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D’après l’ONG Reporters sans frontière, au total, 13 journalistes grecs ont été mis sur écoute l’année dernière. “Il n’y a pas eu une remise en cause de la liberté de la presse aussi inquiétante dans l’Union européenne que le Predatorgate en Grèce, confie Pavol Szalai, responsable du bureau de l’UE de RSF.
“L’Ukraine est au centre de notre famille européenne.” Par ces quelques mots de l’eurodéputé néerlandais Malik Azmani (Renew, libéraux) le 15 février à Strasbourg, les parlementaires réitèrent leur soutien à l’Ukraine. Ils l’ont rappelé avec force dans une résolution. Ce soutien se traduit par une solidarité financière, économique et humanitaire, au peuple ukrainien. Un an après l’invasion russe, plus de 67 milliards d'euros d'aides ont déjà été fournis par l'Union européenne et les États membres à l'Ukraine. Dans cette enveloppe, une aide militaire de 12 milliards d’euros, avec notamment l’envoi de chars, d’équipements et de fournitures a été octroyée pour soutenir les efforts militaires de l’Ukraine. D’après Ursula von der Leyen, il s’agit de “garantir un flux constant d’aides financières tout au long de 2023”. Pour la présidente de la Commission, cet engagement européen s’inscrit également dans le long terme puisqu’il a pour ambition “d’intégrer nos économies, jumeler nos villes, connecter nos réseaux”. Car l’objectif a été fixé : un jour l’Ukraine doit rejoindre l’UE, mais quand ?
Depuis sa demande d’adhésion en février 2022 à l’Union européenne, à la suite de l’invasion russe, l’Ukraine continue son rapprochement avec l’UE. Si la candidature du pays a été acceptée, les marches semblent encore dures à gravir avant de voir des députés ukrainiens rejoindre l'hémicycle européen. L’accélération de cette adhésion a fait débat au Parlement, à l’occasion des un an de la guerre.
Face au doublement du prix des engrais minéraux causé par la guerre en Ukraine, le Parlement européen a adopté une feuille de route pour venir en aide aux agriculteurs de l’Union européenne. Au cœur de cet accord : la fin des droits de douane sur les engrais minéraux. Une première suspension avait été votée en décembre dernier, en réaction à la hausse des cours boursiers. Elle devait prendre fin en juin 2023. “La situation reste grave, a insisté Norbert Lins, eurodéputé allemand (PPE, gauche) et rapporteur de la feuille de route. Il faut maintenant agir durablement et non plus seulement réagir.”
En échange d’une ouverture du marché des engrais, les écologistes exigent des mesures à long terme en adéquation avec les accords de Paris. Pour Benoît Biteau, eurodéputé français (Les Verts, écologistes) et membre de la commission Agriculture, la crise doit être “une occasion pour les agriculteurs de se saisir d’alternatives plus respectueuses de l’environnement”. S’il est d’accord avec la mesure à court terme qu’est l’ouverture du marché des engrais, il appelle à réformer en parallèle la politique agricole commune (PAC) pour “ne pas remettre en selle l’industrie des fertilisants qui participe à accroître le réchauffement climatique”. La balle est maintenant dans le camp des Etats membres.
La plénière a pu reprendre à 15 h, mais les tribunes public et presse sont restées fermées ; seuls les députés ont pu retourner dans l’hémicycle. Roberta Metsola s’est adressée à ses collègues. “Ce Parlement se bat pour la liberté d’expression et le droit à manifester mais ce n’est pas ainsi que l’on bénéficie de l’attention du Parlement européen”, a-t-elle affirmé.
Selon la porte-parole de l’institution, les services de sécurité vont évaluer l’incident, mais pour l’heure, rien n’a été décidé concernant un éventuel renforcement des procédures. En 2014, à Bruxelles, plus d’une cinquantaine de militants kurdes avaient déjà réussi à déjouer les contrôles et manifester dans l’enceinte du Parlement. Le président de l’institution Martin Schulz avait alors accepté de recevoir une délégation.