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« Nous nous sommes laissé le temps de l’expérimentation », s'est réjouit Pia Imbs, présidente de l’Eurométropole, lors d’une conférence de presse, ce mercredi. Après les huit mois d’essai qui ont pris fin en décembre 2024, il est temps de se lancer dans le grand bain.

Le conseil de l’EMS doit voter ce vendredi 23 mai sur la généralisation à ses 26 communes de moins de 10 000 habitants du mode de collecte expérimentée à Plobsheim et Achenheim. Cette réorganisation s’inscrit dans la politique Zéro Déchet 2021-2026 de la métropole dont l’objectif est de réduire de 15% la totalité des déchets ménagers.

Quatre communes ont testé, 22 autres pourront bientôt s’y mettre. Alors que les habitants d'Achenheim et de Plobsheim devaient déposer leurs déchets recyclables dans des containers, ces deux communes ont expérimenté une collecte hebdomadaire en porte-à-porte entre mai et décembre 2024. Poubelle bleue et poubelle jaune sont alternativement ramassées chaque semaine. Vendenheim et Reichstett, de leur côté, sont resté sur le principe de dépôt volontaire du tri, mais en avec des ouvertures aggrandies.

13h48
La présidente de l’EMS de retour, tous les points à l’ordre du jour ont été passés en revue. Il est temps maintenant d’aborder les textes additionnels.

C’est le point concernant l’avenir du Marché Gare qui est abordé. Pour rappel, en décembre 2025, la concession de ce lieu géré par une société d'économie mixte arrive à son terme. L’Eurométropole, comme la Ville de Strasbourg, a décidé de donner la gestion de ce lieu à une entreprise privée (tout en conservant un contrôle public). "Nous souhaitons faire du marché gare un véritable pôle alimentaire pour les consommateurs locaux", précise la présidente Pia Imbs. Elle ajoute que la procédure s’inscrit dans l’ambition du plan climat de 2030.

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13h40
Pour le 48ème point, la collectivité envisage de vendre des terrains du quartier de Hautepierre (Strasbourg) à Vinci et Jabo Promotions. L’objectif serait de construire un hôtel hospitalier, des logements locatifs, des commerces et des bureaux. Yasmina Chadli (PCF) affirme que son groupe soutient la création de logements sociaux et à visée non lucrative. Pour autant, elle exprime des réticences sur la question de l’hôtel hospitalier: "Ce projet s’adapte par le bas à la crise de l’hôpital public."

Pour Suzanne Brolly, adjointe à la maire de Strasbourg, le projet donne l’occasion de réduire la durée de séjour à l’hôpital. Pour la conseillère, il ne s'agit pas d'une logique de fermeture de lits hospitaliers mais "d’un investissement majeur de l'hôpital de Hautepierre pour rouvrir des lits". La mesure est adoptée par les conseillers de l’EMS à 70 pour, 3 contre et 1 abstention.

13h33
Les conseillers de l’EMS doivent maintenant s’exprimer sur le maniement des recettes publiques du parc d’innovation d’Illkirch. Celui-ci a vocation à accueillir de jeunes entreprises de biotechnologie. Anne-Marie Jean, vice-présidente de l’EMS en charge des politiques de l’emploi, déclare : "On va travailler à un équilibre entre la biodiversité et l’activité économique". Le point est adopté à 72 pour, 0 contre et 3 abstentions.

Titouan Catel--Daronnat

13h32
Après des débats houleux autour de la taxe et un aller-retour à l’extérieur pour Éric Amet (indépendant), la mesure est adoptée avec 68 pour, une abstention et 13 contre.

13h03
La taxe continue à faire débat. Le maire de Lipsheim, René Schaal, notifie : "Personnellement, je m’abstiendrai. Sauf si vous me dites que vous allez réduire ou enlever la taxe". De même, Pierre Perrin, maire indépendant de Souffelweyersheim, déplore les frais supplémentaires nécessaire à l'acquisition de 40 000 bacs supplémentaires.

L’appel d'offres pour les candidats à la gestion des 15 hectares du marché de gros a été clos en janvier 2025. Selon une information des Dernières Nouvelles d’Alsace, la société gestionnaire du marché de Rungis s’est positionnée pour reprendre les activités de celui de Strasbourg.

En septembre et octobre 2024, les deux collectivités ont décidé tour à tour que le marché d’intérêt national de Strasbourg (MIN) fera l’objet d’une délégation de service public d’une durée de vingt ans. Selon elles, cette délégation permettra de se détacher du risque commercial et permettra de nouveaux investissements que le public ne pourrait pas assurer. Estimation du contrat par l’EMS : 77 millions d’euros. Le nouvel exploitant se rémunérera avec les résultats de l’activité du marché, qui a dégagé un chiffre d'affaires d’environ trois millions d’euros en 2023.

Car le Marché Gare est à l’aube d’un bouleversement à l’échelle de son histoire. La Ville et l’Eurométropole, actionnaires à elles deux à 55% de la Samins, la société gestionnaire du marché depuis 1966, ont décidé de se séparer de ces activités à la fin de la concession, en décembre 2025.

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