17 h 00 : Le chef de l'armée israélienne dit à des soldats de se préparer à "une possible entrée" au Liban
Le chef d'état-major de l'armée israélienne a dit à des soldats lors d'un exercice à la frontière nord de se préparer à une possible "entrée" au Liban où l'armée multiple les frappes après les tirs de roquettes du Hezbollah sur le territoire israélien. "Vous pouvez entendre les avions ici, nous attaquons toute la journée, à la fois pour préparer la zone à la possibilité de votre entrée, mais aussi pour continuer à frapper le Hezbollah", a déclaré le général Herzi Halevi à des soldats d'une unité de blindés, selon un communiqué de l'armée.
Pull noir, cheveux courts, le regard vers le sol, Emre I. entre dans le box vitré du tribunal de Strasbourg et s’accroche au micro. À aucun moment de l’audience, il n’a contesté les faits. “Je suis là pour assumer mes actes.” Le président du tribunal lui rétorque immédiatement. “Vous dites que vous assumez mais à chaque fois que vous êtes interpellé, vous donnez un autre nom.”
Le 17 décembre 2023, les forces de l’ordre l’arrête en pleine nuit pour un contrôle routier sur une aire d’autoroute à Brumath. Il conduit alors un véhicule sans assurance, sans permis et sous l’emprise du cannabis. Il assure qu’il voulait aller chercher un ami, alcoolisé à la sortie d’une boîte de nuit.
Usurpation d'identité
Quand le président du tribunal lui fait remarquer son imprudence, il répond “je n’étais pas dans mon état normal.” Lors du contrôle, il donne le nom d’un autre homme mais qui avait son permis suspendu. Il avait utilisé cette identité, en 2021. Il avait déjà été condamné et était en détention pour des faits similaires depuis mai et jusqu'en novembre prochain. “J’ai pris son nom à quelques reprises mais il ne fait pas que des choses très bien non plus”, explique le prévenu pendant son audition.
Cette première condamnation permet aux enquêteurs de retrouver la trace d’Emre I.“Vous vous rendez compte que vous avez largement retardé la procédure. Cette personne aurait pu être condamnée à votre place”, s’indigne le président du tribunal. Emre. I acquiesce de la tête sans un mot. Entre son contrôle et son arrestation, il ne s’était jamais présenté auprès des forces de l’ordre pour revenir sur ses déclarations.
"J’ai vraiment besoin de sortir pour reprendre ma vie et mon travail.”
Emre. I gère un garage dans le Bas-Rhin, un prêt et un logement à payer. Pour ces raisons, il en a appelé à la clémence du tribunal. “J’avais besoin d’un tour en prison pour me remettre les idées en place mais maintenant je ne recommencerais plus. J’ai vraiment besoin de sortir pour reprendre ma vie et mon travail.” Alors que le procureur de la République souhaite son maintien en détention, son avocat, lui, demande au tribunal de trouver une autre voie.
“Je trouve regrettable qu’un homme gérant d’une entreprise, qui a à sa charge des employés ait besoin d’un séjour en prison pour revenir sur le droit chemin. Mais je vous assure, il a compris.” Le tribunal a finalement prononcé une peine de six mois d’emprisonnement pour les délits routiers et trois supplémentaires pour la prise du nom d’un tiers. Il devra passer devant un juge d’application des peines pour décider de son maintien ou non en détention.
Louise Pointin
Édité par Gustave Pinard
Le film U are the universe du réalisateur ukrainien Pavlo Ostrikov était diffusé mardi 24 septembre pour le Festival européen du film fantastique de Strasbourg. De la science-fiction décalée, non sans lien avec l’actualité.
Le 17 décembre dernier, un homme de 26 ans a été arrêté pour conduite sans permis et assurance et sous l’emprise des stupéfiants. L’affaire n’est arrivée que le 25 septembre devant le tribunal de Strasbourg car il avait donné une fausse identité.
Ils couvaient du regard leurs protégés, tels des sensei et leurs élèves. Mercredi 25 septembre, quelques médaillés olympiques de judo ont initié des collégiens scolarisés dans le Bas-Rhin à leur discipline. Parmi eux, Madeleine Malonga, titrée dans l’épreuve mixte par équipe à Paris 2024, ou encore Cyrille Maret, en bronze aux Jeux olympiques de Rio, en 2016.
Les jeunes adolescents alsaciens se sont donc prêtés au jeu, sans sourcilier. Après avoir expérimenté les bases du sport de combat, tous avaient le sourire. Certains répétaient même, une fois l’heure du déjeuner venu, les gestes assimilés plus tôt.
Des demandes en hausse
Du côté de la Ligue Grand Est de judo et du comité départemental du Bas-Rhin de la même discipline, cet engouement n’est pas une surprise. Depuis le mois de septembre, les demandes de licence fusent dans tous les clubs de l’Hexagone. Simple retour de flamme de la réussite des judokas français aux Jeux olympiques de Paris.
"On sait toujours que dans tous les cas, après les Jeux, quel que soit le lieu, il y a une légère progression du nombre de licenciés, indique Jean-Louis Duvergey, président de la Ligue Grand Est de Judo. Mais là, le pic est énorme. Beaucoup de clubs que j’interroge dans le Grand Est me disent qu’il y a une progression chez les enfants mais aussi chez les adultes." À croire que la magie des Jeux perdure.
L’itinéraire des champions, dispositif lancé par la fédération française de judo, a fait étape à Strasbourg, mercredi 25 septembre 2024. Des collégiens du département du Bas-Rhin ont eu l’opportunité de s’essayer à la discipline reine des Jeux olympiques.