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Le SPS travaille en réseau avec d’autres acteurs de la réinsertion, par exemple la mission locale pour l’emploi. Son but est d’accompagner les jeunes de 16 à 26 ans vers l’emploi. Outre les jeunes déscolarisés qui ne trouvent pas de travail, ces acteurs accompagnent des mères de familles et des personnes qui ont quitté leur emploi suite à un accident de parcours. Selon Frédéric Cisnal, accompagnateur socio-professionnel chez Novea 67, "quand on rencontre des gens qui veulent entrer dans un parcours d’insertion, il y a souvent des accidents de vie, différentes raisons qui font qu’ils sont sans ressources : des SDF, sortants de prison, travailleurs handicapés, réfugiés politiques, etc". "Sur le territoire, on a tous un rôle. On doit s’imbriquer avec les autres, précise Nathalie. Quand les liens commencent à se distendre entre nous, il y a moins de jeunes qui viennent".
Aussi dense que soit ce réseau, une partie des jeunes lui échappe toujours. Marie le dit : "Mon objectif personnel, c’est de rencontrer plus de filles."
Bouteina, 17 ans veut obtenir un service civique au SPS dans le but de travailler dans le social malgré son échec au bac pro. Une façon d’être plus qualifiée pour être employable alors que "l’école c’est pas pour moi". Assise à ses côtés, Zaina confirme cette vision : "ça fait de l’expérience." Mais avant tout, elles ne veulent pas continuer à rester à la maison sans rien faire. Quant à Sofiane, 17 ans, il concède : "Je veux reprendre quelque chose parce que ça fait trop longtemps que j’ai lâché."