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Depuis 1990, plus de 130 numéros du News d'Ill, le magazine des étudiants de deuxième année du Cuej, sont parus dans les kiosques. Nous replongeons dans ses archives pour répondre à la question : mais que sont devenus celles et ceux qui y ont participé ?

Aujourd'hui, c'est au tour de Pantxica Béguerie, directrice du musée Unterlinden, de se confronter au passé. En mars 1990, pour le deuxième numéro du News d'Ill, elle avait été interviewée par Véronique Baud et Geneviève Moindrot pour un article sur celles et ceux qui œuvrent à rendre les musées plus attractifs. Trente après, l'Unterlinden et Pantxica ont beaucoup évolué, mais ils sont restés fidèles à leurs ambitions.

Rafael Andraud

 

Laurence, 49 ans – « J’ai rencontré mon compagnon à l’usine »

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«  Quand je suis arrivée en 1998, c’était une usine jeune, on avait tous entre 18 et 23 ans. J’ai rencontré mon compagnon en 1999, il était arrivé chez Knorr quelques années avant moi », raconte Laurence, Strasbourgeoise de 49 ans, la voix cassée par le tabac. « Avec les collègues, on a grandi et vieilli ensemble, je connais les gamins de tout le monde, maintenant on a tous la cinquantaine ». En colère, l'ouvrière chargée du filmage et du conditionnement des soupes a vécu l'annonce de la fermeture de l'usine en mars dernier comme une trahison : « Je me sens blessée, humiliée, c'est des monstres, des menteurs  », fulmine-t-elle en allumant une énième cigarette. Son engagement dans la lutte contre la fermeture n'y changera rien, elle et son compagnon se retrouveront bientôt sans emploi  : « C’est difficile d'être licenciés en même temps. Chacun de nous fait effet miroir à l’autre vis-à-vis de la situation. Il y a d’ailleurs certains couples d’employés qui se sont séparés à la suite de la fermeture. Nous, on touche du bois ». Leur avenir rime surtout avec incertitude. « On essaye de faire des projets mais, pour l'instant, ça part dans tous les sens. En soi, le job à l'usine ne m'a jamais passionné, mais le fait qu'on soit bien payé et qu'on puisse partir en voyage, ça compense. Ce qui est sûr c'est que, pour moi, l'usine c'est terminé. Je ne veux plus travailler dans un monde aussi inhumain. »

 

 

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La contraception représente pour les femmes une dépense variable, qui peut aller du simple au quadruple, en fonction de sa prise en charge par la Sécurité sociale et les complémentaires santé. Les patchs et les anneaux contraceptifs, qui doivent être renouvelés à chaque cycle, sont les plus coûteux à l'année.

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