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Roland Ries a suivi le désir des conseils des écoles. Près de 90% des 112 établissements scolaires de la ville de Strasbourg se sont opposés à la formule des 4 jours et demi. Une fronde soutenue par une grande partie du corps enseignant.
Avec ce revirement, la mairie balaye la grande consultation qu’elle avait lancée au printemps dernier. À une courte majorité, parents d’élèves et enseignants avaient validé le scénario des quatre jours et demi voulu par la mairie. Guillaume est très surpris par le choix final de Roland Ries. Ce père de famille trouve que la mairie a décidé « sous la pression des syndicats des enseignants». Inquiet, il estime qu’il est « très difficile de tenir six heures en classe pour les enfants de quatre ans. »
À Strasbourg, fini les cours le mercredi matin dès septembre prochain. Avant que la cloche sonne, les conversations sur le parvis du groupe scolaire Schoepflin portent sur le choix final de Roland Ries de revenir à quatre jours de classe par semaine. Les enseignants sont dans l’ensemble satisfaits. « Nous avons été entendus par la mairie», se réjouissent quatre instituteurs. Parmi eux Laëtitia, institutrice en élémentaire, pense que « la pause du mercredi matin est bénéfique pour les enfants ». En revanche, elle reste, « comme un vieux dinosaure », une fervente défenseuse des cours le samedi matin.
C’est le sujet au cœur des discussions devant les écoles strasbourgeoises. Le maire, Roland Ries, a finalement décidé de repasser à quatre jours de cours par semaine pour les maternelles et les élémentaires de l’eurométropole. Un nouveau revirement qui ne fait pas que des heureux.
Répondant à l'appel à la grève nationale de la CGT, des syndicats, des citoyens et quelques "gilets jaunes" ont manifesté mardi à Strasbourg. Objectif: alerter sur «l'urgence sociale».