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Luc Sorgius

Peut-on mener une vie normale après la prison? Julien et Léo ne se connaissent pas, pourtant l'un et l'autre y ont laissé un morceau de leur parcours. L'un et l'autre sont tombés pour une histoire de stupéfiants, il y a quelques années. Aujourd'hui ils sont à nouveau libres, mais l'ombre de l'enfermement plane encore.

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Hélène Faucher

Le sergent s’appelle Perrine, le lieutenant Anne et le capitaine Marie-Ange. Portraits croisés de militaires. L'une a 28 ans de service, les deux autres 28 ans. Trois femmes qui commandent des hommes, avec un savant mélange de douceur et de fermeté.

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Gwladys Porracchia

Voici les différents éléments qui composent mon dossier de candidature.

Un sondage de l'Ifop publié mi-avril révèle que de plus en plus de Français visionnent des films pornographiques. Ce chiffre aurait plus que triplé en 10 ans pour toucher, en 2014, 60% de la population. En outre, le porno ne serait pas sans conséquence sur les pratiques sexuelles. Qu'en est-il vraiment ? Doit-on s'inquiéter de cette augmentation ? C'est l'objet de mon premier papier, complété par une interview, un papier sur les relations qu'entretiennent le féminisme et la pornographie et, enfin, par un diaporama au musée de l'érotisme à Paris.

Mon premier post d'actualité s'intéresse à la disparition mystérieuse du vol Mh370 (timeline interactive). Cet article a été écrit le 26 mars.

Mon second post traite des adieux de Daniel Cohn-Bendit à la politique européenne (vidéos). Cet article a été écrit le 18 avril.

Je vous en souhaite bonne lecture.

Olivier Mougeot

Vous trouverez dans ce dossier l'ensemble des éléments qui composent ma candidature.

Le prix Pulitzer vient de consacrer l'édition américaine du Guardian et The Washington Post pour leurs publications des révélations d'Edward Snowden. Cette récompense peut être vue comme un encouragement pour tous les citoyens qui tentent d'alerter les autorités sur des actes illégaux dont ils ont été témoins dans le cadre de leur emploi.  Mon dossier sur les lanceurs d'alerte est composé de trois éléments (article, interviews et timeline interactive).

Mon premier post d'actualité traite de l'annonce de la vente par l'Etat français de la résidence de l'ambassadeur à New-York auprès de l'ONU. Il fait le point sur la mise en vente de certains biens immobiliers à l'étranger devenus trop coûteux pour la France. Cet article a été écrit le 11 avril 2014.

Mon second post d'actualité s'intéresse à la découverte par la Nasa d'une exoplanète habitable d'une taille équivalente à celle de la Terre. Il répond à certaines questions que soulève cette annonce. L'article a été réalisé le 18 avril 2014.

Bonne lecture,
Romain Geoffroy

Photo : ANDYP UK/Flickr

Il considère aujourd’hui que ses sacrifices ont été nécessaires et que son combat contre l’évasion fiscale en valait la peine. Celui qui a permis à la France de rapatrier près de 1,2 milliard d’euros estime que la situation était plus simple pour lui que pour d’autres lanceurs d’alerte. Ses informations permettant à l’Etat de récupérer des sommes considérables, il bénéficiait de toute leur attention.

Cela ne l’a pas empêché de faire de la prison pendant six mois en Espagne, après son arrestation à Barcelone en juillet 2012. Mais là aussi, l’informaticien qui travaille aujourd’hui pour Bercy reste pragmatique : “Aller en Espagne pour lutter contre la corruption, ça allait m'obliger à passer par la case prison, se souvient-il. J’ai dû me préparer à ça aussi. J'avais déjà franchi le Rubicon, pris beaucoup de risques, alors c'était juste une continuité.” Finalement, l’Espagne acceptera de le libérer, après avoir compris qu’Hervé Falciani pouvait aider le gouvernement à identifier plusieurs centaines d’évadés fiscaux.

Trois lois en 2013

Pour les lanceurs d’alerte qui intéressent moins l’Etat, voire même qui le mettent en cause, la législation a longtemps été un trou noir. Mais depuis avril 2013, ce sont trois lois qui ont été adoptées pour renforcer leur protection. Deux d’entre elles faisant directement suite à l’affaire Cahuzac. 

 

Législation française sur l'alerte éthique/Transparency International France


 
Nicole Marie Meyer a beaucoup œuvré pour que la France rattrape son retard législatif, son lobbying a fini par payer. Mais la militante ne s’arrête pas là. Selon elle, il est important que se développe en France, en plus d’une loi plus globale sur la protection des lanceurs d’alerte, une fondation caritative pour soutenir les victimes. Une structure qui existe déjà au Royaume-Uni et dont la France pourrait s’inspirer.
 
Romain Geoffroy
 
Photo bandeau : PM Cheung/Flickr

William Bourdon a connu beaucoup de longs procès. Depuis bientôt une dizaine d’années, il porte l’étiquette d’“avocat des lanceurs d’alerte”. Il a notamment défendu Olivier Thérondel et Philippe Pichon, commandant de police qui avait souligné l'aspect illégal du Systéme de traitement des infractions constatées (Stic). Il a aussi publié, en février dernier, “Petit manuel de désobéissance citoyenne”. Il défend, comme Transparency International, l’idée qu’il faudrait mettre en place une autorité administrative indépendante. “Elle aurait vocation à accueillir les alertes, à les filtrer, les traiter et, le cas échéant, à saisir le procureur de la République, détaille-t-il. Pour le moment, on demande aux lanceurs d’alerte de se tourner vers leur hiérarchie en premier lieu, ça revient à se jeter dans la gueule du loup.” L’intérêt d’une telle autorité serait aussi de détecter les lanceurs d’alerte de mauvaise foi et, si nécessaire, saisir la justice pour les voir sanctionnés.

1,2 milliard d’euros rapatriés

Hervé Falciani a lui aussi été défendu par Me Bourdon quand, en 2008, il a été poursuivi par la Suisse pour violation du secret bancaire. Alors employé par la filiale helvétique de la banque HSBC, l’informaticien s’est procuré un énorme listing d’évadés fiscaux, qu’il a fourni par la suite à l’administration fiscale française. S’il est sous le coup d’un mandat d’arrêt international pour violation du secret bancaire, Hervé Falciani considère qu’il a eu de la chance, parce qu’il a pris le temps de s’organiser. “La décision de passer à l'acte chez moi s'est faite sur des années, le temps de réfléchir à la façon dont j’allais m’y prendre, explique-t-il. Il a fallu qu'on en discute avec mon épouse et qu'on se prépare mutuellement à ce que, un jour, la police vienne et qu'on soit dans l’obligation de fuir la Suisse précipitamment.

 

Hervé Falciani au musée du Louvre, le 18 avril 2014 / Crédit : Romain Geoffroy

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