Vous êtes ici

Le module est validé, il peut être inséré dans un article pour être consulté par les internautes.

Un jeu vidéo avec Hautepierre pour décor ? Le pari est lancé, des jeunes apprennent à créer leur propre jeu, chaque jeudi soir, au centre socioculturel de Hautepierre. Il s'agit du projet Fabriquer, inventer et partager à l'heure du numérique, créé il y a un an, en partenariat avec l'association Horizome et le Shadok. Une cinquantaine d'enfants y ont déjà participé.

20161004-MM capture_decran_2016-10-04_a_09.44.31.png

Timothée, un des trois intervenants, enseigne les bases du code aux enfants de l'atelier. Photo: Sarah Bos

Les yeux rivés sur son écran et les oreilles attentives aux conseils de l'intervenant du jour, Aissar, 13 ans l'assure : plus tard, il deviendra codeur. Comme une cinquantaine d'enfants, ce jeune de Hautepierre participe à l'atelier de création de jeu vidéo, organisé dans le cadre du projet Fabriquer, inventer et partager à l'heure du numérique (FIP), lancé par Horizome et le Shadok.

Ouverte à tous les jeunes de Hautepierre, cette expérience vise à réaliser un jeu vidéo commun dont le décor est la maille Karine. « Ce sont les enfants qui ont choisi le lieu, parce que c'est de là qu'ils viennent en majorité, explique Grégoire Zabé, chef de projet. L'idée est qu'ils se réapproprient leur propre quartier. » 

« Le rendu final devrait prendre la forme du jeu GTA (un monde ouvert peuplé de gansters, interdit aux moins de 18 ans), précise Matar, intervenant spécialisé dans le graphisme. Quand on a fait la tournée des mailles pour questionner les enfants sur le type de jeu qu'ils voulaient créer, c'est le titre qui est revenu le plus souvent. » Mais il ne sera pas question d'en reprendre les codes transgressifs : pas de violence, ni de mission à accomplir. « Il s'agit avant tout de créer un espace virtuel que les jeunes pourront parcourir et découvrir », précise Grégoire Zabé.

 

La cathédrale à Hautepierre

Avant d'en arriver là, l'équipe a d'abord sillonné le quartier pour faire des prises de vues réelles des immeubles où vivent les participants,afin de les modéliser au sein du jeu. Si certains en ont profité pour modifier leurs lieux de vie, en ajoutant une terrasse à leur appartement ou des escalators à leurs immeubles, d'autres ont imaginé tout leur quartier différemment. Une forêt peuplée d'animaux sauvages a ainsi poussé en plein centre de Hautepierre.

« Ces jeunes n'apportent pas de réponses urbaines pratiques. Ils s'inspirent de l'imaginaire d'autres jeux, analyse Grégoire Zabé. Mais tout cela raconte quelque chose sur leur envie de s'approprier leur quartier. L'un d'entre eux a posé la cathédrale de Strasbourg sur la place Jean-Giono. Cela dit peut-être quelque chose de l'importance de cette place dans Hautepierre.»

Une trentaine de personnages représentant les participants ont été créés. La dernière étape a débuté en septembre : il s'agit maintenant de mettre en place des interactions entre les différents personnages virtuels, qui pourront alors raconter leurs histoires. Cet atelier devrait se terminer en décembre, avec une restitution prévue fin janvier au Shadok.

Sarah Bos et Maxime Maréchal

La Maison des arts de Lingolsheim a lancé sa saison culturelle dimanche 2 octobre avec "La tente d'Edgar", un spectacle de magie pour petits et grands, mené tambour battant par Stéphane Amos.

LEGENDE

Crédit photos: Léa Picard.

Une étrange cabane à hublots attend les quelques 150 personnes qui s'installent sur le parvis de la Maison des arts de Lingolsheim. Venus ce dimanche pour assister au lancement de la saison culturelle de Lingolsheim avec le spectacle "La tente d'Edgar", elles laissent échapper quelques cris de surprise lorsque deux trompettes apparaissent au bout de bras téléscopiques, sur quelques notes de musique. Puis, Stéphane Amos, costume trop large et grandes savates aux pieds, surgit de la tente et alpague la foule.

Un spectacle poétique et moqueur

Le ton est donné d'emblée: "Vous savez qui a créé cette tente? C'était ma tante, tenancière de maison close et tricheuse au poker. Depuis, elle est morte, c'est quelque chose qui arrive à tout le monde, il faut se préparer." Car si l'acteur-musicien présente un spectacle pour enfants, son ton grinçant fait très vite rire tout le public. Quand la tente s'ouvre, elle révèle un vrai bric-à-brac: chouette empaillée, bougie, horloge, cintre... Tous ces accessoires sont utilisés dans des tours d'illusionistes qui se succèdent sans répit.

