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Un an après l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne, ses coutures craquent sous l’effet de la crise. Les élus nationaux, pour y avoir beaucoup perdu, s’y voyaient reconnaître de nouveaux droits. Ils s’y étaient préparé. Mais à peine engagés dans l'exercice, leurs prérogatives budgétaires s’étrécissent sous l’effet du semestre européen. La discipline commune de la gouvernance économique élargit son périmètre à même leurs circonscriptions. Leurs électeurs, à l’entrée du tunnel d’une austérité sans débouché visible, grondent. La question des raisons de vivre à 27, et même à 17, fait retour sur la scène politique nationale. Pour retrouver prise, les parlements nationaux ont une option : jouer collectif. Cette perspective donne le vertige, tant ils diffèrent, surtout quand il faut fixer les règles de concert avec le Parlement européen.
Cliquez-ici pour accéder au dossier réalisé par les étudiants du CUEJ en décembre 2010.
« Au printemps de 1942, André Lévy, Julien Freund et des complices entreprirent un travail d'intimidation. Sur la machine de la faculté, ils tapèrent des lettres de menaces aux libraires qui mettaient en devanture des livres allemands ou des ouvrages prônant la collaboration. Exécutant leurs menaces, si les ouvrages n'étaient pas retirés, ils allaient de nuit briser les vitrines à coup de pavés. »
Jean Lassus, Souvenirs d'un cobaye, éditions Alsatia, 1973
Après un trajet souvent long et périlleux, les étudiants alsaciens reçoivent un accueil bienveillant à Clermont-Ferrand. Ils sont logés dans des familles, en foyer, ou dans de modestes appartements.
Rapidement, une communauté soudée se construit. A Clermont, ils perçoivent une aide financière spéciale de la part du régime de Vichy. Ils se retrouvent pour partager leurs repas. Ils passent leur temps libre entre le cinéma, les balades en ville et les promenades en Auvergne.
Yvonne Lobstein, étudiante en médecine.