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50 km : Dans moins de 30 minutes, les coureurs entameront l'ascension du point culminant de ce Tour, le col de la Loze. Long de 21 kilomètres, avec des passages terribles au-dessus de 20%, la montée est décrite comme un "enfer" et redoutée par tous les coureurs. 

La présence du réalisateur Roman Polanski dans la liste des nouveaux membres de l’Assemblée générale des Césars a suscité l’indignation dans le monde du cinéma. 

La liste des membres de la nouvelle Assemblée Générale des Césars vient d’être publiée et suscite déjà le débat. En cause : la présence de Roman Polanski, accusé de viol et dont les multiples nominations avaient perturbé la dernière cérémonie du cinéma français, en février. Pour mieux comprendre comment le réalisateur franco-polonais a pu se retrouver à ce poste, Cuej.info décrypte le fonctionnement des instances qui régissent la grand-messe du cinéma français. 

Qui vote et comment ? 

L’Académie des Césars décide des nominations et désigne les lauréats. Elle est actuellement composée de 4313 membres, tous professionnels du cinéma (réalisateurs, acteurs, techniciens, producteurs, etc.). Pour intégrer l’Académie, il faut pouvoir justifier d’un important parcours professionnel dans le septième art (il faut avoir contribué à au moins deux films) et obtenir le parrainage de deux membres de l’instance. Autre moyen d’intégrer l’Académie: avoir été nommé ou lauréat d’un prix lors des cérémonies précédentes. 

Qu’est-ce que l’APC et comment ça marche ? 

L’Académie élit également 164 membres qui siègent à l’Assemblée Générale de l’Association pour la promotion du cinéma (APC), qui régit l’organisation des Césars. Cette Assemblée générale, qui doit désormais être paritaire, est élue pour quatre ans. On y retrouve entre autres des personnalités phares du cinéma français comme Marina Foïs, Guillaume Gallienne, Cédric Klapisch. C’est dans cette Assemblée tout juste nommée que figure Roman Polanski. Avec 17 autres, il est considéré comme “membre historique”. Ce statut, réservé notamment aux détenteurs d’un Oscar et anciens président de l’APC lui permet d’intégrer librement l’Assemblée générale, s’il en fait la demande. C’est ce qu’a fait Roman Polanski, mais aussi Thomas Langmann, producteur condamné l’année dernière pour harcèlement envers sa femme. 

Quel rôle pour le Conseil d’administration ? 

L’Assemblée générale fraîchement nommée, et déjà vivement critiquée, doit désormais élire les 42 membres qui constitueront le Conseil d’administration de l’APC. Ces sont des binômes paritaires (un homme, une femme), qui seront désignés, une preuve peut-être, que l’ouverture d’esprit demandée depuis quelques mois a été entendue. Ces binômes auront pour rôle d’établir un bureau, et de décider du sort des Césars 2021. En parallèle, l’Assemblée générale aura également pour rôle de nommer un président et une présidente pour l’APC. Faille bureaucratique ou provocation ? C’est en tous cas une subtilité dans les statuts qui aura suffi à ruiner en quelques minutes les efforts menés depuis février pour transformer de l’intérieur le monde des Césars. Si la vague Metoo semble avoir été entendue par le cinéma français, la mise en pratique de ses revendications reste encore laborieuse.

Alix Woesteland

55 km : L'Irlandais Dan Martin a perdu le contact avec ses compagnons d'échappée dans la descente du col de la Madeleine. Ils ne sont donc plus que trois en tête de course. L'avance sur le groupe maillot jaune s'élève à 1'40.

62 km : L'Equatorien Richard Carapaz passe en tête du mythique col de la Madeleine, classé hors-catégorie, juste devant Julian Alaphilippe. Les deux coureurs se replacent au classement de la montagne, désormais mené par Tadej Pogacar, venu glaner quelques points dans le groupe maillot jaune. Benoît Cosnefroy ne conservera donc pas le maillot de meilleur grimpeur ce soir sur le podium. Plus que 1'20s d'avance pour l'échappée.

872 millions d'étudiants ne sont toujours pas retourné à l'école. © Pixabay

    • 15h20 : La moitié des écoliers du monde ne sont toujours pas revenus sur les bancs de l'école

    Lors d'une conférence de presse qui s'est tenue hier à New York, Henrietta Fore, directrice de l'UNICEF, s'est inquiétée de la situation des étudiants dans le monde à cause de la pandémie de Covid-19 : "Aujourd'hui, près de 9 mois après le début de la pandémie, 872 millions d'étudiants - soit la moitié des étudiants du monde - et dans 51 pays, ne peuvent toujours pas retourner dans leurs classes." Avant de continuer : "Nous savons que le fait de fermer les écoles sur des périodes prolongées peut avoir des conséquences dévastatrices pour les enfants."

