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L’adjointe est rapidement coupée, interpellée par des mères qui pointent que “des logements vacants sont là, juste en face de l’école”. Hülliya Turan répond que ceux-ci appartiennent aux bailleurs sociaux et non à la mairie, mais évoque une réunion la semaine passée avec ces interlocuteurs. Une manifestante s’indigne : “On est obligés de se mobiliser pour avoir des informations, sinon on a l’impression d’être seuls.” Alors la réflexion s’oriente sur la suite du mouvement : “Qu’est-ce qu’on doit faire pour que l’Etat réagisse ?”, demande une parent d’élève à l’élue. Question qui n’aura pas de réponse.

Un mouvement national pour l’hébergement des élèves à la rue

Sans réaction de la préfecture, les mobilisés se sentent impuissants. Mais ils ne sont pas seuls : les actions se multiplient dans les établissements scolaires de Strasbourg. Les parents d’élèves du collège Lezay-Marnésia, dans le quartier de la Meinau, sont mobilisés depuis le début de l’année. Ils ont obtenu l’hébergement de 17 enfants par la mairie. Le matin de ce 6 février, le collège Kléber organisait aussi un rassemblement. Et d’autres écoles l’ont fait ces dernières semaines : l’école primaire Saint-Jean, la maternelle Albert-Le-Grand…

Pour Emmanuelle Antiguebieille, co-présidente de l’association de parents d’élèves APEPA jointe par téléphone, “les cas vont encore se multiplier”. Elle évoque cinq ou six établissements scolaires de Strasbourg qui se préparent à monter au créneau. La représentante des parents d’élèves estime que ce n’est pas tant le succès à Lezay-Marnésia que le nombre croissant d’enfants à la rue dans la capitale alsacienne qui entraîne ce mouvement. Elle met enfin en avant le caractère national de ces mobilisations : un réseau nommé Élèves sans toit a vu le jour en 2022, pour porter cette problématique dans toute la France. Le collectif a récemment édité un guide pour aider les parents d’élèves et enseignants à mener des actions : le Toitoriel.

Devant l’école Léonard-de-Vinci, les parents évoquent une dernière raison à la mobilisation massive dans les écoles de Strasbourg : celle de l’arrivée des vacances. Une enseignante glisse : “C’est la dernière occasion de nous faire entendre avant ces deux semaines, que ces enfants vont passer dehors, dans le froid…”

Yves Poulain

Édité par François Bertrand

De nombreuses chambres d'agriculture du Sud-Ouest ont basculé dans l'escarcelle de la Coordination rurale, à l’issue des élections professionnelles de janvier. Webex fait le point sur la stratégie du syndicat contestataire, à la conquête de la Nouvelle-Aquitaine. 

Les grilles s’ouvrent et laissent sortir des centaines d’enfants, pressés de rentrer chez eux après une journée d’école, excités à l’approche des vacances. Si la majorité des familles partent vite, refroidies par la température de ce jeudi 6 février, un attroupement d’une quarantaine de parents d’élèves se forme devant l’enceinte de l’école Léonard-de-Vinci, dans le quartier de l’Elsau à Strasbourg. Des banderoles sont sorties, quelques écoliers scandent spontanément : “Plus d’enfants à la rue ! Plus d’enfants sans maison !”

Cinq familles dont les enfants sont scolarisés dans l’établissement, en maternelle ou en primaire, dorment à la rue. Dans des voitures, des tentes ou des halls d’immeuble. Quand les enseignants ont entendu parler de cette situation, ils ont été révoltés. “On demande à des enfants de résoudre des calculs alors qu’ils ont passé la nuit sous une tente ?, s’indigne une enseignante. On n’arrive pas à s’y résoudre.” Des lettres ont été envoyées au rectorat et à la mairie pour proposer l’utilisation du gymnase municipal, restées sans réponse selon les manifestants. Pour avoir plus d’impact, les parents d’élèves ont donc décidé de se mobiliser.

