Trois bacs de culture vierges occupent l’ancien emplacement du centre socio-culturel de Neudorf. Au total, 450m² sont aménagés pour permettre aux adhérents des Compostiers du Landsberg de jardiner sur l’ensemble du potager. « Il y a deux mois, c’était encore un terrain vague. Il n’y avait que les composteurs utilisés par près de 50 foyers », indique Maxime Pomiès, membre de l’association.
La création du nouveau quartier des Deux-Rives désenclave le Port-du-Rhin. Mais si les nouveaux logements poussent, la vie de quartier balbutie et les commerces de proximité manquent encore.
Et les bassins dans tout ça ? La plupart des pêcheurs possèdent leur permis, une contribution financière qui permet de préserver les poissons. « Chaque année, entre 1000 et 3000 alevins de brochets sont lâchés à Strasbourg », précise un membre de la Fédération de pêche du Bas-Rhin. Le seul moyen pour stabiliser cette population prisée des pêcheurs. C'est parce qu'il a le souci de la préservation de l'environnement que Benjamin a choisi de pratiquer le « no kill ». « On relâche les poissons pour les faire grandir et les repêcher plus tard », explique-t-il.
Entre l'Ill et le Rhin, les poissons sont discrets, avouent les pêcheurs. Sauf quand ils rangent leurs cannes et que les brochets pointent leur nez à la surface pour les narguer.
Thibaut Chéreau et Charlène Personnaz
Dans la salle d’à côté, les enfants s'initient à la composition de musique électronique aux côtés de Fred Traverso, ingénieur du son. « J’apprends des choses qu’on ne voit pas à l’école », se réjouit Naïm, 8 ans, habitué des lieux.
Augustin Bordet et Marine Chaize