Le rapport provisoire de Santé publique France actualisé mercredi 25 septembre fait état de 35 décès liés à la coqueluche sur l'année 2024. Si la maladie revient par vague épidémique tous les trois à cinq ans, celle qui touche le pays depuis le mois de janvier est particulièrement contagieuse. Cette infection respiratoire due à la bactérie Bordetella pertussis se transmet par les micro gouttes de salive projetées lors de la toux. D’après le réseau Sentinelles, un organisme de veille sanitaire, 134 639 cas ont été confirmés lors de consultations en médecine générale depuis le début de l’année.
Une épidémie record
Voilà 25 ans que la France n’avait pas connu une telle incidence de la bactérie. Selon le réseau Sentinelles, sa circulation a particulièrement augmenté entre avril et juin, avant de se stabiliser durant l’été.
Les nourrissons sont les plus vulnérables, et représentent la majorité des décès : parmi les 22 enfants morts de la coqueluche en 2024, 20 étaient âgés de moins de 12 mois. Le vaccin est obligatoire à 2 mois, 4 mois et 11 mois, avec des rappels réguliers jusqu’à 25 ans.
Anna Chabaud
La circulation de cette bactérie s’est considérablement intensifiée ces derniers mois, en contaminant plus de 130 000 personnes, dont une majorité de nourrissons.
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