“Il y a des problèmes sociaux et sanitaires très graves”

“Ça me scandalise, il fait un froid de canard, tonne Nadia, une mère d’élève, en frissonnant. Je n’arrive pas à imaginer qu’un enfant de cet âge reste dehors plus de 25 minutes.” Une autre femme renchérit : “Pour les nôtres, une récré c’est déjà très long…” Ces mères en ont parlé à leurs enfants, “mais en gardant l’anonymat des familles. On sait qu’entre eux, ils ne sont pas toujours très gentils.” 

C’est l’heure du goûter, des dattes circulent dans l’assistance, pendant qu’un enfant lit le communiqué du collectif. Un texte qui vise surtout la Communauté européenne d’Alsace, la mairie et le rectorat. “Au niveau associatif et social, cette mairie est une catastrophe, déplore Soumia Yahyaoui, présidente du centre social et culturel de l’Elsau. On ne parle que d’écologie alors qu’il y a des problèmes sociaux et sanitaires très graves.”

“Qu’est-ce qu’on doit faire pour que l’Etat réagisse ?”

Le communiqué va obtenir une réponse directe : Hülliya Turan, adjointe à la mairie de Strasbourg chargée de l’éducation, est venue échanger avec les manifestants. Elle commence par adresser “un grand merci aux personnes présentes”, avant de rappeler que “le droit au logement est un droit fondamental”. L’élue met en avant l’ouverture de 600 places d’hébergement par la municipalité depuis 2020. Elle renvoie la responsabilité de l’hébergement des familles à l’État dont c’est la compétence, et qu’elle accuse de ne pas agir pour dégoûter les personnes issues de l’immigration.

Il n’en est plus à son coup d'essai. Cinq jours après avoir fait une apparition remarquée aux Grammy Awards aux côtés de son épouse Bianca Censori, dont la tenue transparente a provoqué la polémique, et un jour après avoir apporté son soutien à P. Diddy, accusé de trafic sexuel, Kanye West a encore une fois fait couler l’encre, vendredi 7 février. Dans une série de tweets, l’artiste américain a multiplié les propos haineux. “Je suis un Nazi”, “Certains de mes meilleurs potes sont Juifs mais je ne fais confiance à aucun d’entre eux”,  “Je ne m’excuserai jamais concernant mes propos sur les Juifs”, pouvait-on lire, au milieu des dizaines de déclarations à caractère antisémite et raciste. Les prises de position de Kanye West, désormais appelé “Ye”, ne sont qu’une sortie médiatique controversée de plus parmi celles réalisées par l’Américain depuis quelques années. Compte tenu de sa violence, celle-ci pourrait cependant faire l’objet d’une poursuite en justice. 

En 2018, il considère que l’esclavage des Noirs est un choix de leur part

Autoproclamé digne héritier de Michael Jackson et impliqué dans des polémiques avec Barack Obama ou Taylor Swift en début de carrière, Kanye West a toujours été un personnage clivant de la pop-culture. L’artiste aux 24 victoires aux Grammy Awards a néanmoins pris un virage clair et net en 2018, l’année de la sortie de son album “ye”. Lors d’un passage à la radio américaine Power, il a d’abord tenu des propos surprenants en réaction à la création de billets de banques à l’effigie d’Harriet Tubman aux États-Unis, figure de la lutte contre l’esclavage. “C’est là que j’ai voulu utiliser le Bitcoin. (...) Pourquoi tu dois continuer à rappeler l’esclavage ? Pourquoi ne mettez-vous pas Michael Jordan sur le billet de 20 dollars ?”

Dans une interview donnée à TMZ quelques jours plus tard, le rappeur originaire  de Chicago (Illinois), qui a tenu à se justifier, a provoqué un nouveau tollé. “On entend parler de l’esclavage qui a duré 400 ans. Pendant 400 ans ? Ça ressemble à un choix. Nous sommes dans une prison mentale. J’aime le mot ‘prison’ parce qu’’esclaves’ est trop lié aux Noirs.”

