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Un investissement pour obtenir de bons équipements de fabrication a été nécessaire pour assurer la qualité du produit. © Mathilde Iehl

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Alfred Lehmann habite au Foyer Soleil, une résidence accueillant des personnes retraitées valides et autonomes. © Pierre Frasiak

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Artère principale du Vieux Schilick, la rue Principale part de la tour du Square jusqu’à la rue Adelshoffen. © Quentin Gilles

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Après des mois de patience, Mélissa récolte enfin les fruits de son travail. © Emma Barraux

 

A Hoenheim, Choc Market reprend le flambeau

L’épicerie orientale Choc Market doit ouvrir rue de la République à Hoenheim mi-novembre. Elle investit les murs de l'ancien Spar, qui a fait faillite en octobre 2019. Cette fermeture a laissé les habitants sans supérette ou épicerie de proximité. “Quand un soir j’ai besoin d’une boîte d’œufs, je suis obligé d’aller jusqu’au Super U, à plus de deux kilomètres”, relève un quinquagénaire hoenheimois.

Hanise Mentese et Basi Hadem, à la recherche d’un local depuis trois ans, ont sauté sur l’occasion. La première se réjouit de l’emplacement de son magasin : “On est juste à côté de la mairie, en plein centre. C’est une supérette où on pourra trouver de tout.” Les deux gérants mettent l’accent sur le futur rayon de boucherie halal, qui s’étalera sur dix mètres. “Ça manquait dans les environs”, commentent-ils.

Face aux réclamations des habitants en faveur de l’ouverture de nouveaux commerces, Claude Hokes, adjoint chargé des finances et de la vie économique à Hoenheim, demeure sceptique : “Tout le monde veut avoir le boulanger et l'épicerie à côté de chez soi, mais pas sûr qu'ils y aillent.” Il rappelle l’exemple du marché de Hoenheim, mis en place devant la mairie pour répondre à une forte demande, mais qui ne rencontre pas le succès escompté. “Il faut faire attention à l’exigence de proximité des gens, alors qu’ils ont pris l’habitude d’aller faire leurs courses ailleurs”, prévient l’élu. De leur côté, Hanise Mentese et Basi Hadem espèrent que la clientèle sera au rendez-vous.

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La Storig (cigogne en alsacien) est la dernière brasserie indépendante de Schiltigheim. © Mathilde Iehl

 

 

 

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Isaac Baer © Laura Remoué

“La crainte, c’était que des choses tombent”, ajoute-t-il en élevant la voix pour couvrir le bruit d’une perceuse qui pénètre dans le béton. Parce qu’il y a le bruit, aussi. “C’est difficile de rester concentré toute la journée malgré le boucan du chantier”, concède Abdé. Il y a les sifflements assourdissants des perceuses, les coups de marteau, les frottements métalliques des scieuses, le fracas des matériaux démolis lorsqu’ils touchent le sol. Le bruit des échelles, des parpaings, des pièces de métal et de bois que les travailleurs déplacent. Le bruit des sacs de béton et des rouleaux d’isover qu’ils déchargent avant de les déposer sur le sol. “Parfois, à la fin de la journée, on a la tête qui va exploser”, confie-t-il.

Holiday, le tube de Madonna, s’échappe d’une petite radio sans fil. À côté, des ouvriers s’affairent. Certains travaillent à plusieurs, d’autres seuls. La crise sanitaire actuelle et le confinement du printemps ont retardé le chantier. Mais même en temps normal, c’est la course. “Aujourd’hui dans le BTP, on n’a même pas encore commencé un chantier qu’on est déjà en retard”, balance Abdé. Il faut construire toujours plus vite pour rentabiliser le coût de l’opération. Un planning serré que les travailleurs devraient pouvoir tenir : la fin des travaux est prévue pour juin 2021.

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La friche de la brasserie Fischer témoigne du passé glorieux de l'ancienne cité des brasseurs. © Mathilde Iehl

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Cerf Berr © Laura Remoué

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