    En France, comme nous l'annoncions au début de ce live, 2 100 classes sont toujours fermées.

    64 km : A un peu plus d'un kilomètre du sommet de la Madeleine, le premier col hors-catégorie a produit l'écrémage attendu dans le groupe maillot jaune, mené par l'inépuisable Bahrain-McLaren. L'Espagnol Mikel Landa affirme ses ambitions pour cette étape-reine. Le dauphin de Primoz Roglic, le Slovène Tadej Pogacar (UAE Team Emirates), n'a plus qu'un équipier à ses côtés. Le groupe de tête ne compte plus que 2mn d'avance sur le peloton. 

    66 km : Journée calvaire pour le sprinter français Bryan Coquard (B&B Vital Concept). Le tricolore, touché au genou, ne figure même pas dans le gruppeto. 

    La ville de Lyon va mettre en place un budget "genré" destiné à promouvoir l'égalité entre les hommes et les femmes. Isabelle Guéguen, sociologue et consultante experte en égalité explique à Cuej.info pourquoi c'est un premier pas.

    Les nouveaux élus écologistes de Lyon préparent la mise en place d'un budget "genré", selon les informations du Monde. Chaque dépense sera analysée au regard de "son impact sur la place des femmes dans la société". Une première pour une ville française de plus de 500 000 habitants. En 2017, la secrétaire d'Etat à l'égalité hommes/femmes, Marlène Schiappa, annonçait vouloir encourager cette pratique au sein même du budget général de l'Etat. Consultante en égalité femmes/hommes, la sociologue Isabelle Guéguen travaille sur l'intégration de l'égalité dans les politiques publiques et le budget. Elle détaille les enjeux d'une telle mesure budgétaire. 

    Comment fonctionne un budget "genré" ?

    Il y a plusieurs méthodologies pour regarder l'égalité hommes/femmes. Une première méthode consiste à analyser à qui va l'argent pour ensuite rééquilibrer. Les élus vont regarder les politiques d'achat ou les subventions accordées aux associations en étudiant le profil de leurs adhérents. Souvent, on observe que si les femmes représentent 35% des licenciés dans une association, elles ne reçoivent que 20% des fonds car les associations à dominante masculine (comme les clubs de football par exemple) sont des sports beaucoup mieux financés que ceux où les femmes sont présentes (comme la gymnastique douce). Ensuite, la municipalité va essayer de rééquilibrer ou de travailler à la mise en place d'une section féminine ou masculine. Cela permet de rendre compte de manière plus objective à qui va l'argent.

    Et les autres méthodes ?

    Il est possible de classer les lignes budgétaires en fonction de leur sensibilisation au genre. Si je prend le budget "prestation", est ce que rémunérer tel type d'intervenant va avoir des impacts en termes de genre, s'il ne s'agit que d'hommes ? Cela permet aux conseillers de réfléchir aux enjeux en amont. Enfin, il est aussi possible de partir d'un diagnostic qui va constater des inégalités et de se dire ensuite que le budget a pour but de les réduire. On va alors demander de l'argent pour atteindre cet objectif dans un domaine précis. 

    Quels sont les effets concrets d'une telle mesure sur l'égalité femmes/hommes ?

    Les politiques publiques sont des intentions et se financent. Cela permet de prendre conscience qu'elles ne sont pas neutres et qu'une partie de l'argent public n'est pas réparti de manière égale. Mais cela suppose un diagnostic et d'être conscient des enjeux de l'égalité, d'avoir des objectifs et de faire en sorte de les réaliser.

    Quelles conditions pour que ce modèle fonctionne bien ?

    Il faut que la direction des finances et les élus en charge de l'élaboration du budget soient associés. Il est nécessaire qu'il y ait une volonté politique d'intégrer véritablement cette dimension là dans les budgets.

    En quoi est-ce important qu'une ville comme Lyon s'y convertisse ?

    Les villes se tirent un peu toutes la bourre. Si une commence à le faire, les autres vont s'y mettre, donc c'est plutôt bon signe. 

    Y-a-t-il des villes pionnières dans ce domaine ?

    En Europe, Vienne et les villes suédoises ont particulièrement développé ce modèle. En France, cela reste au stade du balbutiement. J'ai pu accompagner Brest qui l'a mis en place sur son budget culture. Sinon Ivry-sur-Seine avait suivi la méthode belge qui consiste à catégoriser les dépenses en fonction de leur sensibilisation au genre. C'est un début, il y a dans la politique de la ville une demande de classer les projets financés en fonction de leur sensibilisation au genre. Cela commence à prendre, que ce soit à l'échelle nationale ou dans les collectivités locales.

    Propos recueillis par Cyrielle Thevenin

     

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