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Alors que la Lituanie célébrait ce 11 mars le 33e anniversaire de son indépendance avec l’URSS, le Président Gitanas Nausėda s’est rendu au Parlement européen pour soutenir l’adhésion de l’Ukraine dans l’Union européenne. « Je rêve de voir venir ce jour où il y aura des députés européens élus en Ukraine dans cet hémicycle et nous pourront voir le drapeau ukrainien flotter au vent aux cotés des drapeaux des autres états membres », s’enthousiasme le dirigeant. Pour lui, le défi de l’Europe est clair : la paix, la prospérité et la démocratie ne peuvent être garantie que par l’élargissement de l’UE à l’Ukraine. « L’Ukraine, pays candidat, a pleinement apporté la preuve qu’elle avait sa place dans l’UE ».
Après des siècles de domination de leur voisin russe, la Lituanie est particulièrement touchée par l’invasion en Ukraine. Le massacre de Boutcha a réveillé de douloureux souvenirs de 1944, avec l’avancée de l’Armée rouge. Pour l’eurodéputée Vilija Blinkevičiūtė (S&D, sociaux-démocrates), la Lituanie a fait l’expérience de la Russie totalitaire et connaît « le prix de la liberté et du sang ».
La législation prévoit également le partage des données d’entreprises privées aux administrations publiques, mais uniquement en cas d’« urgence publique ».
La guerre déclenchée en Ukraine par Vladimir Poutine le 24 février 2022 a eu d’importantes conséquences sur l’approvisionnement en énergie de toute l’Union. Des difficultés d’acheminement qui persistent et qui inquiètent les parlementaires.
Les questions se sont donc multipliées au sujet de l’approvisionnement en gaz pour la prochaine saison hivernale. Interrogée dans l’hémicycle à ce sujet, la commissaire à l’Énergie Kadri Simson a répondu en rappelant que la Commission avait conclu des partenariats avec la Norvège ou encore l’Azerbaïdjan pour sécuriser les livraisons. « De nouvelles interconnexions ont aussi été mises en place avec la Grèce et la Bulgarie », a-t-elle tenu à préciser.
Malgré des mots se voulant rassurants, l’avenir ne s’annonce pas radieux. Plusieurs eurodéputés de droite se sont inquiétés d’un récent rapport de l’Agence européenne de l'Énergie, pointant à court terme, un risque de pénurie de gaz pour l’hiver prochain avec un manque de près de 57 millions de mètres cubes.
Ilham Ech-Cheblaouy, Angélina Lenez et Justine Le Pourhiet
Mais ce durcissement des frontières révolte les groupes de gauche. « Le Conseil et la Commission doivent mettre fin à cette tactique mortelle qui consiste à détourner le regard et à s’enfermer derrière des murs », s’insurge la députée Tineke Strik (Les Verts, écologistes). Même son de cloche pour la députée Sophia In’t Veld (Renew, libéraux), qui en conclut : « Les murs, ça ne fonctionne pas et ils ne résoudront pas les problèmes d'aujourd'hui ».
Cette communication de la Commission fait sourire l’italien Marco Zanni, président (ID, extrême-droite), qui a toujours souhaité un durcissement du contrôle des côtes maritimes européennes : « J’apprécie [...] car aujourd’hui on change de cap, il n’y a plus ce discours des frontières ouvertes, on se concentre à présent sur la réduction d’une activité qui est illégale ».
Un contrôle qui fait débat dans l’hémicycle
« Nous avons tous besoin de l’immigration à condition que celle-ci soit faite de manière légale et sécurisée », a déclaré la Commission européenne. Le texte prévoit la mise en place de dispositifs de surveillance aux frontières, comme le recours aux caméras et aux drones ainsi qu’un meilleur partage de données pour intercepter passeurs et navires.
Une tendance répressive que suit l’Union européenne. Mardi, la Commission a publié des lignes directrices afin de renforcer le contrôle aux frontières pour les cinq prochaines années.
Vers plus de surveillance et contrôle en Méditerranée