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Tom Price, ex-secrétaire d'Etat à la santé et aux services sociaux, a démissionné en août 2017 suite aux révélations de la presse concernant ses voyages en jets privés. Il aurait affreté au moins 26 vols privés en quelques mois, pour un coût de 400 000 dollars. 

Les proches conseillers sont les plus exposés

John F. Kelly n'a pas proprement quitté le cercle du pouvoir. S'il a abandonné son poste de secrétaire d'Etat à la sécurité intérieure, c'est pour trouver celui de chef de cabinet à la place de Reince Priebus. Ce dernier était en conflit avec Anthony Scaramucci durant sa très courte présence à la Maison Blanche en tant que directeur de la communication.

John F. Kelly est remplacé en juillet 2017 par Elaine Duke, qui a assuré l'intérim pendant plus de quatre mois. Elle a été remplacée par Kristjen Nielsen, spécialiste des questions de cybersécurité à la Maison Blanche, en décembre 2017.

C'est le cercle des conseillers de Donald Trump qui a le plus souffert durant cette première année de présidence. Le sulfureux Steve Bannon, proche des milieux d'extrême-droite américains, a été poussé vers la sortie suite aux manifestations violentes de Charlottesville.

Michael T. Flynn, quant à lui, part rapidement après sa prise de poste, accusé d'avoir dissimuler des échanges avec des responsables russes durant la campagne de Donald Trump. Keith Kellog a assuré l'intérim en attendant la nomination de H.R. McMaster. 

Elle rejoint ainsi la liste des déçus et naufragés de l'ère Trump. Le clan des fidèles ne cesse de se réduire, à l’exception d'Ivanka Trump et son mari Jared Kushner, conseillers du président. Si les départs sont actés au gré des scandales et des affaires, tous semblent être la conséquence d'une ambiance délétère à la Maison Blanche, à l'instar de ce que raconte Michael Wolff dans son livre Le feu et la fureur.

Hope Hicks, 29 ans, quatrième responsable de la communication de l'ère Trump, vient de jeter l'éponge ce matin, sans donner d'explication. Novice en politique, elle avait rejoint l'équipe de campagne du magnat de l'immobilier en 2015. Elle rejoint la liste des naufragés de la Maison blanche. 

Et de quatre ! Les chargés de communication se suivent mais ne se ressemblent pas à la Maison blanche. Après Sean Spicer, 46 ans, qui avait réussi à se mettre la presse à dos, après le démissionnaire Michael Budke, entrepreneur de 47 ans, après l'éphémère Anthony Scaramucci, financier de 56 ans qui n'était resté que dix jours, Hope Hicks, ancien mannequin proche de la fille aînée du président américain, avait été nommée en août. Elle a réussi, contrairement à ses prédecesseurs, à nouer une véritable relation de confiance avec Donald Trump.

De quoi parle-t-on en matière de fin de vie ?

 

 

  • L'euthanasie est le fait de donner la mort à une personne atteinte d'une maladie qualifiée d'incurable et qui en souffre de manière insupportable.
  • L'euthanasie active désigne le fait de donner la mort volontairement, par le biais d'un traitement par exemple.
  • L'euthanasie passive consiste en l'arrêt des soins, qui conduit à une mort plus ou moins rapide.
  • Enfin, le suicide assisté permet au malade de s'auto administrer un traitement qui entraîne la mort, souvent sous contrôle du personnel médical.

 

Plus ou moins de tolérance selon les pays

 

On retrouve ces différents cas dans les législations des pays occidentaux. En Europe, les situations sont diverses, et seuls les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg ont légalisé l'euthanasie active. Beaucoup de pays permettent aux patients de refuser les soins.

 

Dans de nombreux cas, la loi reste floue et c'est à la justice de trancher et de déterminer le moment où l'euthanasie devient punissable. Ainsi, au Royaume-Uni, la justice est amenée à se prononcer sur le consentement de malades désirant l'arrêt de soins, ce qui produit des décisions parfois contrastées.

 

Seuls quelques pays européens continuent d'interdire toute forme d'euthanasie, surtout en Europe de l'est (Pologne, Roumanie), ainsi qu'en Irlande ou en Islande.

Les États-Unis n'ont pas légalisé l'euthanasie au niveau fédéral, mais la Cour Suprême a autorisé les États à se pencher sur la question. Ainsi, certains ont autorisé le suicide assisté, comme la Californie et l'Oregon. L'Australie a interdit l'euthanasie en 1997, mais certains de ses États ont décidé de légiférer individuellement. 

Baptiste Decharme

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