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Anne-Véronique Auzet, elle, a toujours su qu’elle était douée : “De nature, je cuisine bien, facilement.” Ce dont avait besoin cette professeure de géographie à l’université de Strasbourg, c’était le temps. “J’ai essayé un dahl et un gratin de lentilles corail. Je n’en avais jamais utilisé autrement que pour faire de la soupe”, raconte-t-elle. Avec la quantité de ces petites légumineuses orange qu’elle a récupérée du reste des colis pour les jeunes réfugiés du centre Bernanos, pour qui elle cuisine souvent, elle a cherché à varier, sortir de sa zone de confort. Mais aussi, impressionner : “Pendant le confinement, nous avons créé un groupe Whatsapp famille spécifique à la cuisine. Quand on teste une nouvelle recette, on la partage. Comme nous sommes une famille nombreuse, le groupe, c'est une bonne vingtaine de cuisinières et cuisiniers.” Sa plus belle révélation reste le chou romanesco. Le goût fin et la belle couleur verte de ce chou-fleur originaire d’Italie ont été parfaits pour une quiche. 

Les plates-formes de vidéo à la demande ont largement profité du confinement, aux dépens des cinémas, fermés depuis la mi-mars. Une potentielle menace pour l’avenir du grand écran ? 

“Programmation dans la grande salle pour samedi 14 mars : à 10h45 Le Roi et l’Oiseau, à 12h15 La Loi du marché...” Quand on appelle le cinéma Odyssée, salle historique du centre de Strasbourg, un message pré-enregistré tourne en boucle, comme bloqué dans le temps. Depuis deux mois, à cause du Covid-19, les bobines prennent la poussière. Et les inquiétudes restent nombreuses concernant les conditions de redémarrage de l’activité.

Cuisiner pour être dans sa bulle

“La cuisine, ça a un peu des allures de méditation pour moi, ça me détend, c’est assez agréable.” Marie-Isabelle Brunie, étudiante à l’Insa, est revenue chez ses parents, à Schiltigheim, depuis la fermeture sanitaire du campus lyonnais. La maison qui l’a vue grandir change de sa colocation à Lyon. Ici, elle a toutes les casseroles et les poêles pour elle : “J’aime surtout faire à manger seule pour justement souffler un peu, m’isoler et être dans ma bulle. Sauf qu’en coloc c’est pas forcément possible, on se retrouve plusieurs à vouloir mettre la main à la pâte.”

Très vite, elle a fait de cette pièce de la maison parentale son univers pour oublier les querelles de famille. Elle se lâche dans les expérimentations, entre fajitas confectionnées de la pâte à la garniture, tempuras de légumes et raviolis aux champignons.

Préparer à manger permet à Mathilde Parmentier et sa fille Valentine de voyager malgré la fermeture des frontières. Cette maman de 37 ans a essayé de transmettre cette passion à sa fille. “On aime beaucoup les saveurs d’Asie : on a fait des bò bún, des ramens, des gyozas… C’est la première fois qu’on a cuisiné tous ces plats asiatiques, ceux qu’on avait goûtés et aimés au fil de nos voyages.

© Stéphanie Loos / © Cuej.info

© Christophe Brochet / © Cuej.info

© Paul Decanter / © Cuej.info

© Marie-Julie Legrand-Moser / © Cuej.info


J’ai testé pour vous l’automassage en ligne

 

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