Vous êtes ici

Mercredi, 300 personnes ont acheté au moins un article. Photo : Manon Boudsocq

Concernant une modification de la Constitution qui inclurait la Corse, le membre du parti indépendantiste Corsica libera a déploré que cela ne donnerait aucune reconnaissance officielle du peuple corse. « Cette reconnaissance devrait se faire de manière explicite », conclue-t-il.

Un enthousiasme partagé par Luc Segaux, responsable de la cave d’affinage de la boutique La Cloche à fromage. Derrière son comptoir, chargé de munsters, comtés ou fromages de chèvre, il raconte : « Il y a eu un excellent démarrage et même pendant l’été, qui est normalement une période un peu plus morose, on a eu du monde. » Les vendeurs de la Planchette Gourmande, un traiteur alsacien, n’ont même pas le temps entre deux clients, de répondre à quelques questions. 

Pour Vincent Léopold, le succès des Halles est aussi dû à l’amplitude horaire très large. Il assure d’ailleurs que les clients « demandent de plus en plus à ce que le marché couvert reste ouvert plus tard le vendredi soir ». Face au succès des Halles, le groupe Géraud envisage donc de repousser la fermeture après 21 heures.

Pauline Beignon

Édité par Jade Lacroix

 

Dans son discours, le président de la République a pris acte de l’importance culturelle de préserver la langue corse. Il a annoncé la création « d’un service public en faveur du bilinguisme », pour donner « plus de place à la langue corse dans l’enseignement comme dans l’espace public ». Jean-Guy Talamoni, ancien président nationaliste de l’Assemblée corse, a déploré sur France info le manque de concret dans les annonces d’Emmanuel Macron : « Il n'y a aucune réponse positive concernant les revendications des nationalistes et qui sont aujourd’hui celles d’une majorité de Corses, notamment la co-officialité de la langue corse aux côtés du français. »

Une friperie solidaire est organisée cette semaine sur le campus de l'Esplanade à Strasbourg par des associations étudiantes. Un événement qui cartonne.

La Corse dans la Constitution

Après un long hommage aux combattants de la libération corse, le chef de l’État a déroulé ses mesures, dont la plus importante : « Faire reconnaître dans la Constitution les spécificités d’une communauté insulaire historique, linguistique et culturelle. » En bref, inscrire la Corse dans un article propre, mais avec des modalités encore très floues. Jusque-là, les tentatives de Macron de réviser la Constitution, comme celle d’instaurer plus de proportionnelle, sont restées lettre morte, notamment pour cause d’absence de majorité absolue à l’Assemblée et de majorité tout court au Sénat. Ces obstacles politiques font que son projet pour la Corse pourrait demander bien plus de temps que les trois ans et huit mois de bail qu’il reste au locataire de l’Elysée. Ce dernier a donc renvoyé la balle dans le camp des élus corses, en leur donnant six mois pour bâtir « un texte constitutionnel et organique, qui servirait de base à une révision constitutionnelle ». 

Des annonces et du flou

« Une autonomie dans la République, mais pas contre l’État. » S’il passe les obstacles politiques, ce jeu d’équilibriste propre au maître du « en même temps » faciliterait le transfert de certaines compétences de l’État vers l’Assemblée corse. Le flou demeure en revanche sur la nature même de ces compétences. Tout au plus, peut-on supposer qu’elles concerneraient des pans de l’économie, des transports, de l’agriculture, etc. qui sont des prérogatives propres à un territoire dit « autonome »?  Les domaines régaliens (police, justice) resteront dans tous les cas du seul ressort de l’État.

Strasbourg : Les étudiants étrangers dénoncent la hausse des frais d'inscription

28 septembre 2023

Strasbourg : Les étudiants étrangers dénoncent la hausse des frais d'inscription

Les jeunes apprennants issus des pays qui ne font pas partie de l’UE devront débourser 3 770 euros au lieu de 243 euros à partir de l’année 2024-2025. Une obligation légale d'après ...

Le fromager Luc Segaux s'enthousiasme de la forte clientèle présente depuis l'ouverture des Halles. Photo : Pauline Beignon

« Je n'achète que de la seconde main » : ces jeunes qui abandonnent la fast fashion

28 septembre 2023

« Je n'achète que de la seconde main » : ces jeunes qui abandonnent la fast fashion

Une friperie solidaire est organisée cette semaine sur le campus de l'Esplanade à Strasbourg par des associations étudiantes. Un événement qui cartonne.

Pages