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© Emma Barraux

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Les grandes pharmacies de la route de Bischwiller offrent un choix plus large de produits.
© Adrien Fuzellier

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Le drive de la pharmacie de la République permet d'épargner la file d'attente aux clients et d'éviter les regroupements en période d'épidémie. ©  Adrien Fuzellier

Adrien Fuzellier et Lorela Prifti

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Le parking permet aux clients de faire un détour pour acheter leurs médicaments © Adrien Fuzellier

La cité des brasseurs, après l’âge d’or

13 novembre 2020

La cité des brasseurs, après l’âge d’or

Schiltigheim fut l’une des capitales du secteur brassicole en France au XXème siècle. Aujourd’hui, les différentes friches industrielles témoignent du passé glorieux de l’activité ...

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Philippe Cohen est le rabbin de Bischheim depuis septembre 2006. 
© Septia Rahma Khairunnisa 

Les villes de Hoenheim et Bischheim partagent un code postal, 67800, ainsi que 19 noms de rue. Une situation particulière qui occasionne quelques désagréments à leurs habitants et qui semble difficile à démêler.

 

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Le cabinet de l’orthopédie à la Pharmacie de la République à Hœnheim ©  Lorela Prifti 

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© Emilien Hertement et Mathilde Iehl

 

Au XVIIIe siècle, Bischheim a compté jusqu'à 40 % d'habitants de confession juive. Aujourd'hui, une petite communauté perpétue la mémoire de cette époque, notamment au travers du parcours du judaïsme qui traverse la commune. 

Dans cette maison de la route de Bischwiller, à la frontière de Hoenheim et Bischheim, rien n’indique qu’un bain rituel juif se cache au sous-sol. Du moins ce qu’il en reste. L’excavation a été colmatée et la source d’eau asséchée. Creusés à plusieurs mètres de profondeur, d’autres miqvés seraient ensevelis sous plusieurs propriétés privées du secteur, traces d’un passé où la communauté juive tenait une place importante à Bischheim.

Ce lien particulier remonte au XIIe siècle lorsque les juifs, persécutés, doivent quitter Strasbourg à la nuit tombée. “Habiter Bischheim permet d’être en dehors de Strasbourg sans en être trop loin, une heure de marche suffit”, retrace Fabienne Schnitzler, responsable du Musée du bain rituel juif de Bischheim, qui attire aujourd’hui 1000 à 1500 visiteurs par an.

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