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Depuis le début de la guerre en Ukraine, des dizaines de milliers de Russes sont arrivés en Géorgie pour fuir la mobilisation. De quoi raviver les tensions entre les deux nations, à l'image des manifestations quasi-quotidiennes qui ont lieu en Géorgie depuis le printemps 2023 pour dire non au rapprochement entre Tbilissi et Moscou. Une situation aussi sensible que l'histoire commune qui lie les deux pays.

Servane DE PASTRE, Anthony JILLI, Madina MALENKOVA, Salome MEKHRISHVILI

 

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"La Russie nous livre une guerre économique", dénonce Malkhaz Chkadua, le responsable de l'ONG Transparency International Georgia, à Batoumi.

© Louison Leroy

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Nunuka, assise au milieu, entourée de ses amies, rêve de retourner en Ossétie du Sud dans le village qu'elle a dû fuir en 2008, quand les Russes sont arrivés. "C'est la Géorgie, mais on est des étrangers ici. On n'est pas vraiment chez nous." 

© Pierre Bazin

A la frontière avec l’Ossétie du Sud, Otari, producteur de pommes et habitant du village d’Ergneti, voit tous les jours les barbelés de la ligne d’occupation, qui l’empêchent de retourner là où il a grandi. 

© Pierre Bazin

Dans la station balnéaire de Batoumi, de nombreuses agences immobilières proposent leurs services en langue russe.

© Paul Le Guen

La journée de la pureté familiale mobilise les conservateurs chaque année le 17 mai. Elle est organisée par l'Église Orthodoxe locale depuis 2014 en réaction à la journée internationale contre l'homophobie.

© Martin Hortin

La Géorgie a un corps amputé. En 2008, elle perd deux de ses régions dans une guerre-éclair face à la Russie. Le long de ces nouvelles "frontières" que les Géorgiens voient toujours comme des entailles 15 ans après, le calme est fragile. La guerre en Ukraine a ravivé la plaie et les douleurs fantômes.

Pierre BAZIN, Gigi DIGMELASHVILI, Delphine SCHILTZ

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