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Dépressive, elle agresse quatre passants

10 septembre 2019

Dépressive, elle agresse quatre passants

La femme de 25 ans comparaissait hier au Tribunal de Grande Instance pour avoir agressé 4 personnes dont deux dans le tramway, et trois policiers durant sa garde à vue.

Un marché solidaire sur le campus Esplanade

10 septembre 2019

Un marché solidaire sur le campus Esplanade

Un stand, installé devant le bâtiment le Platane, offre des biens de première nécessité aux étudiants jusqu'à 16h.

Le service de la Vie étudiante organise un grand marché solidaire à l'Université de Strasbourg ce mardi 10 septembre, jusqu'à 16h. Devant le bâtiment le Platane, sur le campus Esplanade, les étudiants peuvent récupérer gratuitement du mobilier de première nécessité tel que de la vaisselle, des vêtements ou encore de l'électro-ménager.

Mercredi 4 septembre, Nadia M. menace une troisième femme et lui extirpe un paquet de cigarettes puis reprend sa route, quai des Bateliers, où elle porte un coup de poing au visage de sa quatrième victime. Elle pénètre dans un supermarché, brise plusieurs bouteilles et articles alimentaires contre le sol et gifle, mord et griffe le directeur du magasin au visage avant l’arrivée de la police. L’interpellation musclée et accompagnée d’un flot d’insultes, dégénère dans la geôle du commissariat lorsque la jeune femme tente de s’en échapper. Vite rattrapée, elle assène un premier policier de coups de pieds dans les parties génitales, qui lui vaudront sept jours d’interruption du temps de travail (ITT). Elle se débat ensuite avec un second représentant de l’autorité qui ressortira de cette intervention avec une entorse au pouce et deux jours d’ITT.

Les experts ne semblent pas distinguer d’abolition du discernement ni de pathologie mentale chez Nadia M., seulement un « mal-être ». Ils dressent le portrait d’une jeune femme « impulsive et coléreuse », « provocatrice » et qui n’aime pas les limites, ni les contraintes. « J’ai tendance à tout garder en moi, puis un jour j’explose », veut corriger l’intéressée. « Une attitude anti-sociale mais pas dangereuse », identifient les médecins qui voient « une réinsertion possible mais difficile ».

« Je n’avais jamais été en détention auparavant et je peux dire que ça m’a calmée », reconnaît la prévenue, qui assume ses actes mais n’exprime pas un mot d’excuse, ni de regrets envers ses huit victimes. La jeune femme passera encore trois mois derrière les barreaux, les délibérés imposant huit mois d’emprisonnement dont cinq avec mise à l’épreuve, impliquant obligations de soins et de travail pendant deux ans. 

Loana Berbedj

 

 

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