En octobre 2022, il porte un t-shirt “White Lives Matter” 

Candidat à la présidentielle aux Etats-Unis en 2020, Kanye West n’a jamais cessé de partager ses opinions politiques. Fin 2022, lors de la présentation de sa nouvelle gamme de vêtements YZY SZN9 à la Fashion week de Paris, il s’affiche avec un t-shirt à manche longue cousu du slogan “White Lives Matter” (la vie des Blancs compte). Selon l’Anti-Defamation League, une ONG américaine, la phrase est utilisée par des groupes de suprémacistes blancs tels que le Ku Klux Klan et la Aryan Renaissance Society depuis 2015. Un slogan adopté en réponse au mouvement Black Lives Matter, lui-même apparu pour protester contre les brutalités policières contre les Afro-Américains, relancé en masse lors de la mort de George Floyd, en 2020.

Cible des critiques, l’artiste a d’abord publié sur Instagram ce message : “Tout le monde sait que le mouvement Black Lives Matter est une arnaque.” Dans un entretien avec le journaliste français Mouloud Achour, Kanye West estimait que “tout le monde portait des T-shirt Black Lives Matter, comme si c’était une faveur de nous dire que nos vies avaient de la valeur, comme si on ne le savait pas déjà”. Après quoi l’artiste, qui a soutenu Donald Trump lors des deux élections présidentielles précédentes, a souhaité se défendre : “Je me suis donc dit que j’allais rendre la pareille en disant ‘votre vie aussi a de la valeur’.”

En décembre 2022, il fait l’éloge des Nazis, Adidas rompt son contrat 

Visé par une vague de protestation, Kanye West publie sur ses réseaux sociaux en décembre 2022 une série de captures d’écran d’une discussion avec P. Diddy, qui lui demande d’arrêter ses provocations. “Je vais t’utiliser comme exemple pour rappeler au peuple juif, qui t’a dit de me contacter, que personne ne peut me menacer ou m’influencer”, répond l’artiste. Deux mois plus tôt, il avait déjà été l’auteur de plusieurs déclarations antisémites, soutenues par des groupes néonazis.

La polémique avait poussé Instagram et Twitter à suspendre l’Américain de leur plateforme. De leur côté, le label Def Jam, Adidas et Balenciaga avaient annoncé rompre leurs contrats avec “Ye”. Le 1er décembre 2022, Kanye West récidive. Sur l’émission “Infowars” animée par le présentateur complotiste d’extrême droite Alex Jones, le rappeur disait “voir des choses positives aussi concernant Hitler. (...) Nous devons arrêter d’insulter les Nazis en permanence. (...) J’adore les Nazis.” Un an plus tard, la superstar du hip-hop, diagnostiquée bipolaire, a présenté ses excuses. “Je regrette vraiment toute la douleur que j’aurais pu provoquer”, a-t-il écrit en hébreu sur son compte Instagram. 

Au terme d’une campagne sous tension, la percée jaune a bien eu lieu dans les urnes après le mouvement de colère agricole de l’hiver dernier. Les “bonnets jaunes” de la Coordination rurale (CR) se sont imposés pour le principal collège, celui des chefs d’exploitation, dans quatorze départements contre 3 auparavant, d’après les premiers résultats des élections professionnelles agricoles publiés jeudi 6 février.

En remportant notamment les chambres d'agriculture des Ardennes, du Gers, de la Lozère, de l’Indre-et-Loire et du Cher, le syndicat, réputé proche de l’extrême droite, est venu bousculer l’hégémonie de l’alliance entre la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) et les Jeunes Agriculteurs (JA), qui détenait jusqu’ici 93 des 101 chambres d’agriculture depuis les dernières élections, il y a six ans. 

