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Sur le campus, des étudiants strasbourgeois s’essayent à une battle de danse participative

26 septembre 2024

Sur le campus, des étudiants strasbourgeois s’essayent à une battle de danse participative

Nos reporters se sont rendus à un atelier d’initiation à la danse dans le cadre de Battle mon cœur.

C’est sa première audition devant la commission des Finances de l’Assemblée nationale, après en avoir été membre lorsqu’il était encore député Renaissance. Le nouveau ministre du Budget, Laurent Saint-Martin annonce qu’il tiendra “un discours de vérité et de méthode”. Et aborde très vite le sujet qui l’inquiète : “Le déficit public risque de dépasser les 6 % du PIB.” Une situation qualifiée de “grave”, que le ministre explique par des recettes fiscales moins importantes que prévu et “l’attentisme des acteurs économiques depuis quelques mois”. 

Un déficit budgétaire, qu’est-ce que c’est ? C’est la différence entre les recettes et les dépenses de l’État : s’il dépense plus qu’il ne reçoit, on dit qu’il enregistre un déficit, calculé à l’année et en pourcentage du PIB. Pour combler ce “trou” dans le budget, l’État peut décider d’emprunter, ce qui augmente la dette du pays, qui est d’environ 3 100 milliards d’euros, soit 110,6 % du PIB en 2023 selon les chiffres de l’Insee. À noter : ce n’est pas la seule solution possible, on peut aussi accroître les recettes (créer de nouveaux impôts) ou diminuer les dépenses. Ce sont d’ailleurs ces solutions que Laurent Saint-Martin a évoqué devant les députés.

Si l’État emprunte, il crée de la dette. Et l’argent investi pour rembourser cette dette peut représenter une charge pour le budget. Le remboursement de la dette est aujourd’hui le quatrième poste de dépenses de la France : c’est ce qui inquiète le ministre. Mais le déficit de la France est-il vraiment si exceptionnel ? Non, comme le montre ce graphique réalisé par Webex.

La tension locative met les étudiants strasbourgeois sur le fil

26 septembre 2024

La tension locative met les étudiants strasbourgeois sur le fil

Près d'un mois après la rentrée, de nombreux étudiants sont encore en recherche de logements. Entre manque d'appartements CROUS et augmentation des loyers, les galères continuent de s'accumuler pour les ...

Hagard, les yeux plongés dans le vide, vêtu d’un t-shirt terne Chicago Bulls, Olivier L., 53 ans, attend dans le box son jugement. Alors qu’il était attendu au centre de semi-liberté de Souffelweyersheim lundi 23 septembre à 16 h, il n’est rentré que le lendemain à 00 h 45.

Condamné en 2017 pour vol avec destruction et dégradation, il avait écopé d’une peine de prison avec sursis qui avait été révoquée. Il s’est vu accorder par le juge des libertés et de la détention un régime de semi-liberté en juin dernier, l’autorisant à sortir entre 9 h et 16 h.

Des circonstances floues

Ce lundi 23 septembre, "je suis allé voir mon médecin et j'ai pris quelques Lexomil", avance Olivier L. comme première explication à la présidente, Isabelle Karolak. Il se serait alors endormi et ne se souviendrait de rien d’autre. "Je suis un traitement", ajoute-t-il, tête baissée, admettant qu’il est addict au Subutex. Un médicament habituellement utilisé dans le cadre du sevrage des drogues dures.

"Ce qui m’étonne, c’est que vous n’avez pas du tout parlé de votre père", lance la présidente, qui tente tant bien que mal d’éclaircir l’affaire à l’aide des déclarations faites en garde à vue. "Ah oui, c’est vrai". L’air d’avoir oublié, le prévenu précise qu’entre le passage chez le médecin et la prise de sept Lexomil, il est allé voir son père de 94 ans duquel il s’est rapproché depuis le décès de sa mère. "On n’était pas trop aimé de la famille, mon père et moi. Il m’a ouvert la porte". Le dossier reste flou. L’avocate d’Olivier L., Me Victoria Fontaine, confirme que son client s’est bien rendu chez son médecin lundi 23 septembre.

De cette affaire, le procureur de la République Gilles Bourdier retient la fébrilité du prévenu, ses excuses réitérées à plusieurs reprises et sa situation difficile. Il est atteint d'une maladie cardiaque, sans domicile fixe, il ne travaille plus depuis 25 ans et survit grâce au RSA. Son casier judiciaire fait aussi état de deux courtes peines, pour des faits de vols. Le procureur de la République le prévient quand même : "C’est exceptionnel de pouvoir sortir" dans le cadre d’une peine.

Le tribunal a finalement décidé de le condamner à trois mois de prison avec sursis probatoire pendant 24 mois, avec obligation de soins. Il devra se rendre à un premier contrôle au service pénitentiaire d'insertion et de probation le 18 octobre.

Kenza Lalouni

Édité par Élodie Niclass

Le rappeur est accusé d'avoir abusé de femmes grâce à sa notoriété pendant des décennies. Photo : David Shankbone

Le 26 septembre au tribunal de Strasbourg, un homme de 53 ans a été condamné à trois mois de sursis probatoire pour avoir enfreint les règles de sa peine en semi-liberté.

[ Plein écran ]

Le tribunal de Strasbourg jugeait ce 26 septembre un homme qui n'a pas respecté les conditions de sa semi-liberté. Photo : Fanny Lardillier

Le nouveau ministre du Budget, Laurent Saint-Martin a annoncé ce jeudi un “nouveau dérapage du budget de l’État” : le déficit annuel devrait atteindre - 6 % en 2024. Alors, grave ou pas grave ? Webex fait le point.

En semi-liberté, il rentre au milieu de la nuit au centre pénitentiaire

26 septembre 2024

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