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Inspiré de la série documentaire « J’irai dormir chez vous » d’Antoine de Maximy, la fiction hésite entre comédie et thriller. Et peine à convaincre. 

Le célèbre aventurier, Antoine de Maximy, bardé de caméras et connu sur le petit écran pour son émission "J’irai dormir chez vous" sur France 5, réalise sa première fiction sur grand écran. Le film est une adaptation fictive de ses docs : visiter un pays étranger en tentant de dormir chez l’habitant, et mettre en scène cette rencontre.

Le pitch de son « J’irai mourir dans les Carpates » part de là et se poursuit avec la propre disparition de Maximy après un accident de la route en Roumanie. Son véhicule est emporté par la rivière et le corps d’Antoine n’est pas retrouvé. La mise en abîme s’arrête là, puisque les autres personnages du film sont des comédiens. Il y a Agnès (Alice Pol), la monteuse d’Antoine, qui constate des détails troublants en visionnant les cassettes du globe-trotteur et Laurent Laugier (Max Boublil) le policier en charge de l’affaire. À deux, ils vont mener l’enquête et remonter la piste du documentariste. 

Un film financé par le public

Pour le globe-trotter à chemise rouge, réaliser ce premier film n’a pas été simple. Aucun producteur n’a voulu financer ce film inédit réalisé par un documentariste sans aucune expérience dans la fiction. Pour financer le projet, Antoine de Maximy a fait appel au public, via une campagne sur la plateforme de financement participatif KissKissBankBank.

Pour assurer la promo de son film, il a sillonné toute la France pendant l’été. Même difficulté pour trouver des acteurs qui veulent bien jouer dans cette fiction-documentaire inédite. Finalement, ce sera Max Boublil et Alice Pol qui prendront le risque. 

Le mélange des genres de ce « J’irai mourir dans les Carpates » tombe à plat, deux fois : côté pile un thriller convaincant malgré une fin décevante, côté face une comédie gênante, animée par un duo d’acteurs ennuyeux. Les scènes d’humour inefficaces, voire embarassantes, n’aideront pas à rester jusqu’au bout du film. Seul Antoine de Maximy, jouant son propre rôle, et l’usage des caméras embarquées typiques de son émission sauvent le film d’un bide complet. Les fans excités à l’idée de voir leur globe-trotter favori sur le grand écran et qui ne relèveront pas les nombreux défauts du film pourront y trouver un intérêt. Pour les autres passez votre chemin. 

Eiman Cazé

  • 12h25 : Des élections municipales annulées par le tribunal administratif de Grenoble

C'est une première qui pourrait ouvrir la voie à de nombreux recours. Le tribunal administratif de Grenoble a annulé les élections municipales de Balme-de-Sillingy (Haute-Savoie) en raison des difficultés à faire établir des procurations en mars dernier. Et pour cause, la ville de 5 200 habitants a été "l'un des premiers foyers épidémiques en France dès fin février", comme le souligne le tribunal dans son jugement. "De nombreux électeurs étaient soit hospitalisés, soit isolés à domicile" à la date du vote le 15 mars 2020.

Compte tenu du faible écart entre les deux listes (4%), du fort taux d'abstention (60,37%) et que la "gendarmerie était fermée", empêchant la possibilité de faire des procurations, le tribunal a donc décidé d'annuler ces élections.

Clément Aubry

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  • 12h12 : Les coronapistes parisiennes pérennisées 

A la sortie du confinement, 50 km de pistes cyclables éphémères ont été installés en place. Face au succès populaire, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a affirmé ce matin au micro d'Europe 1 que ces "coronapistes" seraient pérénnisées : "Elles ont montré qu'il y a vraiment beaucoup d'usagers, que le vélo est devenu à Paris un moyen de transport domicile-travail, et qu'en plus ça aide à faire baisser la pollution."

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  • 11h59 : La confiance envers l'exécutif en baisse

Seulement 38% des Français auraient confiance en l'exécutif pour lutter contre la pandémie de Covid-19, selon un sondage Elabe pour BFMTV publié ce mercredi. Une baisse de 5 points par rapport au précédent sondage, réalisé les 25 et 26 août.

47% des interrogés jugent que le gouvernement ne prend "pas assez des précautions" pour limiter la propagation des virus. A contrario, 20% estiment qu'il prend "trop de précautions" et 33% qu'il fait "juste ce qu'il faut".

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