“Les cliniques privées sont moins impactées par le phénomène”, estime Sophie. À Sainte-Anne, plus particulièrement, le pôle maternité a bénéficié de trois millions d'euros de travaux de rénovation qui ont amélioré les conditions de travail du personnel et le confort des patientes. L'établissement compte désormais cinq chambres kangourous, réservées aux enfants nécessitant des besoins particuliers, pour “préserver le cocon familial, renforcer les liens parents-enfant et éviter la dispersion des soins”.
De plus, la puériculture et la pédiatrie se sont rapprochées des sages-femmes. Pour Sophie, cette collaboration entre les équipes est une “bonne chose”. “Quand on se trouve face à un manque d'employés, ça permet de compenser”. Sophie considère que la principale source de reconnaissance vient des parents, car “c’est toujours un instant miraculeux de contribuer à la naissance d’un enfant”. Ce qui lui fait dire: “Je suis très bien là où je suis.”
*Le prénom a été changé
L’Ansab a pour mission de protéger le caractère naturiste du site, de proposer des animations et de veiller à la bonne tenue des lieux. Cette année, 470 adhérents font vivre l’association, mais Hervé Bégeot se rappelle des grandes années: “On a eu jusqu’à 780 adhérents!” Les jours de pointe en été, 800 personnes viennent se dorer la pilule sur la plage. C’est un moment intergénérationnel, où toutes les classes sociales, toutes les couleurs de peaux, tous les sexes se côtoient, s’enthousiasme-t-il. Malgré cela, la moyenne d’âge des adhérents augmente d’année en année, la pratique n’attire plus autant les jeunes que dans les années 1980.
Carrousel d'oeuvres d'Éliane Karakaya et de Valentine Plessy. ©Éliane Karakaya et Valentine Plessy
Réserve naturelle de la Robertsau. ©Léo Bagage et Milan Busignies
Balade interactive au sein des friches, le long du quai Jacoutot. ©Simon Cheneau, Louise Forbin et Loris Rinaldi