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11 km : Le peloton fonce irrémédiablement sur les deux échappés. A l'arrière, Valentin Madouas s'est "garé" dans le groupe des favoris. Le rythme imposé par Bilbao fait le ménage parmi les rescapés du groupe maillot jaune. Primoz Roglic et ses quatre équipiers sont vigilants dans les roues des Bahrain-McLaren.

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Avec l'A35, l'avenue du Rhin est l'axe le plus polluant de Strasbourg. © David Darloy

  • 16h32 : Un stock stratégique d'un milliard de masques bientôt atteint selon Jérôme Salomon

"L'urgence a été de distribuer, puis de reconstituer, d'où ce délai", explique le directeur général de la santé face à la commission d'enquête du Sénat. Mais Jérôme Salomon l'assure, un stock stratégique "d'un milliard de masques sera atteint dans les prochains jours".

13 km : Le tempo est désormais assuré par Pello Bilbao (Bahrain-McLaren) à la tête du peloton. Le rythme s'accélère et le Français Warren Barguil est distancé par le peloton maillot jaune. L'écart diminue rapidement avec les fuyards au moment où Julian Alaphilippe perd contact avec Richard Carapaz et Gorka Izagirre. Plus qu'une minute d'avance pour les deux hommes de tête.

Au surlendemain de l’identification d’un cluster au campus d’Illkirch-Graffenstaden, la prudence est le maître-mot à l’Université de Strasbourg. Dans les salles de cours, les composantes tentent d’imposer une distanciation physique. Pas toujours simple quand la place manque.

Au surlendemain de l’identification d’un cluster au campus d’Illkirch-Graffenstaden, la prudence est le maître-mot à l’Université de Strasbourg. Dans les salles de cours, les composantes tentent d’imposer une distanciation physique. Pas toujours simple quand la place manque.

14 km : Trois équipiers pour Mikel Landa, cinq pour le maillot jaune Primoz Roglic. Est-ce le signe d'une montée cadenassée par les équipes les plus fortes ? Le souvenir de la montée du Grand Colombier, menée de bout en bout par l'équipe du leader, la Jumbo-Visma, n'incite pas à de grandes envolées solitaires pour les favoris comme pour les principaux outsiders. Pour les échappés, l'écart se stabilise autour d'1'40. 

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Les étudiants en droit alternent entre cours à distance et sur place selon les semaines. ©  Arthur Massot

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 © infographie cuej.info / Enzo Dubesset

"Physiquement, je ressens la pollution. Je tousse souvent pendant mes trajets, à cause des échappements, et le soir, en rentrant, j’ai parfois du mal à avaler", témoigne Sophie, mère de famille strasbourgeoise. Chaque matin, elle enfourche son vélo durant 45 minutes pour se rendre sur son lieu de travail.

Le transport routier, principal cause de la pollution de l'air

À quelques centaines de mètres du parc de la Citadelle, où elle prend son déjeuner, le flux de circulation est incessant. Sur l’avenue du Rhin, qui traverse la capitale alsacienne d’ouest en est, voitures et poids lourds se succèdent au fil des feux de circulation. En ce mercredi 16 septembre, 6e édition de la journée nationale sur la qualité de l’air, des odeurs d’échappement se dégagent à proximité de l’axe très emprunté.

Au sein de l’Eurométropole de Strasbourg (EMS) c’est l’ATMO Grand Est (Fédération des associations de surveillance de la qualité de l’air) qui contrôle le niveau de pollution dans la ville. "Notre objectif, c’est que les gens respirent un air qui ne nuisent pas à leur santé et ce n’est pas le cas aujourd’hui", détaille à Cuej.info Emmanuel Rivière, directeur délégué de l’association agréée par le ministère de l’Environnement.

48 000 décès par an

En France, la pollution atmosphérique est la deuxième cause de mort prématurée avec 48 000 décès chaque année, dont 500 au sein de l’EMS. Selon les études, au-delà des décès, "la comorbidité associée à la pollution de l’air est énorme, témoigne le directeur, il y a l’apparition de maladies respiratoires, cardio-vasculaires, mais aussi de plus en plus de complications chez les personnes atteintes d’Alzheimer ou de Parkinson".  

Charlie, retraité qui profite du beau temps pour faire son sport "regrette la période du confinement". Pour lui, "c’était le paradis, la qualité de l’air était excellente en centre ville". Les niveaux de pollution ont effectivement baissé avec l’arrêt de l’activité. À Strasbourg, les principaux polluants sont le dioxyde d’azote (NO2), causé à 65% par le trafic routier, les particules fines, émises à 37% par les chauffages individuels, et l’ozone (O3).

"Nous accompagnons les décisions politiques prises sur ce sujet, pour réduire leurs émissions. À priori, nous évaluons l’impact des différentes mesures avant qu’elles ne soient actées", raconte le directeur de l’ATMO. Les missions de son association sont aussi de comprendre d’où vient la pollution et de réaliser un travail de sensibilisation et de communication autour de la qualité de l’air dans le secteur.

L'Eurométropole de Strasbourg, bientôt une ZFE ?

Priorité du travail municipal, l’amélioration de la qualité de l’air fait l’objet de plusieurs projets. Parmi eux, la nouvelle équipe écologiste planche sur la création d’une ZFE (Zone à Faible Emission). Ce chantier colossal vise à limiter au maximum la pollution liée aux déplacements : l’objectif est d’autoriser uniquement la circulation des véhicules peu polluants (vignettes Crit’air 0, 1, 2 ou 3) dans toute l’Eurométropole d’ici 2030. Un modèle qui pourra s'inspirer de la ZFE mise en place au sein de la Grande Ile depuis 2018. "On attend beaucoup de cette nouvelle municipalité, espère Sophie, j’ai toujours connu Strasbourg pollué, j’aimerais maintenant qu’on avance sur ces questions."

David Darloy

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