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Après un début de saison très mouvementé, l'Olympique de Marseille (OM) a trouvé un nouvel entraîneur au caractère bien trempé : Gennaro Gattuso. L'ex-joueur italien de 45 ans doit s’engager pour un an, assorti d’une option d’une année supplémentaire, avec le club phocéen. Après Fabio Grosso, intronisé sur le banc de l’Olympique Lyonnais, c’est le deuxième champion du monde de 2006 qui vole au secours d’un des meilleurs clubs français plongés dans la tourmente. 

Gennaro Gattuso remplace Marcelino, l’entraîneur le plus éphémère du XXIème siècle. Présent sur seulement sept matchs officiels, il a été évincé après le clash retentissant entre les dirigeants et les supporteurs du club. L'OM avait tenté d’activer la piste Christophe Galtier, mais l’ancien entraîneur de Saint-Étienne, Nice et du Paris Saint-Germain a décliné le poste. Gattuso était sans club depuis fin janvier, après avoir été limogé du Valencia CF.  

Un joueur devenu professionnel très jeune

Joueur, Gennaro Gattuso a commencé sa carrière très tôt pour suivre les traces de son père, qui évoluait en Serie D, l’équivalent de la quatrième division. À l’âge de 12 ans, il fait sa première tentative d'entrer dans une équipe, mais est refusé par le club de Bologne. Il rejoint ensuite l’équipe Espoir de Pérouse, où il montre toute l'étendue de ses capacités en tant que milieu de terrain. Son acharnement défensif lui a d'ailleurs valu le surnom de « Ringhio » (grognement). En 1996-1997, il gagne le titre des Championnats des équipes jeunes. Très vite, il devient un joueur clé du milieu de terrain, notamment au Milan AC, où il est resté pendant 13 ans (de 1999 à 2012). Son instinct de gladiateur a aussi fait de lui un cadre essentiel de la Squadra Azzurra, en 2010. Il a terminé sa carrière au club suisse de Sion, qu’il a entraîné en février 2013, tout en restant joueur.  

17 h 10 : Le ministère russe dévoile des chiffres sur les équipements militaires ukrainiens détruits depuis février 2022

Le ministère russe de la Défense annonce 479 avions, 250 hélicoptères, 7 191 drones, 438 systèmes de missiles de défense aérienne, 12 170 chars et autres véhicules de combat blindés, 1 155 véhicules de combat équipés de MLRS, 6 557 canons d'artillerie de campagne et mortiers, ainsi que 13 449 véhicules militaires spéciaux à moteur ukrainiens détruits depuis le début de la guerre. Ces informations n'ont pas encore été vérifiées. 

 

Gennaro Gattuso : un nouvel entraîneur volcanique pour l’OM

27 septembre 2023

Gennaro Gattuso : un nouvel entraîneur volcanique pour l’OM

L’ex-milieu de terrain italien, champion du monde en 2006, devient le 22ème coach du club olympien, en pleine ...

Détection, prévention et réaction sont les mots d’ordre du plan interministériel de lutte contre le harcèlement scolaire, présenté ce mercredi 27 septembre.

Réseaux sociaux coupés, téléphones confisqués… Alors que deux nouvelles interpellations pour suspicion de harcèlement viennent d’avoir lieu dans un lycée de Vendée (Pays de la Loire), le gouvernement passe à l’offensive. Élisabeth Borne et Gabriel Attal ont présenté ce mercredi à 16h30, en Conseil des ministres, un plan interministériel anti-harcèlement scolaire. Des mesures qui viseraient à éviter les actes désespérés, à l’image de ceux survenus ces derniers mois, et plus récemment il y a trois semaines, avec le suicide de Nicolas à Poissy.

16 h 55 : La Bulgarie fait don à l'Ukraine de missiles datant de l'époque soviétique

Le message du ministre de la défense ukrainienne est bien passé. Mercredi, le Parlement bulgare a annoncé offrir à l'Ukraine des missiles de l'époque soviétique, sans en préciser le nombre. S'il s'agit de missile sol-air S-300 défectueux qu'ils ne peuvent pas réparer, ces derniers "peuvent servir à l'armée ukrainienne", explique le président de la Commission de la Défense, Hristo Gadjev. Cet été, alors que la classe politique est divisée sur le sujet, Sofia avait fait don de blindés après avoir longtemps hésité à aider Kiev. 

16h39 : À la sortie de l'audience, le Glan est "optimiste".

