Selon elle, le plan annoncé lundi 9 septembre par la ministre de la Santé Agnès Buzyn « est une réponse qui est largement à la hauteur des besoins ». Pour rappel, 750 millions d’euros seront engagés d’ici 2022, en majorité pour recruter du personnel. Afin de désengorger les services urgentistes, une cinquantaine de maisons médicales de garde doivent être créées sur les territoires qui accueillent plus de 50 000 patients. Un service téléphonique d’urgence devrait également émerger à l’été 2020 pour répondre aux demandes de soins ainsi qu’une facilitation des consultations, sans rendez-vous ni avance de frais auprès des médecins libéraux. Enfin, à l’avenir, le ministère souhaite attribuer aux urgences « une enveloppe forfaitaire » contrairement au système de financement actuel qui permet à l’hôpital de toucher 25,32 € pour chaque malade accueilli aux urgences, quelque que soit son niveau de gravité.
Malgré les mesures annoncées, la grève continue dans les services d’urgence. L’assemblée générale d’InterUrgences a voté hier la poursuite du mouvement. Ce mercredi après-midi, plusieurs centaines de manifestants ont battu le pavé à Paris à l’appel de la CGT.
L’annonce de la porte-parole du gouvernement n’a pas tardé à faire réagir sur les réseaux sociaux.
Championnats du monde 2019 : Des Bleus intraitables face aux Etats-Unis (89-79)
Battue par l’Australie lors du dernier match de poule, l’équipe de France défie les Etats-Unis en quarts de finale des championnats du monde. Les Américains sont double tenants du titre et invaincus depuis 2006. Autant dire que la mission paraît impossible. Pourtant, les Bleus y croient. Team USA est orpheline de ses stars et Vincent Collet présente une équipe très compétitive. Au terme d’un match légendaire, les Bleus créent l’exploit et se qualifient pour les demi-finales.
Championnats du monde 2014 : La France humilie l'Espagne (65-52)
Un an seulement après son sacre en Lituanie, l’équipe de France participe au mondial organisée en Espagne sans grande conviction. De nombreux joueurs NBA, à l’instar de Tony Parker et Nando de Colo, ont préféré se reposer. En quart de finale, les hommes de Vincent Collet retrouvent l’armada espagnole à Madrid. Les Français créent alors une immense surprise en battant largement les ibériques. Ils perdront malheureusement au tour suivant face à la Serbie avant d’arracher la médaille de bronze.
Euro 2013 : Tony Parker sur un nuage face à l'Espagne (75-72)
En arrivant en Lituanie, La génération de Tony Parker ambitionne clairement de remporter la compétition. Mais en demi-finale se profile sa bête noire : l’Espagne (les hispaniques avaient déjà éliminé les Bleus en finale de l’euro 2011 et en quarts des JO 2012). A la mi-temps l’histoire semble se répéter et les tricolores sont menés de 14 pts. Transcendée par Tony Parker (31 points), la France va alors réaliser la plus grande période de son histoire et va l’emporter en prolongation. Les hommes de Vincent Collet iront au bout de la compétition, remportant ainsi le premier titre de l’histoire du basket français.
Avec Deux moi, le réalisateur signe un film sur une jeunesse marquée par la solitude, toujours en quête de nouvelles rencontres, à l’heure du numérique.
Dès le début de l’intrigue, on s’attend à ce que les réseaux sociaux prennent une place centrale dans l’histoire, voire que le scénario se développe autour de ce thème. On attend alors une critique au vitriol des sites de rencontre. Pourtant le scénario développé par Cédric Klapisch atténue leur importance et s’attache surtout à la personnalité des deux personnages principaux, interprétés par François Civil et Ana Girardot.
Le réalisateur ne rentre pas pleinement dans l’univers des réseaux sociaux, ce qui permet au moins d’éviter de tomber dans la caricature de jeunes ne vivant plus qu’une vie virtuelle. Cependant, le scénario ne permet pas de développer suffisamment le rôle d’internet dans cette histoire.
Des scènes trop prévisibles
Pendant deux heures, on apprend donc à connaître les deux personnages principaux. Chacun évolue de son côté. On finit par suivre deux histoires différentes, avec une dynamique bien équilibrée qui permet de passer d’un personnage à l’autre. Les protagonistes mènent leur vie à Paris, ils se croisent régulièrement sans jamais se prêter attention, jusqu’à ce qu’ils décident quand même de se parler. Mais le scénario sert mal ce moment que l’on sent arriver dès les premières minutes du film. Le passage régulier des personnages dans les même lieux casse le suspense d’une potentielle rencontre. Ce passage est servi par une scène romantique d’un film qui ne l’est pourtant pas, et imprégnée d’une musique à l’eau de rose. Si Cédric Klapisch a évité de tomber dans les clichés sur les réseaux sociaux, entre la musique et le déroulé de la scène, il a cédé à toutes les facilités pour la rencontre inévitable des deux personnages.
Cette scène n’enlève pourtant rien aux performances de François Civil et Ana Girardot qui servent parfaitement leurs personnages. L’histoire propose quelques moments plutôt drôles, d’autres plus sensibles. Même s’il ne présente aucune surprise dans son histoire, le film reste agréable à regarder, sans présenter d’intérêt particulier. Le réalisateur passe à côté de sa volonté initiale et n’arrive pas à remettre sérieusement en cause le rôle des réseaux sociaux et des sites de rencontre dans la vie sentimentale des nouvelles générations.
Aurélien Gerbeault