Tous les jours, insultes, injures et menaces déferlent sur les réseaux sociaux. La législation évolue, mais les responsabilités restent floues et les plaintes peu nombreuses.
Victoria connaît bien Pierre de Villiers : c’est pour elle « un modèle » depuis qu’elle est entrée dans l’armée, en 2009 – il était déjà chef d’état-major sous Nicolas Sarkozy. Elle lui fait signer son livre. Son échange avec le général conclu, celui-ci lui demande « de continuer à servir ». Lui rappelant, via cette citation du titre de son premier ouvrage (Servir) que servir une nation, c’est avant tout servir une population. Leur unique but dans la vie à tous les deux, à leur niveau respectif.
Vincent Ballester
Parmi les militaires présents, Marc, réserviste travaillant en fonction publique hospitalière, trouvant « rassurant » de voir que des personnes comme Pierre de Villiers « pensent ainsi ». « Son idée de commander est la bonne – comme un vrai chef – alors que dans la vie civile – entreprise ou hôpital par exemple – règnent des capos qui ne sont pas exemplaires, ne pensant qu’à leur tête ».
Patrick décrit le général comme « un homme droit, lucide, intelligent, très ouvert et qui en a dans le cœur… Et en plus, il a de l’humour ! C’est rare, chez les militaires. »
Incarner un modèle
Nicolas, jeune chef d’entreprise, était « curieux de savoir » comment allait paraître le général : il a toujours ressenti un profond respect pour l’armée et reconnaît au général de Villiers une capacité à « inspirer le recul et à prendre de la hauteur ».