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4 km : On est entrés dans le "money-time" pour les favoris. Le temps joue en faveur de Richard Carapaz et ses 45 secondes d'avance en tête de course. Enorme effort du coureur de la formation Ineos-Grenadiers. Personne ne semble vouloir encore prendre le risque d'attaquer à cette distance du sommet.
5,5 km : Plus que deux équipiers pour Primoz Roglic, dont Tom Dumoulin. Le travail de sappe des Bahrain-McLaren semble porter ses fruits. Mais Mikel Landa, le leader de la formation, ne peut plus compter que sur Caruso. En tête, Richard Carapaz continue de résister. 35 secondes d'avance pour l'Equatorien.
6,5 km : Belle résistance opposée par Carapaz au groupe maillot jaune désormais mené par Damiano Caruso (Bahrain-McLaren). Toujours 20 secondes d'avance. Mais les coureurs n'ont pas encore eu à faire face aux plus gros pourcentages de la montée.
Selon les estimations de la Banque de France, les recettes touristiques internationales ont chuté de 49,4% en France de janvier à fin juillet 2020. Malgré tout, ces pertes ont été en partie compensées par les touristes Français, qui ont opté à 94% pour l'Hexagone lors des leurs vacances estivales.
Un soulagement pour le secrétaire d'Etat en charge du Tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne : "Après la période d'arrêt total entre la mi-mars et la mi-mai, les Français ont entendu l'appel à un été bleu, blanc, rouge." Il reconnaît cependant que "l'avenir reste compliqué" et qu'il faut "continuer à soutenir les acteurs du tourisme".
8 km : Richard Carapaz s'offre un baroud d'honneur en solitaire en tête de course. Le vainqueur du Tour d'Italie 2019 compte 15 secondes d'avance à peine sur le groupe des favoris. Un groupe dans lequel ne figure plus le Français Guillaume Martin (Cofidis). Ils sont encore trois Jumbo-Visma à épauler le maillot jaune Primoz Roglic.
Aujourd’hui est célébrée la journée nationale de la qualité de l’air. Malgré des efforts de l’Eurométropole de Strasbourg, le travail à accomplir pour lutter contre la pollution atmosphérique reste important.
10 km : Les ultimes hectomètres du col de la Loze pourraient créer des écarts importants au vu des pourcentages terribles de la dernière rampe de l'ascension. Il faudra être très fort pour s'imposer au sommet de ce "nouveau monstre".
Dernière et terrible rampe qui mènera à l'arrivée #TDF2020 pic.twitter.com/RTev7C64VU
— Yassine BEN RAJEB (@ybenrajeb) September 16, 2020
Toutes ces précautions sont prises pour assurer un maximum de cours dans les murs de l’Université, et éviter les cours à distance. En Licence d'informatique, "un professeur a voulu proposer ses cours en visio, mais la composante a refusé. Elle considérait que tout était fait pour qu’ils se tiennent en présentiel", relate Mickaël, en Licence 3.
Une liberté pour chaque composante
L’Université a donné des consignes, mais c’est bien chacune des 35 composantes qui les a adaptés à ses effectifs. Pour les plus importantes d’entre elles, impossible d’imposer un siège d’écart. En Licence sciences de la vie, "certains s’assoient même dans les escaliers", selon une première année. En Master de lettres, d’autres seraient même contraints d’amener une chaise, à écouter une étudiante rencontrée sur la pelouse du campus central. La situation serait surtout compliquée en travaux dirigés, lorsque de plus petites salles sont utilisées.
Finalement, c’est surtout une solution hybride qui est privilégiée. Comme en Licence de droit où les futurs juristes alternent entre cours sur place et derrière leur écran, une semaine sur deux.
Pour les partiels de fin de semestre, le problème ne devrait pas se poser. Avant la crise sanitaire, l’heure était déjà au siège d’écart. Pour une autre raison cette fois-ci : éviter la triche.
Arthur Massot
Il est 13h57. La maître de conférence Aude Astier débute en avance son premier cours d’introduction d’art théâtral, prévu à 14 heures ce mercredi. Les retardataires tentent de trouver une place dans l’imposant amphi Ordscheidt. Difficulté supplémentaire : il faut essayer de garder un siège d’écart entre chaque étudiant. Finalement, tous réussissent à en trouver.
La prudence est de mise à Strasbourg, deux jours après l’identification d’un cluster sur le campus d’Illkirch-Graffenstaden, au sud de la ville. Une cinquantaine d’étudiants de Télécom Physique y ont été testés positifs au Covid-19. La source de leur contamination reste encore à déterminer. 800 étudiants de ce site doivent désormais suivre les cours en visioconférence.
Une situation qu’évitent les Licence 1 d’arts du spectacles, même si la prudence reste de rigueur. Outre le gel hydroalcolique à l’entrée du bâtiment, ils occupent une salle assez grande pour faire respecter la distanciation physique. Une affiche à l’entrée rappelle d’ailleurs les nouvelles consignes: l’amphithéâtre dispose de 521 places, mais la capacité maximale conseillée est de 260 personnes.
Éviter les cours à distance
Dans la filière sport et aménagement des territoires, les directives sont encore plus strictes. "Les professeurs recommandent trois sièges d’écart entre nous, raconte Lionel, étudiant en Master 1. Ils ont même supprimé la pause pour nous faire finir un quart d’heure plus tôt. Comme ça, nous croisons moins de monde."