Conséquence de cette percée : la CR, opposée aux traités de libre-échange et aux normes environnementales, devrait prendre le contrôle de sa première chambre régionale d’agriculture avec celle de la Nouvelle-Aquitaine, jusqu’alors aux mains de la FNSEA. Elle est arrivée en tête dans sept des douze départements de la Nouvelle-Aquitaine. De quoi entériner sa percée dans le Sud-Ouest. Webex vous explique en quatre points comment la CR y est parvenu.

Le Lot-et-Garonne est le bastion historique de la CR

Le syndicat agricole peut compter sur un territoire fidèle : il triomphe avec près de 70% des voix en Lot-et-Garonne (Nouvelle-Aquitaine), soit 10 points de plus qu’en 2019. Depuis les élections agricoles de 2001, la chambre d’agriculture du département est sous les couleurs de la CR. A sa tête jusqu’alors, le très en vue Serge Bousquet-Cassagne, pépiniériste et leader de la branche locale (CR 47), mais contraint de rendre les rênes de la présidence, limite d’âge oblige (fixée à 65 ans). Il a mené, fin janvier 2024, au plus fort des mobilisations agricoles, le très médiatique convoi de tracteurs parti d’Agen pour bloquer le marché de Rungis. 

Base arrière de la CR, le Lot-et-Garonne était moteur dans la contestation agricole dans le Sud-Ouest, lançant, par des opérations coup de poing aux méthodes parfois violentes (barrages, fumier déversé, pneus brûlés, radars bâchés…), le mouvement dans plusieurs départements voisins.

La conquête du Sud-Ouest fait partie de la stratégie de la CR de créer un axe fort

Ces victoires en Nouvelle-Aquitaine sont l’aboutissement de la stratégie électorale de la CR: créer un axe fort dans le Sud-Ouest en reliant son fief d’Agen (Lot-et-Garonne) à celui de Poitiers (Vienne), en passant par Limoges (Haute-Vienne). 

Dès les élections agricoles de 2019, la CR avait émergé en Nouvelle-Aquitaine en remportant, pour la première fois, les chambres départementales d’agriculture de la Haute-Vienne et de la Vienne. Cette fois-ci, elle s’empare de quatre départements supplémentaires: la Gironde, la Dordogne, la Charente et la Charente-Maritime, et constitue cet axe fort.
 

Une "grève illimitée" s’ouvre ce vendredi 7 février chez Lidl France. Cette mobilisation fait suite à l’échec des négociations de mercredi, lors de la réunion annuelle obligatoire (NAO) avec le groupe. Les organisations syndicales demandaient, entre autres, une "revalorisation de leur salaire" et une  "amélioration des conditions de travail". La réponse est loin d’avoir convaincu. Et pour cause, ce qui a été proposé irait même plutôt dans le sens d’une dégradation des conditions de travail, selon les syndicats, avec notamment la menace d’une généralisation du travail dominical. À l’heure actuelle, seule une partie du parc – 767 magasins sur 1580 - le pratique déjà. 

Cinq organisations syndicales - la CGT, la CFDT, la CFTC, FO-FGTA et SNCDD – appellent donc les 46 000 salariés de l’enseigne à faire grève, pour une durée indéterminée. "Les structures en supermarché ont été sacrifiées sur l’autel de la performance", écrivent d’une même plume les syndicats dans leur communiqué. De son côté, l’Union nationale des syndicats autonomes (Unsa), 1e syndicat majoritaire chez Lidl France, ne s’est pas rallié au mouvement et a indiqué privilégier "le dialogue" à la grève pour ne pas léser "le pouvoir d’achat des salariés" ni "mettre l’entreprise par terre". 

