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Pas facile de déjeuner le midi quand on travaille à l’Espace européen de l’entreprise (EEE). Seulement sept restaurants sont disséminés dans la zone économique: quatre d’entre eux proposent des tarifs plutôt onéreux (comme Coté Lac) et les trois autres relèvent de la restauration rapide (bagel, cuisine asiatique). Avec 550 entreprises et quelque 8 000 salariés, la faiblesse de l’offre interpelle.
Sur le parking de la Chambre de métiers d’Alsace, un food truck régale les salariés deux fois par semaine avec ses burgers : « Tout est bon dans le camion » y est installé depuis quatre ans. Pour Gaël Schwach, gérant de ce camion-restaurant, tout semble aller pour le mieux. Il « fait son chiffre » et sa nourriture connaît un grand succès, ce qui n’a pas été le cas pour tous ses confrères : « En quatre années, j’ai vu défiler quatre ou cinq food trucks sur cet emplacement. La moitié d’entre eux est partie d’ici et l’autre moitié a carrément arrêté son activité.» C'était jusqu'à présent la seule possibilité de s'installer à l’EEE, la direction de l'établissement ayant décidé de louer son parking pour pallier l’absence de cantine dans ses locaux et aider les nouveaux entrepreneurs.
La Ville bloque
Sans accord d'un propriétaire privé, un food truck ne peut pas s’arrêter n’importe où pour vendre ses repas pendant les quelques heures de la pause dej’. Il faut des autorisations délivrées par la municipalité. Or, selon Benoît Steffanus, conseiller délégué au commerce et à l'artisanat de la Ville de Schiltigheim : « aucun maire schilickois n'a jamais autorisé les food trucks pour le moment. » Comme solution de repli, la collectivité propose aux camions-restaurateurs de venir au marché hebdomadaire le jeudi, de 8h à 12h. Mais ce lieu et ces horaires ne conviennent pas forcément aux food trucks, qui souhaitent vendre des repas de midi et du soir.
Avec l’arrivée du nouveau conseil municipal en avril 2018, la question a été rouverte. Toujours selon Benoît Steffanus, il est prévu qu’un groupe de travail se réunisse autour de la question : « Les restaurants à Schiltigheim se portent très bien et nous ne voulons pas leur imposer une concurrence sans avoir défini une règlementation claire. Il faut réfléchir à des zones et des horaires pour encadrer le commerce non sédentaire. »
« J’ai pris mon téléphone et j’ai appelé un à un tous les bâtiments de l’avenue de l’Europe »
Depuis le début du printemps, les salariés de l’EEE ont vu un nouveau camion-restaurant s’installer, mais cette fois en plein centre de l’avenue de l’Europe, axe central de la zone économique, sur le parking de l’entreprise de vidéo Viastoria. « L’essentiel chez Raphaël » est un food truck vegan qui sert des plats certifiés bio et locaux, deux fois par semaine, le mercredi et le vendredi.
« Je voulais aller à Schiltigheim parce que je sais qu’à l’Espace européen, il n’y a pas beaucoup d’offres de nourriture de qualité bio et encore moins végétale. » Après avoir testé péniblement l’emplacement de ses confrères derrière la Chambre de métiers, en aidant des collègues, Raphaël Miquel, gérant de « L’essentiel chez Raphaël » s’est mis en tête qu’il devait occuper une place plus centrale pour sa propre activité. « J’ai pris mon téléphone et j’ai appelé un à un tous les bâtiments de l’avenue de l’Europe. J’ai essuyé plusieurs refus avant de tomber sur Jean-Michel Mangel. » Le dirigeant de la société de production vidéo Viastoria a été sensible à son appel, puisqu’il l’avait déjà rencontré lors des « Trophées RSE idée Alsace » où « L’essentiel chez Raphaël » avait remporté un prix. « Finalement, je pense que s’il ne m’avait pas connu avant, je ne serais toujours pas implanté à Schiltigheim. »
Estelle Burckel
Après trois années de concertations avec les habitants, l'Eurométropole de Strasbourg va engager, à partir de 2020, une nouvelle série de travaux dans le quartier de la Meinau-Canardière. Une partie de l'espace public doit être réaménagé, des logements seront démolis puis reconstruits.
En 2006, l’Eurométropole de Strasbourg s’est lancée dans un plan de réaménagement urbain dans le quartier de la Meinau-Canardière. Dans le cadre du Programme national pour la rénovation urbaine (PNRU), plusieurs phases de travaux ont été programmées entre 2006 et 2015, dont les dernières sont toujours en cours de réalisation. Au total, 626 logements sociaux ont été démolis tandis que 322 ont été reconstruits pendant cette période.
Un important incendie a ravagé une maison mitoyenne située au 62 de la rue George Bernanos, dans le quartier de Koenigshoffen. Le sinistre s'est déroulé jeudi 26 septembre, peu avant 23 h.
