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Pour atténuer le grignotage de ces espaces de vie sauvage, des compensations pourraient être proposées. Mais “la création d’un habitat compensatoire mettra plus de quinze ans à être intéressant niveau biodiversité”, estime Gabrielle Goetz, cofondatrice de l’association Biodiversité pour tous. Sans compter que la coupe d’arbres augmente les émissions de gaz à effet de serre. “Les jeunes arbres absorbent beaucoup moins de carbone que ceux plus anciens”, déclare-t-elle. Si la faune peut s’adapter et se déplacer, “le carbone qui est stocké dans les arbres, lui, ne pourra pas migrer vers la réserve naturelle”.
La cité en quelques dates
Au milieu des années 30, dix-neuf maisons en briques voient le jour, sous l’impulsion de l’Office public d’habitation à bon marché de la ville de Strasbourg. L’idée initiale est de créer des dizaines de petits pavillons sur un terrain au nord-ouest de la Robertsau.
Le projet reprend à la fin de la guerre, entre 1947 et 1948 : l’office des HLM fait construire 90 chalets en bois pour loger des familles d’ouvriers et des rescapés de la guerre.
En 1963, les chalets sont mis en vente et permettent à de nombreux locataires de devenir propriétaires. Depuis, la cité des Chasseurs attire des familles qui souhaitent s'installer au calme, près de la nature, tout en restant à proximité de la ville.
Simon Cheneau, Louise Forbin et Loris Rinaldi
La zone Seveso, une biodiversité à part
En suivant les berges vers l’est, le quai Jacoutot - long de 3,5 kilomètres - croise la rue de Rouen. À gauche, la route mène au cœur de la Robertsau; tout droit, le quai file vers le port aux pétroles, bordé par une trentaine de platanes parfaitement alignés. Ce site est classé Seveso du fait du stockage de liquides inflammables et de produits toxiques, ce qui entraîne la mise en place de mesures de sécurité supplémentaires. Dans le cadre du Plan de protection des risques technologiques (PPRT), les parcelles les plus proches des structures dangereuses ont fait l’objet de mesures d'expropriation. C’est le cas des anciens terrains de la compagnie française de navigation rhénane. Ses espaces à l’abandon laissent proliférer séneçons du Cap, lierre, clématite des bois qui grimpent le long des clôtures abîmées.
La zone Seveso, une biodiversité à part
En suivant les berges vers l’est, le quai Jacoutot - long de 3,5 kilomètres - croise la rue de Rouen. À gauche, la route mène au cœur de la Robertsau; tout droit, le quai file vers le port aux pétroles, bordé par une trentaine de platanes parfaitement alignés. Ce site est classé Seveso du fait du stockage de liquides inflammables et de produits toxiques, ce qui entraîne la mise en place de mesures de sécurité supplémentaires. Dans le cadre du Plan de protection des risques technologiques (PPRT), les parcelles les plus proches des structures dangereuses ont fait l’objet de mesures d'expropriation. C’est le cas des anciens terrains de la compagnie française de navigation rhénane. Ses espaces à l’abandon laissent proliférer séneçons du Cap, lierre, clématite des bois qui grimpent le long des clôtures abîmées.
La cité des Chasseurs s’étend de la rue Fischacker à l’extrémité du quai des Joncs, dans une boucle de l’Ill, et comprend 260 foyers. Le charme suédois qu’elle doit à ses pavillons de couleurs vives, balcons, jardins fleuris et toitures en tuiles, attire les agents immobiliers. “C’est un cadre ville-campagne, proche de l’hypercentre et de la forêt tout en restant très accessible, notamment à vélo”, souligne Brice Boudra, d’Orpi Schiltigheim. “On a tous les jours des tas de flyers d’agents intéressés par notre maison. Tous les jours”, insiste Maurice. Cet octogénaire vit dans sa maison rouge depuis sa naissance. Raison pour laquelle il n’a jamais envisagé de vendre: les chalets autrefois destinés à loger des ouvriers, comme ses parents, leur avaient été cédés dans les années 60 à un prix dérisoire.
* Le prénom a été changé.
Source: Le personnel et les difficultés de recrutement dans les Ehpad, étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), parue le 14 juin 2018.
Ce qui pourrait les faire changer d’avis? “La thune !”, s’exclame Léo, avec un grand sourire. Son sérieux retrouvé, l’étudiant de deuxième année explique en énumérant sur ses doigts: “T’es en sous-effectif, t’es mal payé, il y a trop de résidents.” À côté de lui, Oscar acquiesce. Au déficit de moyens, de personnel ou d’argent, il ajoute un manque d’entrain pour la routine du métier: “En gériatrie, c’est tous les jours la même chose, les mêmes soins avec la même population.” Beaucoup de facteurs qui font de cette spécialité la grande oubliée des infirmiers fraîchement diplômés.
Marine Corbel et Luc Herincx
Pierre Tryleski dans son cabinet avec derrière lui la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen