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Lecture : Les 10% les plus pauvres des communes ont voté en moyenne 5,8% pour EELV
Nicolas Arzur, Judith Barbe, Estelle Burckel, Sarah Chopin, Aurélien Gerbeault, Marine Godelier, Mariella Hutt
Comment nous avons procédé
Pour réaliser cet article, centré sur la région Grand-Est, nous avons utilisé les données communales des résultats des élections européennes 2019 en France. Pour l'Allemagne, ce sont les résultats à l'échelle du district. Les frontières avec le Luxembourg, la Belgique et la Suisse ont été volontairement exclues de l’étude pour limiter la comparaison à la France et l'Allemagne, notamment en raison des taux importants de voix en faveur des écologistes en Alsace et dans le Bade-Wurtemberg.
Nous avons également eu recours aux données des élections antérieures, de 1994 à 2014, pour visualiser l'évolution des voix françaises en faveur des listes écologistes et socialistes.
Nous avons croisé le fichier 2019 avec différentes variables : le revenu médian, la catégorie socio-professionnelle, le niveau de diplômé et l'âge des populations pour chaque commune – variables croisées qui n'ont pas toutes été retenues dans l'article final. Les données fusionnées sont disponibles à cette adresse.
Depuis deux mois, le squat « Hôtel de la rue » s'est installé dans l'ancien siège de la brasserie Gruber, à Koenigshoffen. La bâtisse est pourtant vouée à accueillir une maison des services publics. Une partie des habitants, enthousiasmés par le projet, craignent qu'il ne se réalise jamais.
Jérôme Flury.
Les commerçants ont également trouvé des solutions telles que la mise en commun de la gestion des stands lors des jours creux de la semaine, le mercredi et le jeudi. Valentin Krebs, étudiant en baccalauréat professionnel Commerce en alternance, travaille ainsi pour l’Epicier Grand cru depuis un an, mais gère aussi le stand de la ferme Diemer.
Animations à toutes saisons
La nouvelle municipalité, qui a hérité de ce lieu, a aussi cherché à redynamiser la programmation. « Nous avons insisté sur l’aspect culturel en instaurant des apéros concert les dimanches matin », résume Benoît Steffanus.
Tout comme la fête de la gastronomie, de gros événements ponctuent l’année, en même temps que les expositions de photographie qui se tiennent à l’étage. Gilles Occansey, responsable de l’événementiel depuis plusieurs années à la Ville, a été nommé coordinateur des Halles du Scilt en mai 2019. « Plusieurs animations sont programmées pour la période de l’avent et nous réaliserons deux marchés de la création en 2020, après le succès du premier qui s’est tenu en mai. »
En réalité, le tableau n’est pas si noir : certes, des commerces mobiles ont fréquemment quitté les lieux, mais d’autres les ont remplacés. En tout, ils sont au moins 37* à avoir séjourné dans les Halles au minimum un jour. Les commerces fixes n’ont quasiment pas évolué. Le stand de boucherie a changé d’enseigne en juin dernier, et trois poissonneries se sont succédé et, mais les trois autres commerces fixes, le café Scilt, la ferme Diemer et l’épicier Grand cru, installés en novembre 2017, sont toujours là. Loïc, dernier arrivé, a créé sa poissonnerie en juillet 2017 et se sent à sa place aux Halles : « Pour un début, je suis satisfait de mon chiffre d’affaire. J’ai hâte de voir la suite...» Comme l’affirme Stéphane, un client, « des Halles comme ça au centre de Strasbourg, cela n’existe pas ».
*Ce chiffre a été élaboré à partir du compte facebook des Halles du Scilt et peut ne pas être exhaustif.