement influencer l’activité sismique », illustre Jérôme Vergne. Son collègue Luis Rivera détaille le processus : « les glaciers sont comme des rivières de glace qui glissent doucement vers la mer, puis se déversent dedans de manière abrupte, avec des morceaux qui se détachent ». « On va alors relâcher une force qui s’exerce sur une plaque, ce qui peut faciliter les glissements le long d’une faille et déclencher un peu de sismicité », analyse Jérôme Vergne. « La magnitude dans ce cas-là sera faible, environ 3 ou 4, complète Luis Rivera. Les "vrais" séismes, je n’en connais pas qui soient liés au changement climatique. »  

Des études encore très discutées dans la communauté scientifique semblent également montrer que l’eau qui s’infiltre dans une zone de faille lors de fortes précipitations pourrait faciliter les glissements entre plaques.

Si le changement climatique peut faire augmenter localement la sismicité, les deux chercheurs sont unanimes : ces phénomènes sont anecdotiques à l’échelle planétaire. Jérôme Vergne résume: « Il s’agit seulement de petits effets locaux qui n’expliquent pas la sismicité terrestre au sens large. »

Juliette Vienot de Vaublanc
Édité par Quentin Celet

Jour de Saint-Valentin, le couvert est dressé au Parc des Princes pour une soirée de Ligue des Champions haletante. A l’entrée des 22 acteurs, le groupe de supporters du Collectif Ultras Paris brandit un tifo gigantesque de One Piece pour lancer les hostilités.

Le palais des sports de Mulhouse avant l’entraînement de l’équipe féminine du club Volley Mulhouse Alsace. 

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