C'est pourquoi deux jours après l'ouverture de cette grande fête de la musique contemporaine, le 21 septembre, le zénith de Strasbourg s'enflammera pour un hommage vibrant à Frank Zappa. 47 ans après la sortie du film 200 Motels, dans lequel l'artiste à la moustache décrivait la vie d'un groupe en tournée sur fond de critique de la société de consommation et des divertissements, le public découvrira une adaptation surprenante mêlant musique, vidéo et théâtre, magnifiée par la participation de l'Orchestre philharmonique de Strasbourg.
Pour sa 35ème édition, le festival Musica mettra les années 1960 à l'honneur. L'occasion pour les artistes d'aujourd'hui de revisiter les grandes œuvres du siècle passé, du 19 septembre au 6 octobre à Strasbourg.
Trente cinq ans déjà que le festival Musica s'attache à décloisonner les différents styles, réunir les musiques et faire découvrir de nouvelles esthétiques. Un défi audacieux lancé en 1983 lors de sa première édition. Près de 1100 concerts plus tard pour 3200 œuvres interprétées, sa philosophie est restée la même : incarner un lieu où le ciné-concert côtoie la danse, où le rock s'invite à l'opéra et où, en une quarantaine de représentations, les icônes du siècle dernier sont revisitées par celles de demain.
Hommage à Frank Zappa
Pour cette nouvelle édition, le festival a décidé de se consacrer aux années 1960, une décennie riche en création musicale et en changements sociétaux, notamment avec les événements de 1968. En fil rouge, l'artiste aux multiples facettes Frank Zappa, décédé en 1993. Tout à tour guitariste, compositeur, réalisateur ou encore ingénieur du son, il incarne idéalement la philosophie du festival par son éclectisme, véritable trait d'union entre les différents style de musique, du rock à la musique concrète en passant par le jazz. Des 60 albums de l'artiste déjanté, on retiendra le génial Hot rats ou le titanesque Läther. Par ailleurs, en militant de la liberté d'expression, il est un témoin privilégié des grandes causes de son époque comme la lutte contre la guerre du Vietnam.
Mathilde Obert
Trois conseils pour réduire sa production de déchets plastiques
Une habitude à prendre
Pour tenir son engagement, Marie achète ses aliments au marché, ou dans des épiceries vrac. Des produits bruts et vendus à l'unité. « Je fais mes courses deux fois par semaine. Passer au zéro déchet a un coût, ça nécessite de prendre le temps de changer ses habitudes. Mais une fois qu'elles sont modifiées, c'est accessible à tout le monde », estime-t-elle. Ce mode de vie ne semble pas déranger Alice et son petit frère Simon. Pour Noël par exemple, les enfants n'ont pas reçu de jouets, mais une journée à Europapark. « Ils étaient super contents », défend Marie.
Le zéro déchet nécessite tout de même quelques sacrifices. La famille a dû abandonner certains aliments difficiles à trouver sans emballage, comme le beurre et le chocolat. Ils ont aussi fait face à des difficultés. « On peut tout à fait fabriquer notre dentifrice nous-même, mais je préfère celui en tube. De même, on a testé les brosses à dents en bambou. Les poils sont en nylon : il faut scier la tête avant de la mettre au compost, on a donc repris du plastique. C'est un peu notre échec de l'année », admet-elle.
Malgré tout, la famille souhaite continuer. « Alice a proposé de retenter l'expérience une année sur deux », sourit sa mère. Ils ont appris à ne pas consommer plus que ce dont ils avaient besoin. « On va continuer d'être ultra-vigilants pour produire le moins de déchets possibles. »