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La Maison du compost, située rue de la Tour à Koenigshoffen, recrute pour la rentrée. Elle recherche un(e) chargé(e) de mission et une personne en service civique.

Le chargé de mission développera, avec trois autres personnes déjà en poste, les actions entreprises par l'association auprès des structures du Grand Est. Elle devra gérer la communication, les finances et l'administration de la Maison du compost. Un diplôme Bac + 3 est requis. 

La personne en service civique participera à l'entretien et à l'aménagement du terrain de compostage de l'association sur le site des jardins partagés de Saint-Gall. Elle sensibilisera également le public à l'intérêt écologique du compost à travers différentes actions. Le poste est à pourvoir pour quatre mois sous la responsabilité d'un tuteur.

Contact : Jean-Yves Brockers au 06.61.04.62.43 ou Pascale David au 06.10.84.74 ou Elsa Distel 07.67.84.26.50. Par mail, lamaisonducompost@gmail.com

À 90 ans, Germaine est la doyenne du mouvement d'opposition au GCO.

Germaine est la doyenne de la lutte anti GCO.

« La révolution du Jasmin vient des jeunes. Mais ils votent moins que les séniors. » Zeid Sakka, Tunisien de 28 ans habitant à Lyon, porte un regard critique sur la politique de son pays, à trois jours de l’élection présidentielle. « Les candidats, nous les connaissons. L’actualité nous intéresse. » Sur Facebook, il recommande « Chnowa Barnemjek ? » ( « C'est quoi ton programme ? », en tunisien ). Ce site internet présente les programmes et propose un quiz, pour aider les jeunes électeurs « démobilisés » à choisir un nom parmi les 26 candidats.

Vidéo de présentation de « Chnowa Barnemjek ? ».

Booba (en haut) et Kaaris (en bas)./ Photo CC BY-SA 4.0 Arnaud.scherer et CC BY-SA 2.5 GrandCelinien

Une des exopositions pendant les «les 10 jours»./ Photo Emma Conquet

Kolbsheim garde les stigmates de la lutte contre le GCO mais les habitants veulent conserver cette force collective pour créer de nouveaux projets, toujours en lien avec l’environnement et la solidarité. À 90 ans, Germaine, poings serrés, tapant du pied, reste optimiste : « Je ne sais pas combien de temps je vais encore vivre, mais la lutte continue. » 

Emma Conquet et Mariella Hutt

En réaction, Freddy n’a pas seulement décidé de « voter Vert », il a aussi adopté de nouvelles pratiques écologiques. Dans la cour de sa maison, armé d’une brosse, il nettoie ses citrouilles, prématurées en ce mois de septembre  : « Je suis passé à la permaculture dans mon jardin », précise-il. Comme lui, d’autres habitants ont développé une sensibilité à l’environnement. « Je fais le tri sélectif et j’utilise moins de produits chimiques », se félicite Alice, employée de La Poste de 57 ans. 

Devant le presbytère, lieu emblématique de la lutte, des jeunes de la commune écoutent religieusement le son du handpan, une percussion métallique en forme de soucoupe volante. Un ancien occupant de la ZAD leur offre un concert improvisé. « Un mouvement citoyen est né, avec de belles rencontres, s’enthousiasme Caroline Ingrand-Hoffet. Ça a créé des liens entre les habitants et les militants venus d’ailleurs. » De ce constat lui est venu, avec quatre autres militants, l’idée d’organiser un rassemblement : « 10 jours vert le futur ». Autour de conférences, de débats et d’ateliers, les participants préparent l’« après GCO ». Pour que la lutte ne soit pas vaine, « Ces deux semaines marquent le début de la résilience dans le village », ajoute la pasteure. 

« La lutte continue »

Mike, zadiste de la première heure, est revenu spécialement. Il a soutenu plusieurs contestations mais à son sens, Kolbsheim est « à part ». « Un petit germe a poussé ici, se réjouit-il, il y a matière à faire et si ce n’est plus pour le GCO, les gens vont continuer à se battre pour la terre. » Vers 15 heures ce mercredi, dans la salle communale, une dizaine d’enfants, assis en tailleur, jouent les apprentis compositeurs. « Faut pas détruire la nature, sinon y’aura plus de nourriture », « On va fabriquer des machines avec des plantes », répètent-ils en chœur lors de cette activité extra-scolaire.

La réunion festive se termine le 20 septembre, date à laquelle en 2017, des opposants ont sonné les cloches de l'église, pour appeler à stopper les engins de chantier. « On voulait finir sur une date positive », précisent les organisateurs.

Les banderoles contre le GCO collées aux murs./ Photo Mariella Hutt

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