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Des maisons jaunes, vertes, bleues à collombages et aux balcons recouverts de fleurs, voilà à quoi ressemble le petit village de Wolxheim, en bordure duquel les vignes s’étendent à perte de vue. Et si l’on s’enfonce sur les chemins, on remarque très vite des vignes singulières, aux couleurs dorées, comme laissées en friche. Elles appartiennent à Bruno Schloegel, un vigneron Wolxheimois de 62 ans. “Chez nous, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise année.” Pour lui, cultiver la vigne relève plus de la philosophie que de la technique. Il faut dire que sa manière de travailler et de produire est singulière. Bruno Schloegel a décidé de rompre avec les méthodes traditionnelles et de cultiver “des vignes libres”. Son idée : s’affranchir des engrais et tracteurs et laisser agir la biodiversité. 

A Wolxheim (Bas-Rhin), les vendanges touchent à leur fin. En arpentant les vignes, on remarque immédiatement celles de Bruno Schloegel, qui se mélangent aux ronces et aux herbes folles. Depuis 2001, il cultive “la vigne libre”, une méthode des plus respectueuses de la biodiversité.

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Bruno Schloegel a repris l'exploitation viticole de son oncle en 2001. © Eva Moysan

Le rapport de la mission d'information sur la réglementation et l'impact des différents usages du cannabis, remis mercredi 16 septembre, propose l'ouverture d'une filière de production française. En attendant, à Strasbourg, plusieurs boutiques prospèrent grâce à la vente de produits dérivés à base de CBD, mais aussi de ses fleurs, pourtant interdites.

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