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Une migrante retrouvée morte sur une plage, près de Calais

26 septembre 2023

Une migrante retrouvée morte sur une plage, près de Calais

La victime a été retrouvée inanimée à Blériot-Plage, sur la côte d’Opale, mardi matin, après une nuit marquée par de nombreuses tentatives de traversée de la Manche par des exilés qui tentent de rejoindre ...

11 h 46 : La Russie a frappé l’une des principales voies d’exportation de céréales ukrainiennes

L’attaque a été lancée dans la nuit de lundi à mardi avec 38 drones Shahed, elle a touché l’infrastructure du port d’Izmaïl, notamment des entrepôts et des camions. Selon le gouverneur régional Oleg Kiper, l’assaut a duré deux heures et deux chauffeurs de camion ont été blessés. L’un d’eux a été hospitalisé. La défense aérienne Ukrainienne a détruit 26 des 38 appareils de fabrication iranienne. Le port fluvial d’Izmaïl est situé sur le Danube, à la frontière avec la Roumanie, pays membre de l’Otan. C’est l’une des principales voies d’exportation des produits agricoles ukrainiens dans la mer Noire depuis la fin de l’accord qui leur permettait de transiter librement.

11 h 57 : Des drones ukrainiens frappent des installations électriques russes

Sept localités russes sont privées d’électricité dans la région de Koursk dans l’ouest de la Russie, suite à une attaque de drone ukrainien, a annoncé mardi sur Telegram, le gouverneur de la région Roman Starovoït.  « Dans la matiné, un drone ukrainien a lâché un appareil explosif sur une station electrique dans le village de Snagost. Aucun habitant n’a été blessé », précise-t-il. Snagost est un village russe situé à 10 km de la frontière ukrainienne. « Nous constatons que la pratique des frappes de drone sur des infrastructures civiles continue », a réagit le porte parole du Kremlin Dimitri Peskov.

Guerre en Ukraine. Chars américains arrivés, visite de Medvedev... Le point de ce mardi 26 septembre

26 septembre 2023

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Les premiers chars américains Abrams sont arrivés ce mardi en renfort sur le territoire ukrainien. L'ancien président russe a lui affirmé avoir visité la ligne de front... Revivez l'actualité sur la guerre en ...

Selon la sociologue Déborah Ridel, « le problème vient d’un déficit de moyens, d’un manque de personnel ». © FreeFunArt - Pixabay éditée avec accord

La ministre Agnès Firmin Le Bodo a annoncé jeudi le lancement d’une concertation sur la violence dont sont victimes certains soignants. © Sandy Torchon - Pexels éditée avec accord

Douze mois se sont écoulés depuis l’invasion russe en Ukraine. Dès le début, les Alsaciens ont fait preuve de générosité en multipliant les dons. Une solidarité qui perdure, mais différemment.

Dans le cabinet de Yegor Boychenko, avocat au barreau de Strasbourg depuis 2015, ce ne sont pas les piles de dossiers qui interpellent, mais les cartons de médicaments entassés dans la salle. « Les premiers mois, je ne pouvais même pas rentrer dans la pièce ! Je devais vider les cartons tous les deux jours, les mettre dans ma voiture, et enchaîner les allers-retours », s’amuse l’Ukrainien. Tout sourire, il adopte un ton plus grave lorsqu’il évoque le moment où il a appris que son pays entrait en guerre. Le 24 février, la Russie envahissait l’Ukraine afin d’y mener « une opération militaire », selon le président Vladimir Poutine.

« J’ai pris connaissance de la situation à la radio, le matin même. Tout de suite, j’ai eu le réflexe d’appeler mes proches à Kharkiv, à l’est du pays. » Installé en France, Yegor Boychenko prend rapidement l’initiative de collecter des médicaments destinés à son pays natal. Un an après ces envois massifs, il continue de recueillir des pansements et des protections pour les soldats et les civils. Il ne le cache pas, la solidarité existe toujours, mais elle est moindre. « Il y a une baisse de volume, c’est indéniable. Je pense qu’il y a une fatigue liée à cette guerre, tout le monde veut qu’elle se termine. »

« Garder un lien culturel » avec l’Ukraine 

La solidarité passe aussi par l’éducation. L’association européenne École ukrainienne à Strasbourg, une structure périscolaire qui propose des cours et activités culturelles, n’a pas hésité à intégrer les enfants réfugiés. « Avec l'invasion de l'année dernière, nous voulions permettre à de nombreux réfugiés de garder un lien culturel avec leur pays », insiste Olga Vavrynchuk entre deux audiences au tribunal judiciaire de Strasbourg.

L’Ukrainienne d’origine a une double casquette : directrice de l’association, et avocate. Si son emploi du temps est millimétré, elle se mobilise sans compter pour son pays. « Je suis arrivée à Strasbourg en 2004 pour suivre mon mari. Mais dès que la guerre a commencé, j’ai accueilli une bonne partie de ma famille chez moi, comme tous les Ukrainiens qui vivent ici », explique-t-elle.

Les associations strasbourgeoises se sont mobilisées dès le début du conflit, mais l’effervescence des dons est passée, poussant les actions solidaires à se réinventer. Relai du Secours catholique, Caritas Alsace a lancé sa distribution moins d'un mois après l'invasion, le 14 mars. « Nous nous sommes appuyés sur 80 équipes territoriales en Alsace. Elles ont soutenu des associations ukrainiennes, ainsi que les pays limitrophes (Pologne, Ukraine) », souligne Gautier Traber, chargé de communication.

« D’autres événements nécessitent notre soutien »

Rapidement, la cause connaît un retentissement notable. Au 30 juin, plus de 250 000 euros sont recueillis par l’antenne alsacienne, sur les six millions d’euros rassemblés par le Secours catholique. « On ne s’attendait pas à une ampleur pareille. Quand il s’agit de l’Ukraine, il y a toujours une émotion très forte. Mais d’autres événements nécessitent aussi notre soutien, comme récemment à la suite des séismes en Turquie et en Syrie, où une cagnotte a été lancée ». Sur le site Internet, la structure évoque bel et bien un bilan chiffré de l’aide vis-à-vis de l’Ukraine, mais la première page s’attarde sur les tremblements de terre subis par Syriens et Turcs.

À l’échelle individuelle, des initiatives émergent encore sur les réseaux sociaux. Le groupe Facebook « Solidarité Ukraine : j’accueille les réfugiés » compte quasiment un millier de membres volontaires. Dans toute la France, des particuliers proposent leur logement comme pied-à-terre. Les requêtes proviennent également d’immigrés ukrainiens qui cherchent un toit. La fréquence des publications n’est pas quotidienne, mais la communauté prend soin de réagir à chaque sollicitation.

Comme d’autres Ukrainiens avec lesquels elle est en contact, Olga Vavrynchuk invite les Strasbourgeois à manifester place du château le 24 février, marquant la première année de l’invasion russe.

Milan Busignies & Charlotte Thïede 

Edité par Camille Gagne Chabrol & Juliette Vienot de Vaublanc

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