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Des centaines de citoyens se sont retrouvés sur le cimetière juif de Sarre-Union pour écouter le discours de François Hollande et pour dénoncer la profanation des tombes. (Diaposon: Tommy Cattaneo et Thibault Petit)
11h30. Après le moment de recueillement observé à l'arrivée du président Hollande, René Gutman, grand rabbin de Strasbourg et du Bas-Rhin, Joël Mergui, président du consistoire israélite central, puis François Hollande, président de la République française, se succèdent à la tribune. Tous dénoncent des "actes antisémites". "La République vous défendra", a lancé François Hollande aux juifs de France avant d'évoquer "un plan dans les semaines à venir", mêlant sanctions, éducation, transmission de valeurs pour "éradiquer les messages de haine".
12h05. Le cimetière vient de rouvrir. Plusieurs dizaines de journalistes s'y engouffrent. Les 250 tombes profanées sont ruinées, les pierres tombales renversées, voire brisées. Des familles juives s'y recueillent. Ceux qui n'avaient pas encore pu y accéder constatent les dégâts, un champ de désolation. "Il faut arrêter de dire que ce n'est pas un acte antisémite et que ces jeunes ne savaient pas", s'agace un père de famille.
13h10. Des groupes de jeunes se retrouvent devant le lycée Georges Imbert avant le début des cours de l'après-midi. "C'est un établissement tranquille", commentent des camarades de classe du jeune qui s'est dénoncé à la police lundi. Un garçon sympa, discret mais intégré, qui a sûrement été influencé, disent-ils en substance.
Thibault Petit et Tommy Cattaneo