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Face à la résurgence de cas de covid-19, le gouvernement irlandais annonce repousser la réouverture des pubs de Dublin et imposer de nouvelles restrictions sur les rassemblements entre foyers. Dans le reste du pays, les lieux de boisson rouvriront comme prévu le 21 septembre.
Fortement impactées par la crise sanitaire, les compagnies de ferries vont recevoir une aide de 30 millions d’euros a annoncé le Premier ministre Jean Castex à l’Assemblée nationale ce mardi. "Nous avons décidé de rembourser l'intégralité des cotisations salariales, comme le demandent les professionnels, pour l'exercice 2021".
De la vie sur Vénus ? La découverte de phosphine, produit dérivé de la biologie anaérobie, est l'événement le plus important à ce jour dans la recherche de vie en dehors de la Terre. Il y a environ 10 ans, la NASA a découvert une vie microbienne à 120000 pieds dans la haute atmosphère terrestre. Il est temps de prioriser Vénus.
En franchissant les frontières des eaux territoriales grecques le 11 août, la Turquie de Recep Tayyip Erdogan espère bien tailler sa part du gâteau dans l’immense réserve de gaz naturelle sous-marine, située en méditerranée orientale. Même si il faut pour cela s'opposer frontalement à ces alliés de l'Otan : la Grèce et la France. Retour sur cette escalade politique et militaire.
Photos : © AFP
Après les incendies du camp de Moria à Lesbos, l’Allemagne et la France ont piloté une initiative afin d’accueillir 400 mineurs isolés. Aujourd’hui, l’Allemagne annonce vouloir prendre en charge 1500 réfugiés.
Les Allemands se rassemblent sous l’hashtag #wirhabenplatz ("Nous avons de la place") sur les réseaux sociaux et lors de plusieurs manifestations dans les grandes villes outre-rhin pour faire savoir leur volonté d'accueillir les réfugiés de Moria. Depuis les incendies de la nuit du 8 au 9 septembre, le débat sur la prise en charge des réfugiés du plus grand camp de migrants en Europe fait la une en Allemagne. La réponse à la crise sur l’île de Lesbos est bien plus émotionnelle chez nos voisins que dans l’Hexagone, estime Pascal Thibaut, correspondant à Berlin de Radio France Internationale.
Face à ces exigences du public, la chancelière Angela Merkel et son ministre de l’intérieur Horst Seehofer se sont mis d’accord pour accueillir 1500 réfugiés des îles grecques, comme l’a appris l’agence de presse DPA, ce matin. Cet accord arrive après l’initiative franco-allemande de prendre en charge 400 mineurs isolés de Moria dans différents pays de l’Union européenne, la plupart en France et en Allemagne.
"Celui qui veut encore une solution européenne ne veut pas de solution"
Cette dernière initiative s’insère dans la tentative de trouver un accord européen sur la question migratoire, sujet très discuté depuis 2015. À l’époque, Angela Merkel avait décidé d’accueillir des milliers de réfugiés, venus de Hongrie, sans attendre une réponse de ses partenaires européens. Dans un commentaire pour le magazine Spiegel, le journaliste Maximilian Popp a estimé ce matin que l’Europe était aujourd’hui toujours aussi loin d’une solution européenne qu’il y a cinq ans. "Celui qui veut encore une solution européenne ne veut pas de solution", affirme-il. Il pose alors la question de la pertinence d’une nouvelle course allemande solitaire comme en 2015.
À nouveau, l’Allemagne ne veut plus attendre la France pour trouver des solutions aux questions migratoires.
Maike Daub
Le nouveau leader politique présente toutefois un "profil bibliographique" opposé à son ancien mentor. "Si la plupart des principaux législateurs japonais sont issus de familles politiques de l’élite, M. Suga est le fils d’un cultivateur de fraises et d’un instituteur du nord rural du pays", informe le New York Times en préambule de son portrait. Le jeune Suga a ainsi travaillé dans "une fabrique de carton et à un marché aux poissons", ajoute El Mundo, pour payer ses études de droit à l’université.
Période d'incertitudes
Âgé de 71 ans, le successeur de Shinzo Abe fait face à de multiples défis. Il devra gérer la crise pandémique et ses conséquences, comme la pire récession depuis la Seconde Guerre mondiale et, à plus long-terme, au vieillissement de la population japonaise. Le maintien des Jeux Olympiques à l’été 2021 sera également un enjeu de prestige pour le pays sur la scène internationale. Dans cette période d’incertitudes, la plus grande reste peut-être celle relative à sa durée dans le fauteuil de Premier ministre. Prévues initialement à l’automne 2021, les élections législatives pourraient être avancées en octobre pour conforter l’assise au pouvoir du Parti libéral-démocrate dans un contexte favorable. La frilosité de l’opinion japonaise au changement pourrait ainsi être le meilleur allié de Yoshihide Suga.
Clément Aubry
Un profil atypique
Contrairement à la plupart des "barons" du parti, Yoshihide Suga n’appartient à aucune des sept factions composant la formation située à droite. Celles-ci se sont rapidement entendues sur son nom en raison de la "continuité" qu’il incarne vis-à-vis de Shinzo Abe. Il a déjà affirmé son intention de poursuivre l’oeuvre de son prédécesseur, resté sept ans au pouvoir. "Même orientation diplomatique, même politique monétaire accommodante, même désintérêt pour les questions environnementales", résume Le Monde sur son site.