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  • 17h13 : Olivier Véran précise les chiffres de circulation du virus

Le taux d'incidence est de 83 cas pour 100 000, il était à 40 la semaine passée. Le taux d'incidence a dépassé le seuil d'alerte pour plusieurs départements. Quant au facteur R, taux de reproduction qui indique la circulation du virus, il est supérieur à 1 au niveau national, c'est trois fois moins qu'au printemps dernier. Une personne malade contamine deux personnes tous les 15 jours.

Le taux de positivité des tests est de 5 sur 100, c'est à dire que cinq personnes sont positives pour 100 personnes testées. "Le virus circule davantage chez les plus jeunes qui font moins de formes graves."

La préfecture a de nouveau pris un arrêté sur le port du masque obligatoire à Strasbourg, ce jeudi 17 septembre. Cette décision déplaît à 23 citoyens, qui ont d’ores et déjà annoncé déposer un troisième recours au Tribunal administratif.

Et de trois ! La préfecture du Bas-Rhin a communiqué ce matin le nouvel arrêté sur le port du masque à Strasbourg. Désormais, les visages pourront déambuler à l’air libre dans les forêts de la Robertsau et du Neuhof, le port du Rhin, le port au pétrole et la réserve naturelle du Rohrschollen. Dans le Jardin des deux rives, rien ne change, le tissu recouvrira encore les narines.

Cette annonce représente le dernier épisode en date d’une bataille administrative entre la préfecture et 23 Strasbourgeois s’opposant au port du masque obligatoire dans l’ensemble de la ville. “Mes clients sont déçus et choqués par ce nouvel arrêté préfectoral” confie à Cuej.info Marc Jantkowiak, avocat du psychologue Vincent Feireisen, du médecin Christian Chartier et du collectif des 21 citoyens. Ils ont d’ores et déjà annoncé déposer un nouveau recours contre la préfecture.

Manque de concertation

Tout commence le 28 août. La préfète, Josiane Chevalier, prend les devants en amont de la rentrée. Elle rend obligatoire le port du masque sur la voie publique et dans l’ensemble des lieux ouverts au public dans 13 communes comptant plus de 10 000 habitants. Immédiatement, des voix s’élèvent. La maire de Strasbourg, Jeanne Barseghian, confiait le 31 août à France Bleu Alsace qu’elle “aurait aimé davantage de concertation" avant cette décision. Les deux praticiens hospitaliers Vincent Feireisen et Christian Chartier lancent un premier recours au Tribunal administratif de Strasbourg. Le 2 septembre, la justice retoque l’arrêté et laisse quelques jours à la préfecture pour l’assouplir.

C’est sans compter sur le Conseil d’Etat. La plus haute juridiction administrative française estime le 6 septembre que l’arrêté est légitime. Cependant, elle enjoint la préfecture à délimiter des zones à forts risques de contamination.

"Des aires de respiration"

Cinq jours plus tard, un collectif de 21 citoyens demande la suspension de l’arrêté pour non-respect de l’avis du Conseil d’État. Ils sont suivis par les deux praticiens hospitaliers. A nouveau, le tribunal administratif demande à Josiane Chevalier de revoir sa copie. Pour l’avocat des requérants, Marc Jantkowiak, l’arrêté “porte atteinte aux libertés fondamentales”.

Le collectif ne se satisfait donc pas des changements apportés ce matin. “La préfecture n’établit pas de zone précise pour chaque quartier et encore moins de zone dans les quartiers”, déplore Marc Jantkowiak. Contactée, la préfecture n'a pas répondu à nos sollicitations. Pour obtenir gain de cause, Marc Jantkowiak appelle “la maire, Jeanne Barseghian à établir un recours contre le nouvel arrêté préfectoral”. En jeu, notamment, le droit d’occuper les parcs et les espaces comme des “aires de respiration”, sans masque. 

 

Lola Breton et Emma Chevaillier

  • 17h10 : Olivier Véran rappelle la stratégie du gouvernement

Pour "continuer à vivre avec le virus", le ministre de la Santé rappelle la stratégie du gouvernement et les gestes barrières : "les familles sont un lieu massif de contamination".

  • 17h07 : Dromadaire ou chameau ?

Empêcher ou stopper une nouvelle vague d'infections, tous les chefs d'Etats du globe en rêvent. Boris Johnson ne fait pas exception à la règle, même si ses métaphores dans le journal britanique The Sun pour l'expliquer ont amusé la galerie : "Donc si nous pouvons (...) stopper la deuxième bosse du dromadaire, aplatir la deuxième bosse. Dromadaire ou chameau ? Je ne me souviens plus si c'est un dromadaire ou un chameau qui a deux bosses. Hmmm. Vérifiez." 

Alors, dromadaire ou chameau ? 

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  • 17h00 : Suivez le point d'information d'Olivier Véran, ministre de la santé

Vous pouvez suivre l'intervention du ministre de la Santé aussi sur la page Facebook de Loopsider.

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