À l’heure des négociations de la nouvelle Politique agricole commune, enquête sur une agriculture européenne en mutation.
Professionnels, passionnés, marchands, victimes ou simples citoyens, nous avons rencontré ceux qui vivent auprès des armes. Ils nous ont parlé de leur quotidien avec cet objet, qui ne sera jamais anodin.
Vahi, quant à lui, découvre l’activité depuis septembre. Il se montre assez timide avec ses camarades, mais se dit déterminé : "J’ai choisi l’haltérophilie parce que j’aime bien le sport. J’ai déjà vu des compétitions et je veux devenir un athlète."
Vahi, 11 ans, se place face à son haltère. Il se fléchit, puis pousse sur ses cuisses pour soulever la charge, les jambes positionnées en fente et les bras tendus. En serrant les dents, le garçon maintient sa position durant trois secondes, la sueur suintant sur son front. L’enfant finit par lâcher son haltère qui vient s’écraser sur le sol rembourré de la salle d’haltérophilie. C’est le moment de souffler… mais pour quelques instants seulement.
"Pour les débutants, un haltère de cinq kilos est un grand défi" explique Christian Christophel, éducateur sportif et responsable de la salle de musculation de l’ASPTT. Il entraîne chaque mercredi de 16 à 17 heures, un groupe d’une dizaine d’enfants, exclusivement des garçons, âgés de 10 à 14 ans dans la salle d’haltérophilie du centre sportif Ouest de Koenigshoffen. Parmi ces jeunes habitués du club d’haltérophilie, la plupart méconnaissaient cette discipline avant de franchir la porte de la salle.
Les restaurateurs qui prospèrent sur l’axe routier exercent ce métier depuis plus de vingt ans. Ils pointent le manque d’expérience de leurs concurrents contraints à la fermeture.