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Étudiants, enseignants ou encore salariés de l’industrie ont répondu présents à l’appel de l’intersyndicale à manifester pour poursuivre la lutte contre la réforme des retraites à Strasbourg ce jeudi. Le texte est toujours en discussion à l’Assemblée nationale. Les syndicats ne comptent pas relâcher la pression avant son examen au Sénat qui débutera le 2 mars.
L'espoir d'une « France à l'arrêt » le 7 mars
Malgré l’enthousiasme ambiant, la mobilisation a moins rassemblé que les quatre précédentes. Les rues de la capitale alsacienne ont vu défiler 10 000 manifestants selon la CGT, et 3 200 selon la préfecture. C’est moins que les 10 000 (selon la préfecture) à 30 000 (selon les syndicats) qui s’étaient déplacés pour chacune des quatre manifestations précédentes le 19 et 31 janvier et le 7 et 11 février. Une moindre participation, dans l’espoir d’une forte mobilisation le 7 mars, date à laquelle l’intersyndicale appelle à « mettre la France à l’arrêt ».
Camille Aguilé
Édité par Nils Hollenstein et Christina Genet
Étudiants, enseignants ou encore salariés de l’industrie ont répondu présents à l’appel à la manifestation de l’intersyndicale pour poursuivre la lutte contre la réforme des retraites à Strasbourg ce jeudi. Le texte est toujours en discussion à l’Assemblée nationale. Les syndicats ne comptent pas relâcher la pression avant qu’il ne soit transféré au Sénat le 7 mars.
L'espoir d'une forte mobilisation le 7 mars, pour « mettre la France à l'arrêt »
Malgré l’enthousiasme ambiant, la mobilisation a moins rassemblé que les quatre précédentes. Les rues de la capitale alsacienne ont vu défiler 10 000 manifestants selon la CGT, et 3 200 selon la préfecture. C’est moins que les 10 000 (selon la préfecture) à 30 000 (selon les syndicats) qui s’étaient déplacés pour chacune des quatre manifestations précédentes le 19 et 31 janvier et 7 et 11 février. Une moindre participation, dans l’espoir d’une forte mobilisation le 7 mars, date à laquelle l’intersyndicale appelle à « mettre la France à l’arrêt ».
Camille Aguilé
La cinquième journée de mobilisation contre la réforme des retraites n’a pas été aussi suivie que les précédentes ce jeudi à Strasbourg. Les manifestants présents ont tout de même défilé avec entrain dans les rues.
A la tête de la Berlinale pendant 25 ans, ce juriste et historien du cinéma de formation a longtemps été un grand nom du secteur. Et pourtant en 2020, alors que le festival s’apprêtait à fêter sa 70ème édition, l’hebdomadaire Die Zeit révèle que Bauer aurait été largement plus impliqué dans l’industrie cinématographique nazie, que ce qu’il prétendait. Il aurait, en effet, occupé un poste à haute responsabilité au sein de l’organisme de propagande mis en place par Goebbels.
Dès le lendemain des révélations, les organisateurs de la Berlinale décident de retirer le « Prix Alfred Bauer », une des plus prestigieuses récompenses jusque-là. Il est remplacé par le « Prix du jury de l’Ours d’argent » à partir de l’édition 2021. La même année, un prix d’interprétation non-genré vient se substituer aux trophées de « meilleur acteur » et « meilleure actrice ». Au-delà des événements géopolitiques, la Berlinale s’empare également des questions de genre qui préoccupent le monde.
Christina Genet
Edité par Corentin Chabot-Agnesina
Le choix est loin d’être anodin. Cette année, l’institution a décidé de mettre l’Ukraine à l’honneur. Outre Superpower, huit autres films, principalement des documentaires, thématisent l’invasion russe et la vie des ukrainiens en temps de guerre. Par ailleurs, un programme d’aide de financements du marché audiovisuel du pays et des accréditations gratuites pour les réalisateurs ukrainiens sont prévus.
Un festival de cinéma politique
La Berlinale a toujours été imprégnée d’un certain engagement politique, et ce dès sa création en 1951. L’Allemagne est encore en reconstruction après la Seconde Guerre Mondiale, mais Berlin se trouve déjà au cœur d’un autre conflit : la Guerre Froide.
« Cette année, plus que jamais, faire partie de la Berlinale signifie soutenir ceux qui se battent pour exprimer leurs idées, et ceux qui refusent de se soumettre à une version conformiste de la réalité qui dicte ce qui peut et doit être dit »
- Carlo Chatrian, codirecteur du festival, le mois dernier.
A l’origine du festival, les dirigeants de la zone d’occupation américaine pensent ce qui allait devenir un événement incontournable du 7ème art, comme une « vitrine du monde libre ». Côté RDA (République Démocratique Allemande), la Berlinale est perçue comme une déclaration de guerre. Le gouvernement est-allemand, de son côté, annonce alors la tenue d’un « festival démocratique-populaire du film », moins d’un mois après la première édition de l’institution berlinoise. Peu de personnes se souviennent aujourd’hui de ce festival éphémère, qui n’a jamais réussi à trouver son public.
La Berlinale interrompue
En 1970, en pleine Guerre du Vietnam, c’est au tour du film anti-guerre O.K. d’ébranler le festival. La mise en scène du viol et du meurtre d’une jeune fille vietnamienne par des soldats américains dans le film de Michael Verhoeven déplaît fortement à George Stevens, membre américain du comité de sélection. Altercations et disputes s’ensuivent. Le jury est dissout. Pour la première fois de son histoire, la Berlinale est annulée. Certains historiens du cinéma considèrent que cet événement aurait contribué au départ en 1976 du premier directeur du festival, Alfred Bauer, dont le passé douteux était déjà interrogé.