Sur leur compte X, le Global legal action network a conclu cette journée d'audience. "Nous sommes admiratifs devant ces jeunes gens courageux. Malgré leur jeune âge, ils ont montré force et courage, défendant leurs droits face à 32 États. Nous sommes optimistes sur le fait que ces gouvernements seront contraints de protéger les droits de ces jeunes."

En 2021 et 2022, sept victimes de harcèlement sur dix ont gardé le silence. Crédit : rawpixel.com sur Freepik

Les discussions ont duré plus de trente minutes au conseil municipal de Schiltigheim, mardi soir. © Clara Grouzis.

Le sujet était attendu. Deux heures après le début du conseil municipal de Schiltigheim, ce mardi 26  septembre, les élus passent enfin au point 20 de l’ordre du jour : « Location d’un lot de chasse intercommunal pour la période du 2 février 2024 au 1er février 2033 ». Christelle Paris, membre de la majorité écologiste et conseillère déléguée à la transition écologique et à la biodiversité, prend la parole. Elle a porté le sujet à bras-le-corps.

Au menu, une convention de chasse pour la forêt intercommunale de Schiltigheim, Bischheim et Hoenheim aux multiples restrictions. Une interdiction de chasser les mercredis, week-ends, jours fériés et durant les vacances scolaires. L’impossibilité de chasser certaines espèces, pourtant non protégées, comme le renard et le ragondin. Enfin, la prohibition de certaines pratiques de chasse, par exemple les battues, les munitions à plomb et l'empoisonnement.

« Des couacs de négociation »

La fatigue commence à se lire sur les visages en cette soirée automnale. Pourtant, à peine Christelle Paris a-t-elle terminé la présentation de son projet, que les mains se lèvent du côté de l’opposition. « J’ai lu dans la presse que les choses ne se passaient pas comme prévu », attaque Martin Henry, du groupe politique « LR, libres ! Et indépendants », mécontent de découvrir des « couacs de négociation » entre la mairie et les chasseurs. Quelques heures plus tôt, Frédéric Obry, président de la Fédération des chasseurs du Bas-Rhin s’était insurgé contre cette convention, la jugeant « tout simplement impossible » et dénonçant la légitimité de la mairie de restreindre la liste des espèces chassables.

Le rôle des chasseurs a aussi agité le débat entre élus de droite et écologistes, les premiers mettant en avant l’utilité de la chasse pour combattre des espèces nuisibles aux abords des villes, les seconds répondant qu’« en six ans, seuls neuf sangliers ont été chassés ».

Pour convaincre l’actuel locataire de la chasse d’accepter ces modifications radicales, la majorité lui propose de louer le lot pour un euro symbolique simplement, contre 500 euros par an précédemment. Un élément que Dera Ratsiajetsinimaro, opposant du groupe « Rassemblés pour Schilik », dénonce avec humour : « Vous privez la commune d’une partie des revenus... À moins que vous ne cherchiez les voix des sangliers ! »

Pas au bout du chemin

Après 30 minutes de discussion, le texte passe avec seulement trois voix contre. Pourtant, son épopée est loin d’être terminée.

Le terrain de chasse s’étendant sur trois communes, la convention doit encore être présentée en conseil municipal à Hoenheim et Bischheim. Et contrairement à ce qu’affirme la majorité à Schiltigheim, cela ne semble pas acquis. Marie-Laure Legendre, directrice générale des services à la commune de Bischheim, explique : « J’ai eu un mail lundi de la part de la commune de Schiltigheim qui affirmait que le locataire était d’accord sur le principe, pour les nouvelles restrictions. On a appris entre-temps qu’il ne l’était pas. » La priorité de cette commune est d’avoir un locataire, et donc de trouver un consensus avec les chasseurs. Si la convention devait initialement être présentée au prochain conseil municipal le 5 octobre, Marie-Laure Legendre envisage de repousser le vote.

À Schiltigheim, Christelle Paris confie ne plus avoir de nouvelles de l’actuel locataire de la chasse depuis leur rencontre, il y a une semaine. Mais s’il venait à ne pas accepter cette convention, l’élue écologiste assure de toute façon avoir déjà trouvé un repreneur qui accepterait les nouvelles conditions. Il faudrait alors soumettre un nouveau texte aux trois conseils municipaux, en revoyant notamment le montant de la location. Sous le regard de la Fédération des chasseurs, qui a déjà annoncé qu’elle intenterait un recours en justice si le texte restait en l’état.

Rien n’assure donc que les promeneurs – et les renards - pourront un jour se balader le week-end à Schilik sans croiser de chasseurs.

Clara Grouzis

Édité par Milan Derrien

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