Le syndicat majoritaire opposé à la grève 

Parmi les presque 1600 magasins en France, ceux d’Alsace et de Moselle ne fermeront pas leurs portes ce vendredi 7 février. Une position qui s’explique en partie par la position de l’Unsa Lidl, implantée à Strasbourg et majoritaire à 83% dans le département. "Pour nous, c’est contre-productif, voire irresponsable, de mener les salariés dans un conflit social", critique le secrétaire général du syndicat, Sylla Mohamed. "On a fait un communiqué qui n’appelle pas à la grève. Ce n’est pas le moment, on est encore en discussion et toutes les portes ne sont pas fermées." L’Unsa espère qu’à l’issue de la quatrième rencontre, le 12 mars, un "accord intelligent" sera trouvé sur le travail dominical. À la fois pour les salariés voulant travailler le dimanche, notamment les étudiants, et ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas. 

Pour ce qui est des revendications salariales, l’Unsa s’en remet à l’avis de ses adhérents. "S’ils sont satisfaits de la revalorisation à 1,2 %, on signera l’accord", annonce Sylla Mohamed. De son côté, la déléguée syndicale centrale de FO, Sabine Pruvost, accuse le syndicat majoritaire de "saboter [leur] mouvement" et d’appeler "tous leurs petits soldats" à ne pas soutenir la grève. 

Bien que les magasins restent ouverts à Strasbourg et dans les villes alentours, les employés du Lidl d’Obernai et de celui de Barr organisent un piquet de grève ce vendredi, en soutien à leurs collègues. Dans ces deux communes du Bas-Rhin, les salariés grévistes se relaieront pour maintenir l’activité du supermarché tout en manifestant leur solidarité avec les revendications nationales. 

Une conséquence du droit local

En Alsace et en Moselle, les salariés ne sont effectivement pas touchés par l’ouverture généralisée le dimanche. Dans ces territoires, c’est le droit local qui s’applique. Historiquement, le droit spécifique à ces localités est né avec le rattachement de l’Alsace et des territoires lorrains à l’Allemagne en 1871. Les autorités allemandes avaient maintenu l’essentiel de la législation française qui y était en vigueur et fait appliquer les lois allemandes. Quatre-vingts ans après, ces textes de loi, allemands comme français, sont toujours en vigueur et limités à l’Alsace-Moselle. 

Pour ce qui est de l’ouverture d’un commerce le dimanche, ce droit particulier ne le permet pas. Dès 1956, des arrêtés préfectoraux ont abouti à une interdiction d’ouverture et d’emploi de salariés pour ce dernier jour de la semaine. Depuis 2008, ces dispositions sont intégrées dans le Code du travail en tant que dispositions particulières à ces territoires. L’article L 3134-2 stipule que "l’emploi de salariés dans les entreprises industrielles, commerciales ou artisanales est interdit les dimanches et jours fériés" concernant les départements "de la Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin".

Pour autant, des exceptions demeurent et des dérogations peuvent être demandées par certains commerces. En 2015, le syndicat Force ouvrière s’était déjà soulevé face à un arrêté ayant pour objectif de doubler les catégories d’activités pouvant bénéficier de ce type de passe-droit et ainsi ouvrir le dimanche. Après trois ans de procédure, la Cour d’appel administrative de Nancy a en partie donné raison au syndicat en retirant les commerces de gare de la liste dérogatoire. 

Liza Hervy-Marquer

édité par Louise Pointin

Dans une série de tweets publiée vendredi 7 février, Kanye West, qui a apporté son soutien à P. Diddy la veille, a tenu de nombreux propos racistes et haineux envers la communauté juive. Les prises de positions de l’artiste américain font échos aux nombreux scandales dont il fait l’objet depuis plusieurs années, entre négationnisme, antisémitisme et suprémacisme blanc.

Les parents d’élèves de l’école Leonard-de-Vinci, à Strasbourg, organisaient jeudi 6 février un rassemblement, afin de demander un hébergement d’urgence pour des enfants scolarisés dans l’établissement. Ces dernières semaines, de nombreuses mobilisations sont organisées dans les écoles de la capitale alsacienne.

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