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Depuis l'annonce de sa mort le mercredi 29 janvier, le nom de Yan Cheng fait le tour des réseaux sociaux chinois. Le jeune homme handicapé de 17 ans a été retrouvé sans vie chez lui, dans un village rural de Hubei, la province au coeur de l'épicentre de l'épidémie de coronavirus 2019-nCov.

Une semaine plus tôt, son père et son frère avaient été placés en quarantaine car soupçonnés d’être porteurs du virus. Atteint d’une paralysie cérébrale, l’adolescent livré à lui-même n'a pas pu subvenir seul à ses besoins primaires.

Sur la plateforme de microblog Weibo, équivalent de Twitter et Facebook, son père confiné avait lancé un appel à l'aide : « Il est déjà chez lui seul depuis six jours, avait-il écrit. Je crains que mon enfant ne meure bientôt…» Des responsables locaux du parti communiste chinois (PCC) auraient rendu visite au garçon, mais ne l'auraient nourri que deux fois entre vendredi et mardi.

Le chef local du PCC ainsi que le maire, qui ont « manqué à leurs responsabilités » selon les autorités locales, ont été démis de leurs fonctions. Une enquête a été lancée pour déterminer les causes du décès, qui scandalise le pays.

Sanofi a annoncé sa mise en examen pour « tromperie aggravée » et « blessures involontaires » le 3 février dans la soirée. Une enquête est ouverte depuis septembre 2016 et vise la Dépakine, un médicament anti-épileptique produit et commercialisé par le groupe pharmaceutique et prescrit notamment dans les cas de troubles bipolaires.

En septembre 2015, une enquête préliminaire avait déjà été ouverte après le dépôt de plusieurs plaintes. Des femmes, à qui le médicament avait été prescrit alors qu'elles étaient enceintes, reprochaient à Sanofi un manque d'information sur les risques que représentaient la Dépakine pour le fœtus. Le médicament peut entraîner des malformations congénitales chez l'enfant, augmenter le risque d'autisme ou entraîner des retards intellectuels.

Une quarantaine de personnes ont déposé une plainte au pénal dans ce dossier « d'une gravité extrême et qui concerne en réalité des milliers de victimes », d'après Charles Joseph-Oudin, avocat de l'Apesac, l'Association d'aide aux parents d'enfants souffrant du syndrome de l'anticonvulsivant, à l'origine de l'ouverture de l'enquête en 2016. « C'est un retournement du dossier, qui jusqu'ici n'avançait pas beaucoup », s'est aussi réjoui l'avocat, joint par l'AFP.

D'après l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et l'Assurance maladie, entre 2150 et 4100 enfants sont nés avec des malformations dues à la Dépakine depuis 1967, date du début de la commercialisation du médicament.

Mardi 4 février au matin, un dernier camp de migrants dans le Nord-Est de Paris a été évacué par les forces de l'ordre, a annoncé la Préfecture de police de Paris sur son compte Twitter. L'opération a eu lieu sur les coups de 6 heures du matin, à la Porte de la Villette, délogeant quelque 400 personnes. Elle intervient un peu moins de deux semaines après le démantèlement d'un autre camp du Nord-Est parisien, à la Porte d'Aubervilliers, pendant lequel 1400 personnes avaient été délogées.

Quelques mois plus tôt, le 7 novembre 2019, c'est un troisième camp de 1600 personnes à la Porte de la Chapelle qui avait été évacué. Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner avait promis que l'ensemble des campements du nord-est de Paris seraient vidés avant la fin 2019.

Le préfet de Paris a annoncé dans un communiqué avoir mis en place un « dispositif de sécurisation » pour éviter la reformation des campements. Selon ce même communiqué « chacune des personnes s'est vue proposer une solution d'hébergement en Ile-de-France. Les migrants étaients en majorité des hommes seuls originaires de Somalie et d'Erythrée et vivaient dans des conditions insalubres, où se mêlaient rats, déchets et « une odeur pestilentielle d'urine et d'excrément » selon les autorités locales, interrogées par l'AFP.

 

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