20161003-LP imgp2410.jpgStéphane Amos présente le spectacle depuis cinq ans. Crédit photo: Léa Picard.

Une saison culturelle pensée pour les enfants

Stéphane Amos, 38 ans, présente "La tente d'Edgar" depuis août 2011. "C'est la 301e représentation du spectacle aujourd'hui, explique le comédien, qui travaille avec la compagnie La trappe à ressorts, basée à Schwindratzheim (Bas-Rhin). On a imaginé un spectacle de magie avec beaucoup d'accessoires et bricolé d'un peu partout." Boite à thé, ballons, cordes, raton laveur empaillé... tout est bon pour émerveiller les enfants, qui se prennent au jeu et participent.

A la fin du spectacle d'une heure, les applaudissements sont nourris, et les enfants se précipitent vers le magicien pour lui demander ses secrets. "La tente d'Edgar" ouvre une saison culturelle 2016-2017 qui aura pour thèmes les contes, la musique et le cinéma. Le prochain spectacle, "Loupiote Pelote" par Catherine Petit, est prévu pour le lundi 24 octobre et sera accessible à partir de trois ans.

Léa Picard

 

Née en mars 2015 à Lingolsheim, la Lingomobile est un service de transport à la demande. Elle fonctionne toute l'année, sauf les week-ends, grâce à un roulement de 18 bénévoles. Ouverte à tous, la Lingomobile est surtout occupée par des retraités et des personnes à mobilité réduite qui veulent se rendre au supermarché ou chez le médecin. Peu fréquenté à son lancement, le service compte aujourd'hui 58 habitués. Le prix abordable, deux euros par trajet, et la bonhomie des bénévoles y sont pour beaucoup dans ce succès. Rencontre avec Alain Clemmer, jeune retraité de la métallurgie et chauffeur du jour.

Guillaume Reuge

Gérée depuis janvier 2016 par l'association BeCoze, la salle Django Reinhardt du Neuhof a présenté samedi 1er octobre sa première saison culturelle. Les nouveaux gestionnaires espèrent séduire les habitants du quartier.

20161002-D django_photo.jpg

Pour sa première saison à la tête de la salle Django Reinhardt, l'association BeCoze veut attirer les habitants du Neuhof. Crédit: Guilhem Dubernet

En 2010, le centre culturel Django Reinhardt du Neuhof ouvrait afin de proposer spectacles et concerts aux habitants du quartier. En janvier 2016, la Ville a cédé la gestion de la salle à l'association BeCoze, avec pour but de séduire les riverains.

Pour l'ouverture de sa première saison culturelle complète, samedi 1er octobre, le nouveau gestionnaire a voulu marquer le coup en offrant au quartier une soirée de concerts et de performances artistiques. Dans l'association, on est optimiste: "la première demi-saison, de janvier à juillet, a été très satisfaisante, explique Benoît Van Kote, en charge de la programmation. Nos statistiques montrent que 67% du public est venu du Neudorf/Neuhof." 

Benoît Van Kote admet que l'association manque encore de recul, mais il croit au début d'une nouvelle ère pour la salle. Il estime "qu'attirer les gens du quartier est un travail de longue haleine". Pour devenir une institution du Neuhof, l'association veut innover et impliquer les habitants du quartier dans la production de spectacles, en programmant des scènes ouvertes (match d'impro, karaoké live, jam sessions...).

Crédit: Cuej/Guilhem Dubernet

Plus d'une centaine de personnes est venue assister aux spectacles du 1e octobre. Grande île, Schiltigheim, Krutenau... dans l'audience, peu d'habitants du quartier sont présents. Stéfanie est schilikoise et une habituée de la salle. Elle "vient surtout pour les concerts. La programmation est assez variée, chacun peut s'y retrouver."

Pour expliquer l'absence de gens du quartier, Pauline, qui vit au Neuhof, a une théorie. Elle met en cause le positionnement de la salle "qui n'est pas idéal pour le Neuhof parce qu'un peu caché, mais le fait que le tramway arrive juste devant est très bien pour les gens du centre". Si elle regarde souvent la programmation de la salle, elle admet ne pas y aller faute de spectacles à son goût. 

