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Parmi les militaires présents, Marc, réserviste travaillant en fonction publique hospitalière, trouvant « rassurant » de voir que des personnes comme Pierre de Villiers « pensent ainsi ». « Son idée de commander est la bonne – comme un vrai chef – alors que dans la vie civile – entreprise ou hôpital par exemple – règnent des capos qui ne sont pas exemplaires, ne pensant qu’à leur tête ».

Patrick décrit le général comme « un homme droit, lucide, intelligent, très ouvert et qui en a dans le cœur… Et en plus, il a de l’humour ! C’est rare, chez les militaires. »

Incarner un modèle

Nicolas, jeune chef d’entreprise, était « curieux de savoir » comment allait paraître le général : il a toujours ressenti un profond respect pour l’armée et reconnaît au général de Villiers une capacité à « inspirer le recul et à prendre de la hauteur ».

Manifestations de la CGT : entre 1300 et 1500 personnes mobilisées à Strasbourg

05 février 2019

Manifestations de la CGT : entre 1300 et 1500 personnes mobilisées à Strasbourg

Plusieurs mouvements ont répondu à l’appel de la CGT à Strasbourg ce mardi 5 février. Entre 1300 et 1500 personnes ont manifesté dans le calme.  

Madeleine, étudiante en langues étrangères appliquées (LEA) a été particulièrement interpelée lorsque Pierre de Villiers a évoqué « les gens en recherche de repères », parmi lesquels elle se retrouve. Cet homme la « rassure » en balayant d’un geste « les obstacles insurmontables » ; il lui rappelle d’ailleurs « son grand-père ».

Prendre en compte autrui

Alain et Patrick, qui ont connu l’époque du service militaire, ont l’habitude de se retrouver face aux auteurs et autrices venant à la rencontre de leur lectorat. Alain explique : « Sa personnalité m’intéresse, et je voulais le voir en live. J’enseigne l’économie à l’université et ça m’intéresse de le voir appliquer au monde financier sa stratégie militaire. » Le général de Villiers a en effet rejoint le secteur privé en intégrant une société américaine de conseil en stratégie d’entreprise.

La manifestation s’est achevée vers 12h30. Un cortège de gilets jaunes s’est ensuite dirigé vers le tribunal pour soutenir deux de leurs membres qui avaient été interpellés samedi et passaient en comparution immédiate cet après-midi.

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Augustin Bordet & Juliette Mariage

Plusieurs mouvements ont répondu à l’appel de la CGT à Strasbourg ce mardi 5 février. Entre 1300 et 1500 personnes ont manifesté dans le calme.

Suite à l’appel à la grève générale lancé par la CGT, plusieurs mouvements se sont mobilisés mardi 5 février, à partir de 10 heures. Du côté des syndicats, Sud, Solidaires, la FSU (Fédération Syndicale Unitaire) et Force Ouvrière sont venus renforcer le cortège. Grand absente de la journée : la CFDT (Confédération française démocratique du travail) qui avait annoncé ne pas participer à la mobilisation. Quelques partis politiques (Nouveau Parti Anticapitaliste, France Insoumise) étaient présents en marge du cortège.

Beaucoup de profils de manifestants étaient visibles : étudiants, lycéens, retraités, professionnels de nombreux domaines (ouvriers, santé, éducation) ou encore “gilets jaunes ”, même si ces derniers n’étaient pas vraiment mélangés aux autres.

 

Ils étaient 1500 selon les organisateurs, 1300 selon la police. Les forces de l’ordre n’ont pas eu à intervenir. La manifestation s’est déroulée dans le calme de la place de la République au centre administratif, en passant par la place Kléber.

Sur les pancartes, différentes revendications : « Fac ouverte et populaire », « Touche pas à nos droits », « Pour la défense du service public ».

Pourtant, le voilà à nouveau mis en avant à la faveur de la crise des « gilets jaunes » : une partie de ceux-ci le qualifient d’homme providentiel pour diriger la France. Et à chaque séance de dédicaces, c’est la même chose : des personnes de tous âges, de tous genres, et de toutes conditions affluent pour rencontrer le général.

Fournir des repères

Laurent, responsable des séances de dédicaces du général depuis le tout-début, a été « scotché » de découvrir l’accueil qu’on réserve à l’ancien militaire, un homme pour qui il exprime « du respect ». « Des gens lui disent que c’est un homme comme lui qu’il faut à la tête du pays… mais il n’en a aucune envie. » L’intéressé le confirme, dès le début de son entretien : « Je ne veux pas être chef ! »

Pendant une bonne heure, l’ancien chef d’état-major présente son livre, son œuvre, sa vision des choses. Il rappelle notamment que son dernier livre « ne critique personne et ne contient pas de révélation explosive ». Le général explique que « la distance s’est creusée entre les dirigeants » et le peuple : il y a une « colère » dont il faut comprendre les racines. En clair : nos chefs ne sont pas, ou plus bons. Ce qui fait un bon chef, « c’est l’écoute : la richesse, c’est les autres », nous confie-t-il.

Pierre de Villiers était invité à la librairie Kléber de Strasbourg, ce lundi 04 février 2019. L’ancien chef de l’état-major, limogé par Emmanuel Macron en juillet 2017, a fait salle comble et a donné un entretien devant un public conquis.

Librairie Kléber, salle blanche. Une demi-heure avant l’arrivée de Pierre de Villiers, les deux-tiers des 300 sièges sont occupés. Le général est arrivé sur le devant de la scène après avoir été limogé en juillet 2017 par Emmanuel Macron, nouvellement installé à l’Élysée, en raison d’une mésentente sur le budget de la Défense.

Cette exposition, il ne l’a jamais voulue : « Je suis un homme public par effraction, je n'ai pas demandé à me mettre en avant. » Depuis, Pierre de Villiers a embrassé une nouvelle carrière d’auteur, avec Servir et Qu’est-ce qu’un chef ?

Pierre de Villiers, le général qui ne voulait pas être président

05 février 2019

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