Les sapeurs-pompiers ont rapidement maîtrisé l'incendie qui s'étendait à l'ensemble de ce petit-pavillon, jusque dans les combles. Les habitations voisines n'ont pas été touchées.
Aucun blessé
La maison étant vide au moment du sinistre, aucun blessé n'est à déplorer. C'est l'occupant qui a donné l'alerte : il rentrait du football et a aperçu les flammes depuis le trottoir.
Il sera relogé chez sa famille. Un expert en assurance était attendu dans la journée pour évaluer l'ampleur des dégâts.
Nicolas Arzur
Le centre culturel et social Rotterdam fait un appel aux bénévoles. Il recherche des personnes pour accompagner des jeunes dans leurs devoirs (niveaux CM2 à 3e). L'aide aurait lieu le lundi, le mardi, le jeudi et le vendredi (au choix), de 17h à 18h. Il n'est pas obligatoire que les volontaires soient présents chaque jour.
Pour tout renseignement ou demande, contacter directement le centre au 03 88 61 20 92, entre 9h et 12h.
Laurie Correia
Le centre socio-culturel Camille Claus de Koenigshoffen recrute des accompagnateurs, pour du soutien scolaire auprès d'élèves de la primaire au collège. En CDD d'octobre 2019 à juin 2020, ils devront aider les jeunes à faire leurs devoirs. Chantal Loth-Cariou, chargée d'étudier les candidatures, ajoute : «Il faudra proposer des activités pédagogiques pour encourager leur autonomie.» Elle précise que le nombre d'heures travaillées par semaine sera fixé en fonction des créneaux assurés. Pour postuler, il est important de «connaître les bases de l'apprentissage», être titulaire d'un bac+2 au minimum et si possible, avoir de l'expérience en animation.
Le Centre Socio Culturel Camille Caus #recrute des accompagnateurs à la scolarité
Envoyer un CV et une lettre de motivation avec le tableau ci-après rempli à Chantal LOTH-CARIOU, 41 rue Virgile 67200 STRASBOURG, 03 88 27 61 51, clothcariou@jsk-asso.fr #emploi #jskoennigshoffen pic.twitter.com/zRnik6mr8x— Association JS Koenigshoffen - CSC Camille Claus (@assoJSK) 20 septembre 2019
Thémïs Laporte
Programme de la “Montagne-Verte en fête”. Dimanche 29 septembre, de 11 h à 19 h, à l’école Erchmann-Chatrian (280 route de Schirmeck), entrée libre :
Une grande fête de rentrée est organisée dimanche 29 septembre à la Montagne-Verte. Des concerts et des animations sont au programme pour réunir les habitants du quartier. L'année dernière, l'événement avait été annulé.
Un marché aux puces, des jeux gonflables et des concerts, dont la prestation attendue de la tête d'affiche, le groupe électro-funk The Fat Badger. Dimanche 29 septembre, la traditionnelle fête de rentrée du quartier de la Montagne-Verte est de retour, après un an d’absence.
« “Montagne-Verte en fête” est dans l'esprit de la “Fête d’automne” », explique Luc Gillmann, l'adjoint au maire en charge du quartier.
Un retour après des tensions politiques
L'an dernier, ces célébrations de rentrée - alors appelées Fête d'automne - avaient dû être annulées. Eric Elkouby, l'ancien adjoint du secteur, avait alors mis en cause Luc Gillmann, son successeur. Le premier pointait l'incapacité du second à conserver cet événement emblématique du quartier.
« En 2018, aucun des trois centres socioculturels (CSC) n'était disponible pour porter l'événement », se défend Luc Gillmann. « Ils étaient pris par l’organisation du Village des utopies [un projet de rencontre et de promenade entre les habitants de l’Elsau, de Koenigshoffen et de la Montagne-Verte, autour d'une œuvre artistique monumentale, ndlr]. »
« Cette année, on n'avait rien de prévu à cette date. On a donc accepté, en janvier, d’être la locomotive du projet », confirme François Portal, animateur du CSC de Montagne-Verte.
Réunir les associations autour de projets communs
L'animateur applaudit le retour de cette fête populaire. « On espère qu'elle ouvrira la voie à davantage de projets communs entre les différentes associations du quartier. »
Car si autrefois chaque organisme préparait sa fête et son stand dans son coin, cette fois-ci, les associations de la Montagne-Verte, l'association culturelle des Merveilles de la Montagne-Verte (ACMMV) et l'orientation-prévention-insertion (OPI) en tête, se sont rassemblées pour imaginer ensemble l’événement. « On espère que ces liens puissent perdurer par la suite », continue François Portal.
Reste la question de l'emplacement. Comme en 2017, la fête de rentrée aura lieu dans la cour de récréation de l’école Erckmann-Chatrian, pour des raisons de sécurité. « Mais sa capacité d'accueil n'excède pas les 500 personnes. » Bien loin, donc, du millier de visiteurs, lorsque les festivités s'installaient place d'Ostwald.
Nicolas Arzur
Estelle Burckel et Jérôme Flury