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Cette prise de position était importante pour les eurodéputés après que Donald Trump ait présenté son souhait de “prendre le contrôle de la bande de Gaza” et de déplacer la population palestinienne vers les pays aux alentours. Des pratiques pourtant qualifiable de crime de guerre, selon Human Rights Watch.

L'eurodéputée Marie-Pierre Vedrenne (PPE, droite) discute avec le commissaire européen au commerce Maroš Šefčovičlors du débat sur l'accord UE-Mercosur au Parlement jeudi 13 février © European Union 2025 - Source : EP

Le 19 janvier dernier, après quinze mois de guerre et de drames humanitaires, un fragile cessez-le-feu est entré en vigueur entre Israël et le Hamas. À l'occasion d'un débat sur la stratégie de l’Union européenne pour le Proche-Orient, l’avenir de l’enclave palestinienne a été largement évoqué. “Nous devons mettre un terme à tous les obstacles qui entravent [la mise en place] d’une solution à deux États” assurait David Mcallister (PPE - Droite). La création d’un État palestinien séparé d’Israël par les frontières de 1967 pourrait, selon la majorité des groupes parlementaires, maintenir la paix dans la région. Une idée que partage la commissaire pour la Méditerranée Dubravka Šuica.

Mahault de Fontainieu

L'euro numérique, avenir de la BCE ?

Dans son plan, la Commission propose de renforcer la collaboration des enquêteurs et des procureurs entre les États ou les directives sur le gel des actifs issus des marchés illégaux.

Le débat a beaucoup porté sur la Suède : avec 14 000 membres actifs répartis dans 200 gangs, le pays est le plus touché par le crime organisé. Depuis le début de l’année, il recense 33 attentats à la bombe. Mais la menace est également européenne. En 2024, Europol dénombrait 821 réseaux dangereux actifs en Europe et 70% d’entre eux sévissent dans trois pays simultanément.

"La violence des gangs n’est pas seulement une menace pour la vie et pour la sécurité, c’est aussi une immense menace pour la démocratie et la société", a déclaré la commissaire européenne Maria Luis Albuquerque devant le Parlement. Ce lundi 10 février, elle est venue présenter le nouveau plan stratégique de sécurité intérieure de la Commission pour lutter contre la montée de la criminalité organisée en Europe.

L’euro numérique était au cœur des discussions dans l’hémicycle. Forme de devise dématérialisée, il se distinguerait des crypto-monnaies par un système de régulation plus strict : contrôle de la devise par la Banque centrale européenne (BCE), limites de détention (à déterminer), valeur stable. Il serait convertible en euro physique, et accessible via tout appareil numérique, même sans connexion Internet selon les plans de l’institution monétaire. 

Un moyen de "renforcer l’autonomie de l’Europe dans les paiements" face à la "domination des fournisseurs étrangers", selon Christine Lagarde, présidente de la BCE, venue présenter son bilan devant les parlementaires. L’euro numérique serait géré exclusivement par la Banque centrale, sans intermédiaire extérieur. 

Si les députés sont nombreux à soutenir le projet, ils soulignent dans leur rapport la nécessité de "lancer une vaste campagne d’information sur l’euro numérique afin d’apaiser les inquiétudes des citoyens", en précisant par exemple que la devise numérique ne remplacera pas les espèces à terme. De potentiels essais de paiements entre partenaires sélectionnés par la BCE (inconnus pour le moment) sont envisagés pour 2025.

Gaïa Herbelin

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