Guilhem Dubernet

La section cécifoot du Sporting Club Schiltigheim débute sa deuxième saison. Cette variante du football est réservée aux déficients visuels. L'équipe entraînée par Julien Chaussec et Rémi Garranger est l'une des huit formations françaises et compte une dizaine de joueurs.

Simone Ahrweiler, Alexis Boisselier.

A peine le visiteur met-il un pied dans le jardin que quelques "cot-cot" se font entendre. A l'origine de ces bruits, Kiki, Mira et Charlotte, trois poules qui cohabitent depuis août avec les 84 résidents permanents de l'EHPAD (Etablissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) du Parc de Lingolsheim. Une initiative des deux animatrices de l'établissement, Sofia Guth et Gaëlle Nombret, qui visait à faire davantage sortir les résidents et leurs familles dans le jardin.

Sofia Guth. Crédit Photo: Léa Picard

Deux résidents ont donc parrainé les poules, comme lors d'un vrai baptême. Quant au poulailler, il a été dénommé « Le Poulac » , un mélange des mots « poulailler » et « lac », en référence au plan d'eau qui borde l'EHPAD. « Les poules sont nourries avec des restes alimentaires de cuisine, explique Sofia Guth. Beaucoup de résidents ont eu des poules dans leur vie, et retrouvent des réflexes. Par exemple, on leur demande conseil sur la fréquence de nourriture ou de nettoyage. » Les œufs sont vendus au personnel pour financer le poulailler.

L'initiative séduit : les enfants du centre socio-culturel l'Albatros et la maison de retraite de Rosheim sont déjà venus voir les gallinacés. « Nous avons aussi des oiseaux et une tortue, explique Geneviève Dreyer, directrice-adjointe de la résidence du Parc, mais les poules valorisent le jardin et surtout, apportent une vraie plus-value au bien-être des résidents. » L'EHPAD ne compte pas s'arrêter là et espère pouvoir organiser une crèche vivante à Noël avec un âne, un mouton ou une chèvre.

Léa Picard

A l'EHPAD du Parc de Lingolsheim, un poulailler a été installé en août dernier pour inciter les patients à sortir dans le jardin. Les trois volailles viennent d'être baptisées par les résidents et les soignants.

LEGENDE

Crédit photos: Léa Picard

Faire un film soi-même, sans caméra, en dessinant sur une pellicule? Oui, c'est possible! Burstscratch est un laboratoire cinématographique regroupant des artistes autour de la pratique du film à l'ancienne. Samedi soir, pendant l'ouverture de saison de l'Espace Django Reinhardt, ils initieront les volontaires à leur art. Rendez-vous sur place à partir de 19 heures pour tous ceux qui ont envie de créer leur propres films.

Donovan Thiebaud et Nina Zeindlmeier

Le maire Yves Bur a d'ailleurs assuré que la ligne 13 « ne pouvait pas rester en l'état actuel » et que des mesures seraient prises dans les prochains mois pour améliorer le réseau.

Carte des travaux et transformations sur le trajet de la ligne 15 à Lingolsheim

 

Alexis De Azevedo

Léa Picard

La réunion publique sur les modifications de la ligne 15 s'est tenue mercredi 28 septembre à la Maison des Arts. Une nouvelle ligne plus rapide et ponctuelle a été présentée. Mais c'est la ligne 13 qui a suscité le débat.

Anne-Marie fait partie de la cinquantaine d'usagers présents mercredi soir à la Maison des Arts de Lingolsheim pour assister à la réunion publique sur le futur de la ligne 15. Cette ligne, qui relie la Robertsau à Lingolsheim, sera restructurée dès mars prochain et sera rebaptisée L1. Ces changements et les travaux qui en découlent ont été présentés par le maire Yves Bur (LR), par le président de la CTS Alain Fontanel et par le directeur de la CTS Jean-Philippe Lally.

La future L1 bénéficiera de cinq kilomètres de nouvelles voies réservées et de carrefours équipés de la priorité bus. Quatre stations « apaisées » seront aménagées: elles permettront des traversées piétonnes plus sécurisées grâce au ralentissement du flux de voitures. Enfin, il y aura des bus jusqu'à 0h30, contre 23h30 actuellement. Les travaux ont commencé début septembre route de Schirmeck (voir carte détaillée en bas de page).

La ligne 13, très contestée

Mais lorsque les usagers ont pris la parole lors de la rencontre, c'est une autre ligne de bus, la ligne 13, qui a déchaîné les passions : les plaintes ont été nombreuses à ce sujet. Correspondances mal pensées, mauvaises accessibilité des arrêts... Pascale est venue à la réunion pour soulever ces problèmes.

Pages